Combletrou

De Caradoc
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Combletrou la Cité Libre

Grand•e• Cit•é• portuair•e• du Pays Autarqu•e•, Combl•e•trou b•é•n•é•fici•e• d'un r•é•gim•e• dit d•e• « Cit•é• libr•e• » •e•n c•e•la qu•e• l•e•s lois •e•t la hi•é•rarchi•e• politiqu•e• diff•è•r•e•nt du r•e•st•e• du Grand Duch•é•.

(La phrase qui précède a été rédigée en écrit officiel de Combletrou, où la lettre « e » est considérée comme seule lettre féminine de l'alphabreut et du fait de son caractère minoritaire est reconnue sacrée et doit être séparée de l'oppression des autres lettres par un cercle féminin protecteur, aussi appelé « trou » dans notre alphabreut. Pour une meilleure lisibilité, le reste des textes sera rédigé en nouveau breutonnien d'écriture. Merci pour votre compréhension).

Le pouvoir du Duc y est quasiment absent et seul le Roi a une autorité supérieure au conseil de la ville qui doit par ailleurs renouveler son allégeance tous les 11 ans.

À la tête du conseil de Combletrou se trouve la première Matriarche de la Cité : la redoutable Spartasuce l'Insoumise.

Fondation

L'histoire de la fondation de la Cité est relativement floue. Certains érudits prétendent qu'il y a fort longtemps existait le petit village de Con-le-trou, qui correspondrait aujourd’hui au quartier haut de la Cité actuelle. Ce village se serait agrandit au fur et à mesure des travaux d'assèchement du marais de Goddouille et de la création du grand lac de Verturée.

Mais au-delà de la modification géogrophique du lieu, c'est bel et bien l'arrivée d'un personnage emblématique au début du XIème siècle qui forgea le caractère singulier de la future Cité de Combletrou.

Si ça véritable identité n'a pas pu être précisément établie, on parle d'une guerrière conquérante à la chevelure « enflammée » cherchant à forger un empire à son image. De par sa vraisemblable expérience martiale et ses talents de meneuse de femmes, elle parvint rapidement à obtenir l'adhésion des habitantes, et le conseil des anciens du village fut tôt fait d'être remplacé par une assemblée de femmes aux revendications aussi étranges que véhémentes.

Politique

Religion

Les habitantes de Combletrou et les populations alentours vénèrent une ancienne déesse de la terre du nom de « Ranya ».

Ranya la Déesse-Mère

On ne comprend pas bien si Ranya a créé le monde ou si elle est le monde elle-même, mais cela semble n'avoir que peu d'importance pour ses adeptes. On ne représente que son ventre sur lequel repose ses deux mains apaisantes et jamais son visage. Ce symbole est nommé le « Ventre-Monde ». Ranya aurait vogué des millénaires dans l'immensité céleste qui l'entourait avant d'être heurtée violement par la queue d'une météore enflammé, appellé « Mâlum », le corps caverneu céleste. De cette terrible collision, Ranya gardera un profond ressentiment contre Mâlum et engendrera son enfant, « Ranyanya » la fille-mère.

Ranyanya la Fille-Mère

Ranyanya parcoura le ventre-monde de sa mère et suivra ses enseignements bénéfiques et justes avant que celle-ci ne s'assoupisse quelques temps pour un repos bien mérité.

Livrée à elle-même pour la première fois, Ranyanya grandit en explorant sagement les vastes contrés du ventre-monde. Mais elle grandi et devint pubère et alors Ranyanya découvrit à son tour son incroyable force créatrice en libérant le sang-fertilisateur de son propre ventre. Autant apeurée qu'émerveillée par la vue de ce flot de liquide sortant de son corps, elle remarqua qu'autour des sillons creusés dans la terre émanait alors de jeunes pousses grandissant rapidement pour devenir des arbres, et que très vite à l'abris de leurs ramifications apparurent de petits êtres faits de chaire comme elle, mais très différents par leur aspect, leur taille, et leur pelage ou plume et leur couleur. Amusée par cette faune et émerveillée par la flore qu'elle avait créée, elle continua de laisser couler son sang, le laissant se rependre sur le ventre-monde, traçant des formes courbes et harmonieuses de ce qui allait devenir des forêts et des jungles, des plaines et des savanes... De ses pieds elle creusa des fossés et façonna des monticules qu'elle recouvrit de sang ; il en découla les mers, les lacs et les montagnes. Ranyanya ne s'arrêta qu'une fois le ventre-monde entièrement recouvert, et elle contempla alors ce qu'elle venait d'engendrer. Elle fut prise de l'envie de réveiller sa mère pour lui montrer fièrement sa création, mais elle avait tant saignée qu'il lui fallait elle aussi se reposer, avec la satisfaction d'avoir accompli ce pour quoi elle était faite, tout comme sa mère l'avait fait avec elle.

L'éveil ou la perversion de Mâlum

Où Ranyanya découvre que l'on a profité de son endormissement pour creuser son ventre et voler son sang.

Durant son sommeil, Mâlum a finit sa course céleste sur le ventre-monde et a conquis toutes les espèces, il a utilisé le sang-fertilisateur qu'il a volé pour créer des êtres brutaux et vils à son image.

Le réveil de la mère, le Sangluge

Effondrée, Ranyanya réveille alors sa mère pour lui raconter la tragédie qui s'est déroulée durant leurs sommeils. Ne pouvant combattre Mâlum et sa progéniture à elles seules, elles décident de se sacrifier en recouvrant le monde de leurs sangs, dont sortira alors un peuple assez nombreux et fort pour ramener l'harmonie voulu de leurs créations mutuelles.

Ce sacrifice est appelé le Sangluge : quand le ventre-monde fut recouvert par les sangs purificateurs pour que jaillisse à nouveau un monde bénéfique. Mais avant de sombrer sous les flots, Mâlum eut l'idée de répandre lui aussi sa semence brûlante. Ce mélange engendra une croute d'où rejaillirent certaines des espèces animales et végétales d'antan, mais surtout en créa deux nouvelles : les Mâlains, stupides, paresseux et brutaux rejetons, et les Famèlines, gracieuses, douces et délicates créatures pleines de sagesse.

Malheureusement, la corruption du sang par la semence eut un terrible effet sur les deux peuples : l'un et l'autre devaient à nouveau mélanger leurs fluides pour pouvoir continuer à exister. Les Mâlins ne voulurent évidemment pas prendre part au nouveau processus de création autrement que s'il leur était agréable de verser leur semence. Résignées, les intelligentes Famèlines acceptèrent donc de recueillir la semence en elle et de recréer des êtres en leur propre ventre, tantôt Mâlains, tantôt Famèlines.

C'est ainsi que les croyant de Ranya et Ranyanya explique la nature complexe et différentes des hommes, descendants des Mâlains, et des femmes, descendantes méritantes des Famèlines.

Certaines personnes pensent que la Déesse-Mère et sa Fille-Mère reviendront lorsque les descendants des Mâlains auront été totalement assagit par l'emprise pleine de sagesse des Fâmèlines.

Quartiers de Combletrou

Castrum

Castrum est le quartier noble de Combletrou.

Castrum vient de l'ancien non de Con-le-trou, du temps où les antiques Gromains peuplaient la région.

Vasequette

Vasequette est le quartier du port marchand, où les maitresses des ventes négocient âprement les prix des marchandises lors de terribles combats d'en-chaires.

Ligate

Ligate est le quartier du marché aux esclaves, sous la houlette de la matriarche Donnah « Trompe », qui tue elle-même les esclaves invendus en leur laissant croire qu'ils auront une chance de lui échapper.

Mœurs

Castes

Les Matriarches

Les Briseuses d'hommes

Les Glandiatrices

Spécialités

  • La Lutte érotique : discipline de combat dont le championnat a lieu tous les ans et attire les pratiquantes du monde entier. La participante victorieuse est nommée « Princesse de Combletrou » pour une année et peut faire une requête à la Matriarche Suprême de la Cité que celle-ci ne pourra refuser.
  • Le Sifflotin : il s'agit ni plus ni moins d'un sifflet en bois servant à appeler les hommes au bon vouloir de sa porteuse pour l'exécution des tâches ménagères ou d'une envie impulsive.
    Tout homme doit reconnaitre le son du sifflotin de sa maitresse, et accourir immédiatement.