Bannière Noire 1217 (Mythodea)

De Caradoc
La Compagnie sortant fièrement du camp pour rejoindre le Champ de Bataille

Anno 1217

Forteresse du Weltbescher
Par Brycham Belereint et Amé des Ours

1217, Jour 1, Par Brycham

Suite à la cérémonie d’accueil où furent nommés Kivhengar en sergent Panzer et Caribert en caporal, la Caradoc partit pour ses habituelles manœuvres. D’abord seule, elle fut rejoint par l’Ouest dans l’après-midi.
Le soir, suite à un discours d’un Consul, la Compagnie retourna au camp garder une des portes. Elle contrôle systématiquement toute personne souhaitant entrer.

Icendia, accompagnée de Still et d’un autre camarade, lors de leur garde, virent une masse silencieuse s’avancer vers eux. Le temps qu’ils puissent voir qu’il s’agissait de la Mort Vivance, menée par la reine des Lys, ils étaient déjà à la porte. Still déclama une phrase résumant la situation parfaitement : « Oh Merde ». Ils alertèrent le campement et la Caradoc fut sur les lieux promptement, rejoint par Marwin, Jacques de Idou, Kaela et la Blaues Banner. La bataille fut aussi rapide que mortelle pour l’ennemi, qui fuya la queue entre les jambes.

Plus tard dans la nuit, Icendia, Sanca, Dame Véro et Floewin furent quéris pour aider à un rituel qui avait mal tourné. Leurs soins étant devenus légendaires, ils étaient nécessaires sur le champ de batailla mais malheureusement, ils passèrent de soigneurs à renforts vu l’évolution de la bataille. Ils remplirent les deux fonctions à la perfection.

1217, Jour 1, Mythodea, Garde de nuit (par Amé)

Ce soir-là, Gazgul, Commandant de la Garde de nuit, était accompagné de son Second Isimar et de trente-cinq vaillants Caradociens. En quittant le camp, notre Commandant a formé deux groupes.
Avec le premier, il s’est rendu auprès de l’Ouest pour y accomplir une mission diplomatique à laquelle Floewin et Isenden ont participé. La situation était délicate. La Caradoc se devait de s’excuser pour ne pas avoir répondu durant l’après-midi aux appels désespérés de l’Ouest.

Contrainte à surveiller la porte du campement, la Caradoc n’a alors pas pu répondre pour se rendre auprès des troupes de l’Ouest, lorsqu’ils étaient sous le feu de l’ennemi. Ce sont donc des frères qui sont morts au combat, des vies perdues dans ce combat pour notre cause commune. Lors de cette mission diplomatique, nous avons heureusement pu renouveler nos liens avec l’Ouest. Malgré la douleur et les pertes, nos excuses ont été acceptées et notre amitié commune pu être renforcée.

Pendant que cette mission diplomatique était menée, le deuxième groupe de la Garde de nuit est parti sous le commandement d’Isimar, réalisant une grande boucle allant de l’Atelier, à la Forteresse, puis au Portail d’Aeris, pour finalement se retrouver à l’Atelier quelques instants avant notre Commandant. En effet, à la fin de cette mission, notre Commandant et ses hommes se sont dirigés vers l’Atelier point de ralliement de la Garde de nuit.

À son premier passage à l’Atelier, le deuxième groupe de la Garde de nuit a constaté qu’il n’y avait pas grande activité et que, pour l’instant, elle n’y était pas utile. Sur l’impulsion de Brise, les compagnons se sont dirigés alors vers la Forteresse. Notre Mage voulait s’en approcher pour y glaner des informations. A l’arrivée de la Caradoc devant les murailles de la Forteresse, un groupe de la Blutpakt se battait contre des Morts Vivants. Deux de leurs commandants avaient été fait prisonniers et emmenés à l’intérieur. Ils cherchaient maintenant à s’introduire dans celle-ci pour leur porter secours.
La Caradoc s’est immédiatement jointe à eux et a vaillamment combattu à leurs côtés. Mais les forces alliées étaient trop peu nombreuses face à un ennemi renouvelant ses forces au fur et à mesure du combat. En effet, bien que défaits à chaque échange d’arme, les ennemis réapparaissaient sans cesse, empêchant les alliés de s’attaquer plus directement à la Forteresse. La Caradoc ne pouvant dans ces conditions venir en aide aux soldats de la Blutpakt, la décision a été prise d’abandonner les commandants à leur sort de prisonniers.

La Garde de nuit s’est alors dirigée vers le Portail d’Aeris ou tout y était calme et paisible et il a été décidé, à la demande de notre Druide Galadiel, dit Le Feuillu, de rentrer au camp en passant par l’Atelier, afin d’éventuellement y trouver encore quelques informations.
À son arrivée, la Garde de nuit a trouvé une des servantes de Sim Sin’karaleth, hors de l’Atelier. Elle avait dans les mains les trois clés pour ouvrir la serrure de l’Atelier et appelait les gens magiquement sensibles à unir leurs forces dans un rituel. Notre Druide Galadiel et nos Mages se sont portés au plus vite au secours des Mages présents, pendant que les hommes d’arme veillaient à leur sécurité.
Les Mages présents ont entouré alors un homme et ont tenté d’insuffler toute leur énergie magique en lui, pour que celui-ci traverse la barrière magique ou, si possible, la paroi de l’Atelier. Malgré tous les Mages présents, l’homme réclamait encore plus de magie et les Mages ont encore redoublé d’efforts. Soudain, il a hurlé « non ! » et a tenté de dire « arrêtez ! » mais c’était trop tard. Il a explosé. Il y a eu une violente déflagration. Lui ou la magie concentrée en lui a explosé. La déflagration a projeté tout à terre dans un rayon de 30 mètres. Nos Mages qui se trouvaient en première ligne étaient profondément touchés, leur conscience ayant été profondément déstabilisée.
À partir de ce moment-là, ils n’ont plus gardé de souvenir de ce qui s’est passé. La Garde de nuit a secouru au plus vite tous les Mages présents. Heureusement il y avait beaucoup de soigneurs dans nos rangs. Bien qu’ils ne souffrent pas de blessures corporelles, les Mages étaient totalement vidés de leur énergie vitale et magique. Ils vivaient au ralenti. Ils ne pouvaient plus se lever et parlaient très lentement. Isenden a été le plus touché. Il a régressé et retrouvé son âge mental de 5 ans. Il se comportait comme un enfant. Un rien l’amusait. Cet état a duré jusqu’à son retour au campement.

Dans les minutes qui ont suivi la déflagration, Igrena, une création de Sim Sin’karaleth liée à l’Atelier, une des Seigneur au service de la Reine des Ossements dans l’armée des Morts Vivants, est arrivée accompagnée d’une horde composée des champions de sa garde rapprochée, tous plus lourdement armés les uns que les autres. Igrena est repartie tout de suite. A priori, l’action des Mages devait quand-même avoir touché en partie les protections magiques de l’Atelier pour qu’un tel déploiement armé apparaisse. Les Morts Vivants ont commencé un rituel en entonnant une chanson.

Décidée à ne pas laisser le rituel reconquérir un acquis si chèrement acquis, la Garde de nuit a cherché alors à l’interrompre. Compte tenu de l’inégalité des forces en présence et afin de ne pas attaquer de front, la Caradoc a tenté dans un premier temps de couvrir les chants en exécutent un « Jean Petit qui danse » devant les Morts Vivants. Est-ce que cette stratégie a eu l’effet escompté ? Il n’est pas possible de l’estimer véritablement et l’ennemi a poursuivi son rituel. Alors, d’entente avec les chefs hiérarchiques présents, la décision a été prise d’attaquer, malgré l’équipement léger et le faible nombre de la Garde de nuit.
Des harcèlements de charges légères et rapides suivies de retraites stratégiques ont alors été effectués. Le combat a été extrêmement long et a compris plusieurs dizaines de charges. Les troupes de la Caradoc ont eu de nombreux blessés lors de cette bataille. Le Commandant lui-même a été mis hors de combat. Sur place, les combattants se composaient presque uniquement de Caradociens. Les autres combattants, restés à l’écart, ne voulaient pas risquer leur vie à la bataille. Pourtant, il y avait sur place au moins 4-5 fois le nombre de combattants que comptait la Garde de nuit.
Mais sur ce nombre-là, moins d’une dizaine s’est jointe aux frappes contre les Morts Vivants, les autres préférant observer à distance. Est-ce que cette bataille a interrompu le rituel ? Est-ce que l’ennemi a réussi à l’amener à son terme ? Cette question reste encore aujourd’hui ouverte. Après une heure de bataille, les Morts Vivants ont regroupé leurs troupes et sont repartis dans l’obscurité. La Garde de nuit a pu soigner ses blessés, procéder au recensement de ses troupes et est rentrée au campement. Fort heureusement, tous nos hommes étaient encore valides.

Bourgmestrerie. Gazgul est le Commandant de la Garde de nuit et le Bourgmestre de Nova Bretonnia. Dans cette seconde fonction il gère les terres et les ressources qui appartiennent au Kaiser, le Kaiser ne s’occupant d’aucun détail technique. Le Bourgmestre dispose donc de ressources et de propriétés qu’elle distribue pour récompenser les hauts faits et l’ancienneté des membres de la Caradoc. Ces ressources devraient générer des revenus pour la Compagnie. Une terre donnée à un membre de la Caradoc lui appartient de plein droit. Un acte de propriété est rédigé et cette terre se trouve alors sous son entière responsabilité. La Bourgmestrerie reçoit en échange un certain pourcentage de la récolte, ce qui permettra de financer les prochaines campagnes militaires. Ces nouvelles ressources seront utilisées soit pour nourrir la Compagnie, soit pour commercer avec les alliés. L’acte de propriété peut être vendu, échangé ou donné en héritage. À chaque transaction, le nom du nouveau propriétaire et la raison pour laquelle il l’a obtenu sont notés au dos de l’acte. Par exemple : « Nymea, acquis au jeu ».

Akim. Infatigable Caradocien, Akim est une source d’information tant pour la Bourgmestrerie que pour la Garde de nuit. C’est un peu comme l’agent de renseignement de la Compagnie. Il prend toutes les infos qu’il peut, il discute avec un maximum de gens, il fait des croquis de tout ce qu’il trouve. S’il y a quelque chose de spécial qui arrive n’importe où, le Bourgmestre est rapidement mis au courant. Grâce à ça, la Garde de nuit peut être efficace, ce qui est très important pour la sécurité de nos hommes. De nuit, on n’a pas le temps de se promener pendant des heures à gauche et à droite. C’est déjà assez pénible de se déplacer et de combattre dans l’obscurité. Il faut pouvoir aller droit au but.

1217, Jour 2, par Brycham

Suite à une réunion où la diplomate expliqua avec son ton habituel que la Compagnie n’est pas une gardienne de porte, et la compagnie reparti au combat.
Sanca sortit des rangs afin de narguer la Glace Noire nous faisant face. Un ennemi courroucé vint le provoquer en duel. Ce dernier essaya de profiter de sa lourde armure et de sa longue allonge afin de finir en un coup ce duel, mais Sanca esquiva aussi habilement que ses mots d’esprit sont drôles. Il réussit même à porter plusieurs coups d’Innocence à l’ennemi, qui en manque cruellement.
Le duelliste les para malheureusement, profita de la taille de sa lance. Le bouffon, n’écoutant que son courage, utilisa son joker en soufflant vaillamment dans son cor de chasse. L’ennemi déstabilisé par cette mélopée se retourna afin de trouver quelque réponse auprès de son armée. Sanca trouvant une ouverture, en profita pour infliger son Innoncence.
L’assaillant ne le supporta pas et décupla ses attaques. Sous la multitude des coups, Sanca fini par tomber et la Caradoc le récupéra prestement.

La Bataille fit rage, les avancées furent stoppées par des champions ennemis accompagnés par un Golem. Cela fit reculer les lignes jusqu’au retrait de la Caradoc.
Un petit groupe resta pour récupérer Wolrajh qui fut capturé en même temps qu’Oxyde la baliste.

Icendia, voyant Glück et Pferd agonisant contre la palissade derrière les lignes ennemies alerta un groupe de Caradociens pour voler à leur secours. Icendia prit la tête, venant les liguer pour affronter la menace. Elle lança une potion à Glück ayant encore un soupçon de vitalité, qui la réceptionna avec l’énergie du désespoir et la but d’un trait, regagnant un semblant de la vie l’animant d’habitude.
Elle retourna alors dans la ligne, ne s’exposant pas à la Mort plus que nécessaire.

Dès que Wolfir vit un instant de faiblesse dans les lgines ennemies, s’en saisit et traversa avec ses tirailleurs. Lui-même alla chercher Glück et le porta sur ses épaules, le protégeant à son corps défendant.
Les Haquebutes réussirent à récupérer la baliste et son balistère, mais l’on se rendit trop tard après la chute de notre bien aimé Kaiser, du Capitaine et de Falafel Von Struddel de sa corruption, il fut alors ensuite aisément maîtrisé.

L’après-midi, Brise réussit à rentrer dans la Forteresse et put confirmer le plan en sa possession, ainsi que la présence des différents points faibles, avant de repartir.
Ragabash quant à lui indiqua que l’artefact apparu à côté du camp possédait le pouvoir de transformer les énergies élémentaires d’autres éléments.
Vers 15h, la Voix de l’Ouest est venue rendre visite à la Caradoc pour informer des nouvelles du Pays. Ulriche rapporte alors le message que l’Archon de l’Ouest est retenu contre sa volonté dans la Forteresse. Le Kaiser, entendant cela, décide que la Caradoc ira le sauver.
Kaela, arrivant à ce moment, eut une vive discussion avec la voix de l’Ouest qui laissa le dernier mot à la Caradoc qui y alla comme un seul homme.

1217, Jour 2, Mythodea, Garde de nuit (par Amé)
À la nuit tombée, la Garde de nuit est à nouveau partie en direction de l’Atelier. La porte pour laquelle la Garde de nuit s’était battue la nuit dernière a été ouverte durant la journée suite aux interventions de toute la communauté alliée. A l’Atelier, les soldats de la Garde de nuit ont assuré la protection des Mages et des Erudits qui, eux, ont procédé à l’analyse des parchemins et des produits qui s’y trouvaient. L’élément principal de cet atelier était un cube posé sur le sol qui, lorsque plusieurs personnes y posaient les mains, les projetait dans un labyrinthe mystique qu’ils devaient résoudre.
S’ils arrivaient à en trouver le chemin, des étapes suivantes leur étaient présentées. Les personnes qui échouaient étaient vidées de toute leur énergie et avaient des douleurs atroces à la tête. Après le labyrinthe, un plateau de huit carrés sur huit apparaissait, sur lequel il fallait disposer huit pièces dont les lignes horizontales verticales et en biais ne devaient pas se toucher. L’énigme suivante consistait à trouver l’ordre d’importance des symboles des éléments : air, eau, magie, terre, feu. Notre Commandant a entendu dire que l’ordre a été résolu mais il est incapable d’en donner l’ordre, n’ayant pas reçu cette information-là. Plusieurs solutions ont été testées.

Brise a par exemple essayé de mettre tous les symboles ensemble au centre, ainsi aucune n’aurait été supérieure à l’autre. Elle les a tous ramassés en même temps et les a posés tous en même temps. Elle a été propulsée hors du labyrinthe au seuil de la mort. Un médecin totalement incompétent a essayé de la guérir avec de la magie alors que ça n’avait absolument aucun effet. Heureusement, notre Commandant avait une potion dans sa besace et il a réussi à la stabiliser. Elle était totalement vidée d’elles-mêmes, sans énergie. Pendant que se déroulait ces événements, Pyrop du Triumverrat est allé auprès de la Forteresse et la Garde de nuit l’y a rejoint. Devant la muraille, il y avait de nombreuses patrouilles de la Glace Noire et de petits groupes de maraudeurs Morts Vivants. Les Caradociens se sont dissimulés dans la nuit et ont progressé jusqu’aux dernières palissades devant la Forteresse avant de se faire surprendre par un groupe de Morts Vivants. Le Commandant a voulu frapper l’un d’eux avec sa masse. Dans son élan, il a glissé sur le sol et a reçu un coup d’épée sur la seule partie protégée de son armement.
Les Morts Vivants ont alors pris les Caradociens en poursuite oubliant notre Commandant au sol où il est resté à reprendre ses esprits. Une compagnie de la Glace Noire en formation est passée au pas cadencé à côté de lui sans le voir. Si l’attention de la Glace Noire était ainsi détournée, c’est grâce à l’intervention inopinée du Roi de la Taverne allié à un autre groupe de Caradociens. Notre Commandant leur doit son salut, bien que ceux-ci n’aient pas connaissance de la situation critique dans laquelle il se trouvait. Et les membres de la glace Noire sont allés directement vers eux pour les prendre en chasse.  

Des fois le hasard fait bien les choses. Notre Commandant les a alors laissé passer avant de rejoindre la Garde de nuit à un point de chute convenu à l’avance.
De retour à l’Atelier, la Garde de nuit a attendu que le dernier compagnon sorte du labyrinthe mystique. Une nette progression avait été faite dans la recherche des énigmes du cube. Pénétrer dans le labyrinthe n’est pas facile, c’est une épreuve à chaque fois. Les personnes expérimentées qui y retournent, en ressortent totalement anéanties.
Alors que nos soigneurs secouraient les Mages encore très affaiblis, un personnage nommé Magika, un homme tout en rouge, s’est dirigé vers le cube, il a apposé ses mains dessus et a déclaré qu’on avait assez joué avec son cube et qu’il le désactivait pour aujourd’hui. Comme le cube n’avait plus aucun effet, la Garde de nuit est rentrée au campement. Il était peu avant minuit et c’est tout ce qui s’est passé ce soir-là. À l’appel, tous nos hommes étaient présents. 

Mercenariat. Si la Garde de nuit était limitée cette nuit-là, c’est que la Caradoc s’était vue proposer un contrat de mercenariat et bon nombre se sont portés volontaires pour cette mission. Ce contrat n’a pas porté préjudice à la Garde de nuit, sachant que les objectifs à l’Atelier étaient particulièrement sécurisés cette nuit-là. Le contrat de mercenariat consistait à escorter de la nourriture jusqu’en ville. En fait, c’était un coup monté de la mafia qui voulait obtenir une sécurité rapprochée. Ce n’était donc pas vraiment un travail d’escorte de nourriture et la Caradoc a été trompée. En réalité, il s’agissait d’assurer la protection d’un chef mafieux.

Cette nuit-là, deux chefs influents se sont rencontrés et la tension en ville était palpable. Dans les deux camps des gardes rapprochées avaient été recrutées et les soldats se sont longuement observés, prêts à en découdre. En ville, les mafias sont très connues. Il paraît que l’une d’elles a un chapeau haut-de-forme comme signe distinctif.
Allégeance. Lors des affrontements de ce matin, la Caradoc a aidé à briser deux petites portes. La porte principale, elle, est toujours debout. A cette occasion, la Caradoc s’était divisée en deux groupes et avait soutenu deux autres compagnies alliées.  

C’est ainsi que la Caradoc peut se féliciter d’avoir participé à l’ouverture décisive de deux entrées dans la muraille. Une partie de la palissade a également pu être mise à bas, c’étaient des parties complètes de la palissade qui étaient à terre, au moins une dizaine de mètres. Mais l’ennemi l’a réparée à la hâte. Les actions militaires de cet après-midi ont été plus compliquées. L’Ouest a sollicité la participation de la Caradoc à une bataille, alors qu’eux-mêmes disaient qu’elle serait suicidaire. Mais, selon l’Ouest, c’était notre dernière chance pour pénétrer dans la Forteresse. La tâche de la Caradoc était de couvrir les machines de guerre afin que celles-ci détruisent les murs.
La demande de l’Ouest a été faite aux alentours de trois kaisers de l’après-midi. Simultanément, la Feste der Vielfalt voulait que la Caradoc reste à sa disposition au campement. A qui est-ce que la Caradoc allait s’allier ? L’Ouest requérait notre présence en tant qu’habitants de leurs terres pour défendre nos intérêts communs. La Feste der Vielfalt requérait notre soumission en tant qu’autorité militaire supérieure. Il y a trop de dissensions entre les alliés. L’Ouest et la Feste der Vielfalt ne sont jamais d’accord sur grand-chose. Si la Feste der Vielfalt se rend à une bataille, l’Ouest n’y va pas et inversement.

C’est dommage. Il faudrait rassembler nos forces pour arriver à de plus grands objectifs. Tout le monde veut entrer dans cette Forteresse, mais chacun veut défendre ses intérêts plutôt qu’obtenir la victoire. Il a donc été décidé de ne pas se joindre officiellement à l’Ouest mais que chacun pouvait y aller en tant qu’homme libre. Le Kaiser a appelé à ce que tous les volontaires s’y rendent de leur propre chef, sans couleurs ni fanion. Dans un premier temps, le Triumverrat et le capitaine ne s’y sont pas rendus.
Gazgul a alors pris le commandement des troupes de volontaires et s’est rendu à l’Ouest où il a été chaleureusement accueilli par le Maréchal de l’Ouest, profondément ému de cette assistance inespérée. Le Maréchal a très chaleureusement remercié les volontaires et la Voix de l’Ouest a serré la main de chaque combattant qui s’est présenté à leur porte. La bataille au pied de la Forteresse a été très longue. Plusieurs parties du mur de l’enceinte ont été fortement ébréchés. Lors de ces combats, plusieurs champions ont apportés leur soutien, dont le champion Burus de notre Compagnie.

Burus était un champion de terrain qui possédait un bouclier et un marteau magiques, lesquels ont été enchantés par la puissance de Terra. Le marteau, par exemple, est beaucoup trop lourd à porter pour toute personne valide. Seules les personnes qui ont fait des quêtes pour l’obtenir et qui ont reçu la bénédiction de Terra ont alors une force suffisante pour le manier. Et pour manier ces armes, les champions sont obligés de se relayer. A cette bataille, il y avait un autre champion, avec une masse à deux mains. Lui, il avait reçu la bénédiction d’Acqua. Il tentait également de mettre à bas les murailles et à chaque coup qu’il donnait on pouvait voir les pierres de la Forteresse trembler.
Il a même réussi à mettre à bas trois des chaînes. La Forteresse n’a pas pu être prise. Il y avait trop d’ennemis présents. La Glace Noire, les Morts Vivants, des représentants de la Pestilence et même un Golem ainsi qu’une troupe de Prêtresses du vide qui se battaient côte à côte. L’Hérald de la colère s’est aussi avancé sur le champ de bataille. La Caradoc était dispersée de tous côtés, se battant parmi nos compagnons de l’Ouest. Sous nos coups, les ennemis tombaient sur le champ de bataille mais se relevaient aussitôt, ramenés à la vie par leurs prêtres. Là où nos forces s’épuisaient, leurs forces semblaient inépuisables.

Juste avant la grande contre-offensive ennemie, Gazgul s’est uni à un certain nombre de compagnons de combat dont il ne connaissait ni le nom ni la provenance et il a tenté de s’approcher d’un de ces prêtres. Mais il était trop bien protégé et les compagnons se sont très facilement fait repousser. Plus tard, dans la mêlée, Gazgul a trouvé le Kaiser blessé. Il lui est venu en aide en lui donnant une potion. A ce moment-là, les Morts Vivants et de la Glace Noire ont effectué une très forte poussée ce sur les deux flancs de l’armée alliée, ce qui a obligé toute l’armée de l’Ouest à opérer une retraite.
Gazgul a alors perdu de vue le Kaiser qui prenait du repos sur les arrières tandis que la potion faisait effet. Lors de cette retraite, Gazgul a retrouvé beaucoup de compagnons de la Caradoc encore en état de se battre. Ils ont alors encore tenu la ligne, dans l’espoir de retrouver le Kaiser. Ils ont tenu jusqu’à ce qu’un messager annonce que celui-ci était à l’abri et que les troupes de l’Ouest avaient réussi à fuir le combat. Et c’est alors que le Maréchal de l’Ouest a donné l’ordre de cesser la bataille, de se regrouper et de reconnaître la défaite.

Le capitaine Grièche, lui, avait refusé de partir au combat. Mais, ne voulant pas laisser ses frères et sœurs de la Compagnie livrés à eux-mêmes, il a enlevé sa plaque de commandement de la Feste der Vielfalt. Gazgul n’a aucune idée de comment Grièche a succombé. Il a combattu un moment à ses côtés et ils se sont ensuite perdus de vue. C’est seulement beaucoup plus tard que Gazgul appris sa mort. Chloé est tirailleuse, une nouvelle recrue de la Caradoc. Son sergent lui avait dit que le Capitaine était allé se battre, mais pas en tant que capitaine. Alors elle l’a suivi. Quand ils sont arrivés sur le champ de bataille, le Capitaine avait déjà été pris et agonisait contre la muraille.
Chloé ne sais pas ce qui s’est passé. Il y avait la Glace Noire et les Morts Vivants tout autour. Ils se sont battus avec passion et avec rage pour le sauver. Mais l’ennemi a repoussé tous leurs assauts et ils n’ont jamais pu l’atteindre. Au bout d’un certain temps, c’était trop tard. Le capitaine était mort, l’arme à la main.

Pferd : Après la mort du Capitaine, on a débarqué près du camp de la Blutpakt. Il y a, depuis la route, une petite entrée. On a repoussé les Morts Vivants depuis là, jusque dans la Forteresse. Nous les avons défoncés. Dès qu’ils se sont enfermés dans leur forteresse, nous avons chanté, dansé et nous les avons nargués.
Du coup, ils ont sorti une dame avec une cloche qui ressuscite les Morts Vivants. Deux Psycho (Soleil levant) se sont précipités sur elle et l’ont tuée. Elle n’avait personne autour d’elle pour la protéger. Les ennemis ont alors sorti toutes leurs armées. Ils ont tout sorti, même les Orques (à ce moment les Orques étaient alliés avec l’ennemi) et le Ratio. Du coup, nous sommes partis en retraite et nous nous sommes retrouvés sur la route d’où nous venions. C’est là que le Triumverrat nous a rejoints. Nous étions poursuivis par les Morts Vivants jusqu’à l’entrée de la Blutpakt, soit à notre point de départ.
Du coup, nous avons décidé de repartir au combat et nous les avons à nouveau repoussés jusqu’aux arbres, d’où ils sont repartis en courant jusqu’à la Forteresse. La Caradoc s’est battue avec rage et a ainsi rendu hommage à son Capitaine.

À propos du Bouffon : En fait, le bouffon ce n’est pas celui qui est le plus important sur la ligne de combat. Le bouffon dit « coucou, je suis là, je suis la cible ! » Il dit ça en restant derrière une armure. La prochaine fois, le bouffon veux absolument une feuille et un stylo pour demander un autographe au mec d’en face.

1217, Jour 3, Par Brycham

La Caradoc rejoignit le champ de bataille lorsque le soleil fut à son Zénith. Elle mena l’Ouest à la rencontre de La Glace Noire. La bataille fit rage, et si la Caradoc put se battre aussi longtemps, ce fut grâce à ses soigneurs qui furent comme à l’accoutumée rapides et efficaces.
Les combattants vécurent un moment au sein d’un enfer. Les ennemis étaient innombrables et les prétendues faiblesses n’en étaient pas. La retraite fut le seul salut pour les guerriers encore présents, tant pour leurs corps meurtris que pour leurs cœurs peinés par la perte de leur capitaine.
Lors du retour de cette mission suicide, ceux restés au camp se réunirent avec ceux ayant combattu pour que tous puissent présenter leur dernier hommage à Grièche, leur capitaine tombé. La cérémonie fut présidée par Pyrop.
Plusieurs personnes lui rendirent hommage, dont notre Bien aimé Kaiser et l’ancien capitaine Rancelot. La cérémonie se clôtura sur l’hymne Caradocien poignant qui fut chanté. 

1217, Jour 3, Mythodea, Garde de nuit (par Amé)

Il s’est passé des choses extraordinaires la nuit passée. Une visite s’est présentée aux portes de la Caradoc, accueillie par Malar, le Commandant en second. Depuis la mort de notre Capitaine Grièche, c’est lui qui a repris le commandement. Il était habillé de façon sombre, avec un tricorne rehaussé d’une longue plume. Il parlait aussi avec un accent particulier, un accent étranger. Il a toujours été très vague sur son identité. Il disait qu’il faisait partie du camp de l’Ouest. Il avait entendu parler de l’efficacité de la Caradoc, ainsi que de notre unité spéciale, la Garde de nuit.
Il a alors proposé une mission d’infiltration dans la Forteresse, relevant immédiatement et clairement qu’il s’agissait d’une mission périlleuse. Lui, il ne s’y rendrait pas n’étant pas un combattant. Quant à nous, nous étions des guerriers aguerris, nous aurions éventuellement une chance. C’est pour ça qu’il faisait appel à nous. Et nous n’avons pensé qu’au bénéfice et aux vies que nous pourrions épargner en sabotant les machines de guerre ennemies. Ces machines avaient fait beaucoup de dégât lors de la dernière bataille plus tôt dans la journée. C’était donc une opportunité et il fallait y aller.
Le Commandant et sept compagnons de la Garde de nuit ont suivi l’étranger en direction de la Forteresse. A quelques distances de la muraille un ver géant est apparu devant le petit groupe et a communiqué avec l’étranger. Les Caradociens ne comprenaient rien du tout mais pouvaient voir la gueule béante du ver. Après s’être adressée au ver l’étranger s’est tourné vers le Commandant. Il a murmuré une sorte d’incantation et, soudainement, les grognements du ver sont devenus compréhensibles pour lui. Le ver réclamait de la bonne nourriture. Fouillant ses poches, le Commandant a trouvé un reste de pain dans sa besace qu’il a tendu au ver.
Le ver l’a mangé et a dit que c’était de la bonne nourriture. Il a ensuite demandé ce qu’il attendait de lui. Le Commandant lui a demandé s’il connaissait un moyen de rentrer dans la Forteresse, se disant qu’un gros ver comme lui devait creuser des galeries ou des tunnels permettant de passer sous la muraille. Le Commandant était loin de se douter de ce qui l’attendait. Le ver l’a englouti et il s’est retrouvé dans ses boyaux à ramper pour trouver une sortie. Après un long moment passé à suivre les boyaux du ver, il a fini par sortir à l’autre extrémité. Il était rempli de glue jaune et collante.
En prenant une bouffée d’oxygène frais, il a réalisé qu’il était seul à l’intérieur de la Forteresse, ses compagnons étant restés devant le ver. Malheureusement l’emplacement où il se trouvait était relativement dégagé et un contingent de gardes Morts Vivants protégeait le secteur. En cherchant à rejoindre les ombres pour se mettre à couvert, le Commandant a entendu les gardes sonner l’alarme et les Morts Vivants se sont rués vers lui pour l’encercler. Vaillamment, le Commandant a tenté d’en frapper un tout en se redirigeant vers la sortie du ver, dans l’espoir de parcourir le chemin inverse. Mais ce n’était plus possible.
Il a rapidement été fait prisonnier par l’ennemi et enfermé dans une cage en fer.
L’objectif de la mission que s’était fixé la Garde de nuit était de s’infiltrer à l’intérieur de la Forteresse afin de saboter les machines de guerre qui s’y trouvaient, que ce soit des trébuchets, des balistes ou des catapultes. Mais une fois à l’intérieur, le Commandant a compris que c’était vain, parce qu’il n’y avait aucune machine de guerre dans l’enceinte. Elles avaient été placées en sécurité pour la nuit. Ce n’est qu’au petit matin, quand la relève est arrivée, que les machines de siège ont été repositionnées. La nuit était longue pour le Commandant qui a pu réfléchir à bien des stratégies. Serait-il possible d’utiliser le même chemin la journée, de traverser le ver et de pénétrer dans la Forteresse pendant que la bataille fait rage ? L’attention de l’ennemi serait alors portée ailleurs. Une personne qui se serait introduite de la sorte aurait pu simplement se diriger vers l’une ou l’autre des portes pour l’ouvrir et donner l’accès aux troupes alliées. Mais est-ce que le ver serait aussi là de jour ? Et comment comprendre et communiquer avec lui sans intermédiaire ? Sans l’aide de l’étranger, la Garde de nuit n’aurait eu aucun moyen de communiquer.

Après avoir laissé le ver avaler leur Commandant, les sept autres compagnons se sont retrouvés sans chef dans cette aventure nocturne. Ils ont alors tenté de le suivre, pour lui venir en aide. Plusieurs ont essayé de pénétrer dans le ver ou de se faire avaler par lui. Mais le ver refusait le pain, ne voulant pas deux fois la même nourriture. Sir William s’est alors sacrifié un doigt pour nourrir le ver. Il s’est coupé le doigt afin de retrouver son Commandant. Il a été suivi par Brise, la Mage, qui a donné de son sang. Et le ver semblait tellement apprécier cela que Célès, a également donné de son sang et satisfait l’appétit du ver qui les a engloutis tous les trois.
C’est la dernière fois qu’ils ont été vus vivants par leurs compagnons. Ensuite, ils ont sûrement rampé à travers le ver jusqu’à la sortie, tous couverts de glue jaune et collante. Ils ont probablement également été capturés par les Morts Vivants, comme il y en avait partout dans la Forteresse où que le ver les avait lâchés. Et pour eux, ça a dû très mal se passer, parce que les derniers des compagnons qui étaient à l’extérieur ont vu leurs cadavres totalement déchiquetés se faire expulser par-dessus les murailles. C’est là que trois membres de la Garde de nuit sont morts, trois d’un coup, alors qu’aucun n’avait jamais été perdu. Le Commandant était alors dans la cage de fer et n’a rien vu, rien su.
Akim, l’un des informateurs de la Compagnie, avait justement élaboré un plan pour approcher l’ennemi. Il s’était déguisé en Mort Vivant, grâce à un charme et il s’était rendu au pied de la muraille avec le plan de faire exploser la porte. Il aurait alors pu pénétrer dans la Forteresse pour secourir le Commandant et les autres membres de la Garde de nuit. C’est au pied de la muraille qu’il a trouvé les cadavres de ses amis. Il s’est joint aux compagnons de la Garde de nuit et les a aidé à ramener les corps au campement.
Le Commandant a donc passé la nuit, dans une cage de fer, à attendre l’arrivée de la Commandante qui se reposait. La nuit a été longue et froide.
Au petit matin, deux Morts Vivants sont arrivés avec une énorme scie de bucheron. Ils parlaient entre eux à voix basse et commentaient leurs chances de récupérer des pièces détachées sur la personne du Capitaine. Il est connu que les Morts Vivants peuvent prendre un bras d’une personne et remplacer le leur trop pourri ou trop abîmé, pour s’en refaire un nouveau. Dans cette paire de Morts Vivants il y avait un petit et un grand. Le petit voulait prendre les jambes du Capitaine pour être de la même taille que son compagnon plus grand que lui. Ils ont sorti le Capitaine de la cage et l’ont mis sur une table.
Au moment de scier, ils se sont aperçu qu’une des jambes était abîmée, ce qui ne les arrangeait pas du tout. Prendre quelque chose qui est abîmé n’est pas très utile. Donc, le Capitaine n’ayant qu’une seule jambe valide, le petit Mort Vivant a voulu la scier pour prendre au moins celle-ci. Mais, le grand Mort Vivant s’est moqué de lui, lui disant qu’il était stupide, qu’il aurait l’air d’un idiot avec une longue jambe et une petite jambe. Du coup, ils ont abandonné leur projet et ont remis le Capitaine dans la cage de fer. Une prêtresse est alors arrivée avec une escorte d’une bonne vingtaine d’hommes.
Pour le faire sortir de la cage, ils se sont postés en cercle autour de la cage et utilisant ses pouvoirs, la Prêtresse a forcé le Commandant à sortir et à s’agenouiller. Pendant qu’il était dominé par sa magie, la prêtresse a fait une entaille dans son dos et a fait appel à un esprit qui s’est enfilé dans l’entaille. A partir de ce moment, le Commandant ne s’est plus souvenu de rien, jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux, avec un mal de tête terrible. Nymea et Insendia, la soigneuse, l’entouraient. Elles tentaient de le réanimer et de lui prodiguer les premiers soins. Elles lui ont fait une saignée afin de le purifier. Il en a porté des cicatrices sur le cou et les poignets tout au long de la journée.
Pendant qu’il était possédé, bien qu’il ne se souvienne de rien, il s’en est pris à ses frères d’arme. Les Caradociens l’ont vu sortir de la Forteresse avec la horde de Morts Vivants et combattre à leurs côtés. En apercevant ses frères d’armes, il s’est précipité vers eux pour essayer d’en emporter le plus possible dans la tombe. Fort heureusement, ses compagnons ont su le mettre hors de combat, le ramener derrière les lignes et le soigner, s’étant rendus compte que leur Commandant était possédé par un esprit maléfique.   Kentouka. Le plus beau moment de toutes nos batailles, c’est quand nous nous sommes trouvés devant les armées ennemies et que, tous ensemble, entre deux attaques, nous avons entonné et dansé un « Jean Petit qui danse ». Attentifs, nous avons toujours veillé à ce qu’une charge de l’ennemi ne nous surprenne pas. Les deux premiers rangs de la Caradoc sont restés en ligne et nous pensons bien qu’ils ont chanté avec nous. Ce sont surtout les tirailleurs et les archers des trois et quatrième rangs qui ont ainsi nargué l’ennemi. C’était un moment mémorable.  

1217, Jour 4, Par Brycham

Lors de la bataille, Caribert fut si vigoureux qu’il fut la cible d'une charge de pas moins de 20 panzers mort-vivants qui le firent choir outrageusement sur son séant avant de s'acharner sur sa personne afin de le capturer.
Suite à l’absorption d’une potion de vérité, ils l'interrogèrent de manière très physique afin de savoir si c'était bien lui qui avait vaincu un de leur plus illustre champion il y a de cela quelques années. Leur rancune était lourde depuis lors, mais ils avaient confondus notre Caporal avec le grand Baron Trall.
Ils ont par la suite possédé Caribert d’une manière très intime afin qu’il combatte à leurs côtés. Il montra alors sa puissance aux hommes de Terra qui durent concentrer leurs efforts pour le maîtriser. Un prêtre de Terra put par la suite le purifier.