Calendrier Bretonnien 1215 (Mythodea)

De Caradoc


A nouveau sur l'impulsion de nos amis et notamment de Jacques de Idou (surnommé Jacques le Hibou), nous sommes prêts à partir en direction du monde miroir pour combattre le ratio et éviter les raids que Mythodea a subis lors de notre dernier passage.


Premier jour

Comme à son habitude, toute campagne de la Compagnie commence sur la présentation de notre histoire aux nouvelles recrues ainsi que leur intronisation. Lors de la présentation de l'Etat Major, le Capitaine indique qu'il y a deux changements dans celui-ci. Tout d'abord, Sire Max Du Boulet souhaitant prendre sa retraite du poste de Sergent Tirailleur, le nom de Grièche est proposé malgré lui parmis les présents, et les troupes de tirailleurs l'acceptent volontiers. Ensuite, suite à la malheureuse disparition dà poe Berlegost en 1214, le poste de Sergent Archer est à pourvoir également. Seuls Lysithoé et Burge Beodrud se proposent, et il est difficile à la compagnie de choisir. On propose alors une manière Caradocienne pour les départager: un concours. Celui ou celle qui arrivera à toucher une choppe avec son arc sera nommé Sergent et obtiendra la flèche d'or de la fonction (en hommage à Berlegost). C'est Lysithoé qui est sortie victorieuse de cette épreuve.

Après la présentation de nos alliés du Camp de l'Unité (Einheit) nous sommes partis faire nos manoeuvres afin d'aguerrir les nouvelles recrues. Nous avons même pu cette année permettre à nos mages de nous montrer les sorts auxquels nous pouvions être confrontés sur le champ de bataille. Lors de cette présentation, nous avons alors un messager de la Feste der Vielfalt (notre groupe dans le camp de l'Unité) qui vient nous indiquer que les troupes partent en direction du portail pour aller de l'autre coté, dans le monde Miroir.

Après une rude bataille, fatiguante mais ne causant que peu de blessés dans nos rangs, Jacques de Idou est venu en personne nous remercier pour cette épique bataille qui nous a permis de passer dans le monde miroir. Nos soldats ont ensuite à nouveau prouvé leur valeur, à la taverne, et les nouvelles recrues ont su se montrer également à la hauteur de notre réputation.

Ce monde miroir est toujours aussi austère et déprimant, mais cette fois nous avons l'avantage d'avoir un camp plus spacieux que les années précédentes ce qui semble contenter le capitaine Rancelot et les hommes : nous allons pouvoir survivre dans des conditions plus confortables pour tout le monde.

Début du Second jour

Après le conseil de guerre matinal, notre diplomate Floewin bat le rassemblement, nous annonçant que nous devions être immédiatement sur le pied de guerre. Jacques de Idou venant voir notre préparation (habitué au temps de préparation nécessaire de la Caradoc), il fut reçu "en grandes pompes" par le capitaine Rancelot au réveil. De mémoire de Caradoc, nous n'avions jamais auparavant pu envoyer de contingent si rapidement sur le champ de bataille, même si nous n'avions pas de Panzer. Avec l'aide de nos alliés, nous avons pu sécuriser le rituel du temple de Terra. Kyo Marek, toute nouvelle recrue tirailleur, a gagné son duel contre le Général de la 3e légion de La Glace Noire.

Une fois le rituel terminé, nous sommes rentrés au camp retrouvant les hommes lourds de notre armée qui s'étaient préparés. Après un certain temps, Marvin, second chef de guerre de la Feste der Vielfalt nous a prévenu que nous étions les dernières forces vives du Camp de l'Unité, le reste ayant subit une malheureuse déroute après notre départ sur le champ de bataille, nous devions donc être prudents et prêts en cas de besoin. Notre invité Gluck nous a rapporté par la suite des informations sur les symboles de nos ennemis du Ratio issus du grimoire contenant toute la connaissance de nos alliés de la Feste der Vielfalt sur le Ratio (voir le parchemin sur les Symboles du Doute).

Plus tard dans la journée, une information sur l'arrivée dans les terrains avoisinant de la Glace Noire nous a fait envoyer certains soldats en éclaireurs sur le champ de bataille. Gluck aperçut l'ennemi devant une porte noire. Devant un homme avec de nombreuses lames dans le dos (comme un râteau - semblant être le Heraut de la Colère) s'agenouillait de nombreuses personnes. Pris par sa soif de combat et le dégoût de la scène, il commença à lancer une à une ses chopes en signe de protestation dans la direction de l'homme en question. Son champion s'est alors avancé pour le défendre et à déclenché un duel magique. Gluck l'interpelle alors: "Va pour un duel, est-tu d'accord pour le faire à armes égales: une chope chacun ?" Le champion reste alors silencieux, Gluck prend cela pour un refus, et va au combat. La force du champion l'emporte sur celle de Gluck. Cet acte téméraire bien que se soldant par une défaite en duel a permis de faire se replier la Glace Noire et de faire diversion de sorte que certains explorateurs ont pu assommer les gens sous l'emprise de le Heraut de la Colère stoppant ainsi le rituel qui poussait les gens à s’entre-tuer aux ordres du Ratio. Certains qualifient l'acte de Gluck de "burné", mais cela montre en tout cas que son surnom de "La Chance" est mérité, lui n'étant pas mort.

Après midi du second jour

Vers le milieu de l'après midi, Jacques de Idou est revenu nous demander de nous préparer. Seul le Capitaine Rancelot a respecté l'ancestrale tradition du retard caradocien, ce qui nous a permis d'arriver sur le champ de bataille entre deux assauts ennemis. Un mouvement de la ligne non coordonné avec nos alliés a mis en grand danger les lignes arrières et nous a valu de nombreux blessés lors de la charge de la Mort vivance. Lors de la remise en place de notre ligne, l'un des lieutenant Mort-vivant a désigné notre camarade Kivhengar (également une nouvelle recrue) pour un duel. Ce dernier l'a relevé avec brio, esquivant et parant au bouclier, ses mouvements fluides malgré son armure de Panzer. Sur les encouragements de ses amis de la ligne Kivhengar a réussi à placer un premier coup qui s'est transformé ensuite en pluie de coups, sans laisser respirer son adversaire. Après l'achèvement de son opposant, le reste des morts vivants se sont jetés sur lui et lui ont asséné un mauvais coup en traite dans le dos, l'empêchant de revenir dans la ligne.

Après une bataille longue et acharnée, nous fûmes obligés de battre en retraite, comptant nos blessés. Une fois un peu reposé à l'écart et réunis, le Heraut de la Colère est apparu sur le champ de bataille. Gluck l'a à nouveau provoqué et fut alors grièvement blessé et laissé pour mort. La troupe de Jacques de Idou et les soigneurs de la Feste der Vielfalt l'ont ramené au camp pour lui prodiguer des soins, mais il en reviendra bossu.

Rancelot, notre capitaine, voyant la déroute inévitable, sonna la retraite pour limiter les pertes, laissant Max du Boulet partir à la recherche des blessés laissés en arrière. Cependant, le Baron Thrall refusa de céder et garda le reste des hommes valides pour combattre, ce sans soigneur ni réserve d'eau. Cela nous a valu la perte du Conte Drakus mais à grandement contribué à couvrir notre retraite et minimiser les pertes de nos alliés, ainsi il n'a pas été tenu rigueur au Baron Thrall de son refus des ordres.

Malgré notre déroute, nous avons pu garder les sanctuaires assez longtemps pour que la Feste der Vielfalt soit victorieuse.

Soirée du second jour

Les mages sont ensuite repartis dans la soirée en reconnaissance de l'état des cercles magiques. Ces derniers, malgré leur escorte, est tombée en embuscade avec la Mort Vivance près du trône où se trouvait Terra, affaiblie mais maintenue en vie grâce à la présence dans son corps de l'âme de Exar'Charon, le Seigneur de la Justice. Barelfe voulu la défendre vaillaimment, mais la Mort Vivance eut raison de lui. Nous n'avons retrouvé son corps que le lendemain, mutilé et blessé par ce qui semble être des armes orcs, supposant que la Mort Vivance l'a relevé pour attaqué nos amis. Il a été ensuite honoré par ses frères puis enterré selon les rites druidiques par son apprenti Wolfir

Troisième jour

Après le conseil matinal habituel, la troupe prête est partie avec le reste du Camp de l'Unité. Grièche prit le commandement de ce contingent, devenant ainsi le "Polysergent du matin".

Le Heraut de la Colère arriva ensuite sur le champ de bataille, et il fut pris au dépourvu par Gluck à nouveau, épaulé cette fois par la petite troupe du Soleil Levant, combattants peu orthodoxes qui immobilisèrent le Heraut de la Colère dans une attaque câlin inattendue. Ce fait d'armes leur permis, à Gluck et à la troupe du Soleil Levant de se voir récompenser après la bataille par la Feste der Vielfalt par une nouvelle bannière: la Sturmlanze qui promet d'être un appui futur pour la Compagnie Caradoc.

Pendant ce temps, la voix de l'Ouest est venue nous présenter ses amitiés et à proposé d'assister aux obsèques de Barelfe, notre compagnon tombé au combat la veille. Il a à nouveau souligné notre alliance et nous à invité au Conseil tenus entre campagnes militaires (Jenseit der Siegel - Au delà des sceaux). Il nous a rappelé que le but de l'Ouest est clairement de détuire tous les Anti-Elements.

Le bataillon parti suite au conseil de Guerre arriva sur le champ de bataille pour reprendre un sceau à la Mort Vivance qui l'avait corrompu dans la nuit. Pendant le rituel, la Mort Vivance a attaqué celui-ci en l'encerclant. L'attaque a été repoussée par l'action coordonnée de notre compagnie (alors aux ordres de Grièche), des troupes de Jacques de Idou et de la Bannière Bleue de Terra menée par Kaela.

Grièche eut également à affronter un combattant en combat singulier qu'il a pu par la suite nous raconter:

"C'était au matin du premier jour où j'étais polysergent, alors que nous allions engager le combat avec une ligne de mort vivants éparses tous équipés de marteaux à deux mains, j'eue à peine le temps de donner l'ordre de stopper la marche qu'un orc zombifié titanesque sorti des lignes adverses pour me provoquer en duel. Plusieurs fois je paraît avec peine les puissants coups de son armes dont le poids me fit fléchir le genou à chaque impact mais je pu profiter des ouvertures qu'offrait sa lente démarche pour le lacérer de mon espadon quand finalement je fis chuter mon ennemi je lembrochait sur le sol mettant fin à sa maudite existance!"

In extrémis après la fin du rituel, la Glace Noire chargea de front et la Mort Vivance attaqua à revers. Nero, nouvelle recrue Panzer a été désigné pour faire un duel. La peur au ventre il sorti de sa ligne, intimidé par la rapidité du Morgenstern de son adversaire. Il para quelque coups, en encaisse d'autre dans le dos mais réussi à mettre son ennemi à terre dans un sursaut de rage, et à l'achever, avant de se faire renvoyer dans les lignes par la force des autres ennemis présents.

Dans la soirée du troisième jour, nous avons été rappelés par nos alliés pour aller aider un rituel ayant pour but de séparer de l'avatar de Terra l'âme du Seigneur de la Justice Exar'Charon qui devait être transféré dans un corps artificiel qui avait été créé pour cela.

Nous sommes malheureusement arrivés tard, nos ennemis avaient déjà lancé une attaque mettant à mal les défenses de nos alliés. Le rituel a pu quand même être mené à son terme, mais l'avatar de Terra n'y a pas survécu. Un fragment de son âme à ensuite été emmené à son Autel dans la Feste der Vielfalt pour le ramener dans Mythodea, et ainsi faire en sorte que l'âme de Terra retourne dans le cycle de la vie.

Quatrième jour: la bataille des Quatre Grammes

Suite à la disparition de Terra qui nous a tous affecté, nous nous préparions à la bataille finale. Rancelot galvanisa les troupes et lorsque le Camp de l'Unité préparait ses troupes sur la place centrale, nous attendions non loin de nos quartiers qu'il partent au combat, cela pour éviter à nos troupes de cuire au soleil en armure, ce qui nous valu d'être considéré comme "faisant nos nobles filles" par certains alliés.

Une fois que la troupe fut partie, nous partimes également pour le champ de bataille sous des huées de "Caradoc en retard" de la part des badauds que nous croisions. Cependant, aucun de nos soldats ni notre capitaine ne relevèrent ces remarques, sûrs de notre victoire et de notre place sur le champ de bataille: le fer de lance de Terra: la Bannière noire de son armée.

Arrivés sur le champ de bataille, nous permîmes au Camp de l'Unité de renverser la bataille, repoussant les hordes d'ennemis en présence. Floewin, voyant Marvin, l'un des deux chefs de Guerre de la Feste der Vielfalt, en position délicate au milieu de la mélée, se faisant attaquer dans le dos par trois marteliers de la Glace noire, se jetta sous les coups de ceux-ci, évitant ainsi à nos troupes de se voir démunis de l'un de ses principaux leader.

Une fois l'escarmouche finie et les blessés soignés, le capitaine Rancelot, fier de notre victoire, voulu s'octroyer le privilège de poser son fier séant sur le trône présent alors, malgré les risques. Lors de l'immortalisation de ce moment, une troupe de Glace Noire attaqua par le Sud alors qu'un contingent du Ratio déferla par le Nord.

La Caradoc, alors plus en formation, descenda la colline pour sauver les réserves d'eau des troupes et reprendre ensuite sa formation. Pendant un certain temps, la compagnie fut séparée en deux.

Danil portant la bannière, fut pris à partie par un champion de la Glace Noire voulant le faire plier et voir nos couleurs tomber au sol. Notre camarade ne se laissa pas impressionner et, sans arme ni armure, sachant quel honneur il avait de porter la bannière, chercha une échappatoire, sous les coups du champion qui le poursuivait. A bout de force, blessé et prêt à mourir, il mis genou à terre sous la douleur. Devant tant de bravoure et de courage, le champion l'épargna, criant clairement son respect à notre camarade.

Il serait trop long et compliqué de raconter entièrement cette bataille, beaucoup de choses s'étant produite, comme Nidrale qui fut perdu derrière les lignes ennemies de la Mort Vivance, mais la victoire fut notre et nos alliés ont reconnu, une fois de plus, la force d'impact de nos troupes.

Une fois rentré au camp, Jacques de Idou nous remercia à nouveau pour notre aide et nous rappela le plaisir qu'il a eu à combattre à nos côtés. C'est à cette occation qu'il appris son surnom de "Jacques le Hibou". Le Capitaine Rancelot fit alors un discours mémorable, annonçant sa retraite et laissant la compagnie se dissoudre. Cependant, de nombreux compagnons d'armes firent part de leur souhait de continuer, ce qui décida le capitaine à laisser se faire une passassion de pouvoir pour à une personne qui sera capable de mener nos frères au combat, et qui sera choisie parmis les méritants de la Compagnie, par ses frères et soeurs d'armes.