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Les Patristes sont une communauté de moines [https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme cénobites], localisée dans la région du Ranceval et particulièrement réputés pour leur production de glaires d'abbaye.
[[Category:Religion]]
L'abbé Grouillot est sans doute le moine Patriste le plus connu de nos jours, il fut le précepteur de [[Rancelot]] dans ses jeunes années.
[[Category:Personnage Caradoc]]


==In Nomine Patriste==
Les Patristes sont une communauté de moines [https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme cénobites] localisée dans la région du Ranceval et particulièrement réputés pour leur production de glaires d'abbaye.<br>
L'Ordre Patriste n'a plus de représentant à la cour du Roi depuis la [[Grande Purge]] de 1139 et est dirigé par l'abbé Grouillot qui fut le précepteur de [[Rancelot]] dans ses jeunes années.
[[Fichier:saint_patriste.jpg|vignette|<i>Peinture représentant le supplice de saint Patriste qu'il accueille avec détachement préférant porter son amour vers le sourire ingénu d'un enfant.</i>]]
==Saint-Patriste==
==Saint-Patriste==
Les écrits retraçant la vie de Saint-Patriste le bien nommé sont pour la plupart fort anciens et mentionnent peu de faits remarquables dans son existence. Il est surtout connu par le biais de ses représentations sous les traits d'un moine débonnaire emplie de joie alors même que l'on vient de lui couper la verge. Le quantité d'enluminure dépeignant cette scène qui furent produites à l'abbaye des moines Saint Patristes de Ranceval avant 887 est prodigieuse, mais chute nettement après la découverte de la fabrication des glaires d'abbaye. Quoi qu'il en soit, le fait notable de ce Saint bretonnien est qu'il n'aurait pas saigné lors de son émasculation et qu'il aurait eu ces mots traduits du vieux bretonnien : <q><i> Ken vaguo Prech't ma bout'keu, ja venti me reuchbat la marmouille </i></q> soit <q><i> Qu'ils s'amusent avec le bout qu'ils m'ont pris, je préfère m'occuper des enfants </i></q> ce qui le place comme étant le Saint protecteur des bambins et incarnant l'insouciance de la jeunesse.


[[Fichier:Patriste.jpg|vignette|''[[Saint-Patriste le bien nommé]]'', peinture représentant le Saint protecteur des enfants priant â genoux vêtu de sa seul ceinturon caractéristique, après avoir fait don de sa bure à deux jeunes enfants dans le besoin..]]


[[Fichier:saint_patriste.jpg|vignette|''Peinture représentant le supplice de saint Patriste qu'il accueil avec détachement préférant porter son amour vers le sourire ingénue d'un enfant.]]
==Glaire d'Abbaye des moines Patristes==
[[Fichier:Glaire d abbaye.jpg|vignette|Les glaires d’abbayes sont issues d'un processus de sélection très rigoureux opéré par les plus expérimentés des moines Patristes.]]
Le climat le plus souvent froid et humide de la région de [[Ranceval]] ne permettant pas la culture pérenne de céréales traditionnelles, certains ordres de moines de cette contrée méconnue durent user d'ingrédients de remplacement pour produire les saints breuvages que tout homme de foi est en droit d'attendre en contrepartie d'une vie de dévotion.


Les écrits retraçant la vie de Saint-Patriste le bien nommé sont pour la plupart fort anciens et mentionnent peu de faits remarquables dans son existence. Il est surtout connu par le biais de ses représentations sous les traits d'un moine débonnaire emplie de joie alors même que l'on vient de lui couper la verge. Le quantité d'enluminure dépeignant cette scène qui furent produites à l'abbaye des moines Saint Patristes de Ranceval avant 887 est prodigieuse, mais chute nettement après la découverte de la fabrication des glaires d'abbaye. Quoi qu'il en soit, le fait notable de ce Saint bretonnien est qu'il n'aurait pas saigné lors de son émasculation et qu'il aurait eu ces mots traduits du vieux bretonnien : ''"Ken vaguo Prech't ma bout'keu, ja venti me reuchbat la marmouille"'' soit ''"Qu'ils s'amusent avec le bout qu'ils m'ont pris, je préfère m'occuper des enfants"'' ce qui le place comme étant le Saint protecteur des bambins et incarnant l'insouciance de la jeunesse.
Dans le <i>[[Culinarion]]</i>, son guide des curiosités culinaires de [[Breutonnie]], le chroniqueur-farfouilleur [[Guillaume de Baisenville]] relate l'étonnante découverte que firent les moinillons du couvent des Saint-Patristes en 887, tandis que reclus dans leur cellule pour une histoire de mœurs, ils versèrent le contenu du crachoir de leur chambrée dans la bouche de leur plus jeune compagnon pour s'amuser un peu. Celui-ci au lieu de dégobiller tout de go, afficha un sourire de satisfaction et demanda s'il n'en restait pas un peu au fond du crachoir !


==Glaire d'Abbaye des moines Patristes==
[[Fichier:Glaire dhabaye.jpg|vignette|Les glaires d’abbayes sont issues d'un processus de sélection très rigoureux opéré par les plus expérimentés des moines Patristes.]]
Le climat le plus souvent froid et humide de la Région de Ranceval ne permettant pas la culture pérenne de céréales traditionnelles, certains ordres de moines de cette contrée méconnue durent user d'ingrédients de remplacement pour produire les saints breuvages que tout homme de foi est en droit d'attendre en contrepartie d'une vie de dévotion.
Dans son guide des curiosités culinaires de Bretonnie, le chroniqueur-farfouilleur [[Guillaume de Baisenville]] relate l'étonnante découverte que firent les moinillons du couvent des Saint-Patristes en 887, tandis que reclus dans leur cellule pour une histoire de mœurs, ils versèrent le contenu du crachoir de leur chambrée dans la bouche de leur plus jeune compagnon pour s'amuser un peu.
Celui-ci au lieu de dégobiller tout de go, afficha un sourire de satisfaction et demanda s'il n'en restait pas un peu au fond du crachoir!
En effet, les glaires fermentées dans le bocal en cuivre oxydé, combinées avec les températures et l'humidité des chambres monacales, produisaient une étonnante mixture à la fois âpre et sucrée au léger goût de fruits à coque, ressemblant à un sirop légèrement alcoolisé.
En effet, les glaires fermentées dans le bocal en cuivre oxydé, combinées avec les températures et l'humidité des chambres monacales, produisaient une étonnante mixture à la fois âpre et sucrée au léger goût de fruits à coque, ressemblant à un sirop légèrement alcoolisé.
Ainsi fut découvert la recette des glaires d'abbaye, dont la production allaient croître durant les siècles suivants, alliant parfois des techniques de double ou triple fermentation afin d'obtenir plus de saveur. Seule la texture épaisse et collante peu avenante dudit breuvage allait empêcher sa diffusion en dehors des contrées de Ranceval.
Ainsi fut découvert la recette des glaires d'abbaye, dont la production allaient croître durant les siècles suivants, alliant parfois des techniques de double ou triple fermentation afin d'obtenir plus de saveur. Seule la texture épaisse et collante peu avenante dudit breuvage allait empêcher sa diffusion en dehors des contrées de Ranceval.
Aujourd'hui encore, bon nombre d'amateurs de glaires fermentées vous assureront que blonde, brune ou ambrée, les meilleures glaires d'abbaye sont celles foulées au pied par les moines Saint-Patristes.
 
Aujourd'hui encore, bon nombre d'amateurs de glaires fermentées vous assureront que blonde, brune ou ambrée, les meilleures glaires d'abbaye sont celles foulées au pied par les moines Patristes.
 
==Spécificités du moine Patriste==
Le moine Patriste peut se distinguer premièrement par ses accessoires caractéristiques :
* Une bure de laine à capuchon : de couleur grise en été et brune en hiver, afin que le moine lave son linge deux fois l'an, comme l'a préconisé le <i>conciliabule des lumières</i> en 1124, composé des plus sages [[érudit]]s du Royaume.
* Des pieds propres, que le moine entoure de fine chaussettes de lin propres, placées à leur tour dans des bottines souples de peau d'agnelet ou de chevreau non souillées, ce qui permet au moine de garder une hygiène plantaire impeccable, dans le cas où son abbé lui demanderait d'aller fouler des glaires dans les plus brefs délais (les pénuries de glaires d'abbaye pouvant surgir à tout instant, notamment après les vêpres...)
* Un petit pot à glaires, aussi appelé <i>glairiot</i>, du nom de son créateur : fait de grès feldspathique, d'un bouchon de liège et d'une cordelette de chanvre pour l'attacher au cou du moine, ce petit pot permet à tous de récolter chacune de ses glaires immédiatement où qu'il se trouve sans risquer de tout perdre à cause d'un bête éternuement.
Le moine Patriste se distingue également par son comportement :
* Ne jamais évoquer les plaisirs charnels, mais plutôt orienter les moinillons vers des activités récréatives et insouciantes comme :
** la <i>lutte Breutonne</i> : les deux protagonistes se dévêtissent et s'enduisent le corps de beurre salé en tout confiance avant de tenter de faire choir et de maintenir à terre son partenaire (à ne pas confondre avec la pratique décadente de la <i>Lutte érotique</i> dont la Cité libre de [[Combletrou]] se targue d'organiser les joutes annuelles, attirants des pratiquantes du monde entier, et bon nombre de spectateurs lubriques).
** le <i>Pet-en-bouche</i> : succulente gymnastique qui ravit petits et grands.
 
==Représentants de l'Ordre Patriste==
* L'abbé Grouillot : actuel abbé de Ranceval en [[Beurretagne]].
* Le Père Glairiot : inventeur du petit pot à glaire individuel éponyme. Il finira tristement sa vie de mortel emprisonné à [[Couilleronne]] lors de la [[Grande Purge]] contre les [[Saints Bretonniens]]. Ses derniers jours de captivité sont relatés dans un ouvrage d'[[Alcofribas Nachier]] sobrement intitulé <i> Le père Glairiot </i>.

Version du 13 avril 2020 à 17:40


In Nomine Patriste

Les Patristes sont une communauté de moines cénobites localisée dans la région du Ranceval et particulièrement réputés pour leur production de glaires d'abbaye.
L'Ordre Patriste n'a plus de représentant à la cour du Roi depuis la Grande Purge de 1139 et est dirigé par l'abbé Grouillot qui fut le précepteur de Rancelot dans ses jeunes années.


Peinture représentant le supplice de saint Patriste qu'il accueille avec détachement préférant porter son amour vers le sourire ingénu d'un enfant.

Saint-Patriste

Les écrits retraçant la vie de Saint-Patriste le bien nommé sont pour la plupart fort anciens et mentionnent peu de faits remarquables dans son existence. Il est surtout connu par le biais de ses représentations sous les traits d'un moine débonnaire emplie de joie alors même que l'on vient de lui couper la verge. Le quantité d'enluminure dépeignant cette scène qui furent produites à l'abbaye des moines Saint Patristes de Ranceval avant 887 est prodigieuse, mais chute nettement après la découverte de la fabrication des glaires d'abbaye. Quoi qu'il en soit, le fait notable de ce Saint bretonnien est qu'il n'aurait pas saigné lors de son émasculation et qu'il aurait eu ces mots traduits du vieux bretonnien : Ken vaguo Prech't ma bout'keu, ja venti me reuchbat la marmouille soit Qu'ils s'amusent avec le bout qu'ils m'ont pris, je préfère m'occuper des enfants ce qui le place comme étant le Saint protecteur des bambins et incarnant l'insouciance de la jeunesse.


Glaire d'Abbaye des moines Patristes

Les glaires d’abbayes sont issues d'un processus de sélection très rigoureux opéré par les plus expérimentés des moines Patristes.

Le climat le plus souvent froid et humide de la région de Ranceval ne permettant pas la culture pérenne de céréales traditionnelles, certains ordres de moines de cette contrée méconnue durent user d'ingrédients de remplacement pour produire les saints breuvages que tout homme de foi est en droit d'attendre en contrepartie d'une vie de dévotion.

Dans le Culinarion, son guide des curiosités culinaires de Breutonnie, le chroniqueur-farfouilleur Guillaume de Baisenville relate l'étonnante découverte que firent les moinillons du couvent des Saint-Patristes en 887, tandis que reclus dans leur cellule pour une histoire de mœurs, ils versèrent le contenu du crachoir de leur chambrée dans la bouche de leur plus jeune compagnon pour s'amuser un peu. Celui-ci au lieu de dégobiller tout de go, afficha un sourire de satisfaction et demanda s'il n'en restait pas un peu au fond du crachoir !

En effet, les glaires fermentées dans le bocal en cuivre oxydé, combinées avec les températures et l'humidité des chambres monacales, produisaient une étonnante mixture à la fois âpre et sucrée au léger goût de fruits à coque, ressemblant à un sirop légèrement alcoolisé.

Ainsi fut découvert la recette des glaires d'abbaye, dont la production allaient croître durant les siècles suivants, alliant parfois des techniques de double ou triple fermentation afin d'obtenir plus de saveur. Seule la texture épaisse et collante peu avenante dudit breuvage allait empêcher sa diffusion en dehors des contrées de Ranceval.

Aujourd'hui encore, bon nombre d'amateurs de glaires fermentées vous assureront que blonde, brune ou ambrée, les meilleures glaires d'abbaye sont celles foulées au pied par les moines Patristes.

Spécificités du moine Patriste

Le moine Patriste peut se distinguer premièrement par ses accessoires caractéristiques :

  • Une bure de laine à capuchon : de couleur grise en été et brune en hiver, afin que le moine lave son linge deux fois l'an, comme l'a préconisé le conciliabule des lumières en 1124, composé des plus sages érudits du Royaume.
  • Des pieds propres, que le moine entoure de fine chaussettes de lin propres, placées à leur tour dans des bottines souples de peau d'agnelet ou de chevreau non souillées, ce qui permet au moine de garder une hygiène plantaire impeccable, dans le cas où son abbé lui demanderait d'aller fouler des glaires dans les plus brefs délais (les pénuries de glaires d'abbaye pouvant surgir à tout instant, notamment après les vêpres...)
  • Un petit pot à glaires, aussi appelé glairiot, du nom de son créateur : fait de grès feldspathique, d'un bouchon de liège et d'une cordelette de chanvre pour l'attacher au cou du moine, ce petit pot permet à tous de récolter chacune de ses glaires immédiatement où qu'il se trouve sans risquer de tout perdre à cause d'un bête éternuement.

Le moine Patriste se distingue également par son comportement :

  • Ne jamais évoquer les plaisirs charnels, mais plutôt orienter les moinillons vers des activités récréatives et insouciantes comme :
    • la lutte Breutonne : les deux protagonistes se dévêtissent et s'enduisent le corps de beurre salé en tout confiance avant de tenter de faire choir et de maintenir à terre son partenaire (à ne pas confondre avec la pratique décadente de la Lutte érotique dont la Cité libre de Combletrou se targue d'organiser les joutes annuelles, attirants des pratiquantes du monde entier, et bon nombre de spectateurs lubriques).
    • le Pet-en-bouche : succulente gymnastique qui ravit petits et grands.

Représentants de l'Ordre Patriste

  • L'abbé Grouillot : actuel abbé de Ranceval en Beurretagne.
  • Le Père Glairiot : inventeur du petit pot à glaire individuel éponyme. Il finira tristement sa vie de mortel emprisonné à Couilleronne lors de la Grande Purge contre les Saints Bretonniens. Ses derniers jours de captivité sont relatés dans un ouvrage d'Alcofribas Nachier sobrement intitulé Le père Glairiot .

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