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Les seuls hauts-faits marquant de cette campagne resteront notre presque-victoire au concours de chant de la guilde des bardes avec une magnifique interprétation du « [[LE GRENADIER DE FLANDRES|Grenadier de Flandres]] » ainsi qu'un « [[JEAN PETIT QUI DANSE|Jean-Petit qui danse]] » de haute volée qui deviendront par la suite nos hymnes réguliers et, devant les désillusions constantes de notre séjour, l'affiliation de certain d'entre nous à un culte plutôt étrange venu de terres mystiques fort lointaines du nom de [[Sethras]]. Certains auraient même participé à un rituel mais tout cela semble rester plutôt secret et personne ne semble vouloir se rappeler de ce fait alors gardons cela pour nous.
Les seuls hauts-faits marquant de cette campagne resteront notre presque-victoire au concours de chant de la guilde des bardes avec une magnifique interprétation du « [[LE GRENADIER DE FLANDRES|Grenadier de Flandres]] » ainsi qu'un « [[JEAN PETIT QUI DANSE|Jean-Petit qui danse]] » de haute volée qui deviendront par la suite nos hymnes réguliers et, devant les désillusions constantes de notre séjour, l'affiliation de certain d'entre nous à un culte plutôt étrange venu de terres mystiques fort lointaines du nom de [[Sethras]]. Certains auraient même participé à un rituel mais tout cela semble rester plutôt secret et personne ne semble vouloir se rappeler de ce fait alors gardons cela pour nous.


Nous nous apprêtions donc à repartir peu fiers de cette perfide [[Albion]], déçus par nos alliés et encore plus pauvres qu'avant. Retourner en [[Bretonnie]] pour y vivre cachés et traqués par [[Seigneur Le Guellec|notre seigneur]] ou pire encore n'enchantait personne. Nous ne pouvions rester sur un tel échec ; il nous fallait repartir de plus belle sinon s'en était finit de notre Compagnie Caradoc ! Nos amis de la [[Loffelgarde]], avaient choisis quant à eux de partir sur un autre front, à la conquête d'une île nommée « [[Mythodea]] ». Ils nous proposèrent de les rejoindre dans un camp de mercenaires soi-disant libres, où nous choisirions nous-mêmes nos employeurs une fois sur place.<br>
Nous nous apprêtions donc à repartir peu fiers de cette perfide [[Albion]], déçus par nos alliés et encore plus pauvres qu'avant. Retourner en [[Breutonnie]] pour y vivre cachés et traqués par [[Seigneur Le Guellec|notre seigneur]] ou pire encore n'enchantait personne. Nous ne pouvions rester sur un tel échec ; il nous fallait repartir de plus belle sinon s'en était finit de notre Compagnie Caradoc ! Nos amis de la [[Loffelgarde]], avaient choisis quant à eux de partir sur un autre front, à la conquête d'une île nommée « [[Mythodea]] ». Ils nous proposèrent de les rejoindre dans un camp de mercenaires soi-disant libres, où nous choisirions nous-mêmes nos employeurs une fois sur place.<br>
[[Mythodea]] était un continent découvert depuis peu qui semblait regorger de richesses autant que de dangers. La colonisation de l'île s'était organisée autour de guildes et de camps affiliés à des <i>élémentaires</i>. Cela sentait la magie à plein nez mais on les disait généreux contre une aide face aux forces morts-vivantes qui se répandaient constamment sur ces terres...
[[Mythodea]] était un continent découvert depuis peu qui semblait regorger de richesses autant que de dangers. La colonisation de l'île s'était organisée autour de guildes et de camps affiliés à des <i>élémentaires</i>. Cela sentait la magie à plein nez mais on les disait généreux contre une aide face aux forces morts-vivantes qui se répandaient constamment sur ces terres...



Version du 17 mai 2020 à 18:09


Relaté par Rancelot et Cheresc Sargel.

La Compagnie au Gathering ~ Anno 1207

La Grande Traversée

Menés par Kanasta et le Sergent Malefosse, nous avons donc entreprit la grande traversée de la mer d'Erdreja pour rejoindre la lointaine Albion, cette île mythique autrefois inatteignable lorsque la sorcellerie et les peuples primitifs y régnaient en maitre. Là-bas, nous comptions nous affilier au Royaume Licorne sur les conseils de Dame Morvane afin de continuer à gagner rudement notre vie dans des batailles plus ou moins glorieuses.

Nous devions assister le gouverneur des Licornes Joseph Andrew et l'Alliance Mercenaire composée de plusieurs groupes aux réputations contrastées tels que le Taureau fertile, le Clan Tengu, les Callarians, les Mad Mikes Maniacs, les Kockshores... et même la Loffelgarde, compagnie de « la garde de la cuillère », originaire de Breutonnie convaincue par l'aubaine que représentait l'Alliance Mercenaire.

Le gouverneur du Royaume Licorne avait passé un accord avec Manthar, le chef de l'Alliance Mercenaire, et nous devions donc leur prêter main forte contre rétribution car leurs ennemis se faisaient de plus en plus pressant. Un contrat fût alors rédigé par Cheresc Sargel, Kanasta et Malefosse afin de régulariser notre situation avant les premières échauffourées...

Mais en arrivant sur place, nous fûmes stupéfait d'apprendre que Manthar avait été assassiné avec quelques-uns de ses hommes mais également les plus éminents représentants du Royaume Licorne! Tout cela commençait on ne peut plus mal et il nous était difficile d'accepter que celui qui devait nous employer soit mort face à des Elfes noirs sans honneur. Ceux-ci semblaient infester la région, vivant en clan dans des galeries souterraines imprenables, et se regroupant pour nuire sous le nom des Tarantulas ; chaque clan représentant une immonde patte de leur lugubre araignée.

La Perfide Albion

Notre campagne en Albion fut laborieuse, difficile et plus que décevante. Nous dûmes faire face à ces maudits elfes noirs lors de nombreuses batailles. Sans que nous sachions vraiment pourquoi, la guerre était déclarée contre le Royaume Licorne et nous n'étions plus que des pions à abattre. Les fiefs anciennement alliés aux Licornes se désistaient tour à tour, nous laissant nous défendre en sous-nombre et mal préparés pour des combats de cette envergure. Les batailles à répétition, en plein soleil, face à des adversaires supérieurs en nombre et en arme, ayant comme avantages la connaissance du terrain et celles des alliances et des traitrises à venir nous marquèrent à tout jamais. Aux désillusions s'ajoutaient les pertes, les blessés et l'absence de vivres et de soins. Mais là où d'autres auraient baissé les bras et déserté, nous restâmes soudés dans l'adversité et nous défendîmes très chèrement nos vies.

Le redoutable cidre d'Albion eut même raison de la gloutonnerie de notre bon Caribert...

Nous comprimes finalement que notre sort avait été scellé avant même notre arrivée sur cette île maudite : la belle Alliance Mercenaire avait pris trop d'ampleur et faisait désormais de l'ombre à plusieurs petits royaumes qui, se sentant menacés, avaient alors décidé de nous combattre sans toutefois choisir de se révéler, préférant payer à prix d'or les services des infâmes elfes noirs.

À cela s'ajoutait le problème de notre solde, notre force trop impressionnante n'était plus souhaitable et plus personne ne voulait ou ne pouvait embaucher l'Alliance. Le contrat signé avec notre compagnie ne put donc être honoré et nous dûmes aller jusqu'à quémander quelques pièces et vivres aux différents chefs de groupe car nous n'avions plus un sou, obligés que nous étions à boire des restes de mauvais cidre qui fragilisaient nos intestins et troublaient notre sommeil. Pour un peu on aurait pu penser que Dame Morvane nous avait envoyé à une mort ou un oubli certain!

Lorsque l'Alliance fut dissoute faute de cohésion, de hiérarchie et d'argent, certains d'entre nous encore valides allèrent se battre pour d'autres engeances, arborant des tabards noirs afin d'être moins reconnaissables sur le champ de bataille, et ramenèrent un maigre pécule qu'ils partagèrent néanmoins avec tout le groupe et nos amis de la Loffelgarde afin de palier aux soins et besoins les plus urgents.

Les seuls hauts-faits marquant de cette campagne resteront notre presque-victoire au concours de chant de la guilde des bardes avec une magnifique interprétation du « Grenadier de Flandres » ainsi qu'un « Jean-Petit qui danse » de haute volée qui deviendront par la suite nos hymnes réguliers et, devant les désillusions constantes de notre séjour, l'affiliation de certain d'entre nous à un culte plutôt étrange venu de terres mystiques fort lointaines du nom de Sethras. Certains auraient même participé à un rituel mais tout cela semble rester plutôt secret et personne ne semble vouloir se rappeler de ce fait alors gardons cela pour nous.

Nous nous apprêtions donc à repartir peu fiers de cette perfide Albion, déçus par nos alliés et encore plus pauvres qu'avant. Retourner en Breutonnie pour y vivre cachés et traqués par notre seigneur ou pire encore n'enchantait personne. Nous ne pouvions rester sur un tel échec ; il nous fallait repartir de plus belle sinon s'en était finit de notre Compagnie Caradoc ! Nos amis de la Loffelgarde, avaient choisis quant à eux de partir sur un autre front, à la conquête d'une île nommée « Mythodea ». Ils nous proposèrent de les rejoindre dans un camp de mercenaires soi-disant libres, où nous choisirions nous-mêmes nos employeurs une fois sur place.
Mythodea était un continent découvert depuis peu qui semblait regorger de richesses autant que de dangers. La colonisation de l'île s'était organisée autour de guildes et de camps affiliés à des élémentaires. Cela sentait la magie à plein nez mais on les disait généreux contre une aide face aux forces morts-vivantes qui se répandaient constamment sur ces terres...

Suite : Anno 1208 - ConQuest of Mythodea

Précédent : Anno 1206 - Sous les Ailes sombres du Valhallaluia