Discussion:Guillaume de Baisenville

De Caradoc

J'ai modifié sa période d'activité. Il faut que Guillaume ait été contemporain de la Grande Purge et de Caradoc.

Le début est à reprendre pour en faire un récit à ajouter à sa page :

Il est né en 1103, a étudier longtemps les ouvrages au Mont Saint-Missel et devant les contradictions de ses lectures, décide de battre le pavés et les chemins boueux afin d'aller voir de ses propres yeux ce qu'il en est du vrai monde et de par son érudition, de couper court à certaines superstitions et croyances sans fondement. (Passe plus de 20 ans à étudier et commence à parcourir le pays à 33 ans soit en 1136).

Lorsque la Grande Purge débute en 1139, il accueille avec enthousiasme dans un premier temps ce changement radical des mœurs qui est sensé apporter la lumière au peuple face à ce qu'il considère être des croyances tout à fait abjecte. Il faut dire qu'à l'époque il est en vadrouille dans le Gras-Queunelles et sa visite de l'abbaye de Saint-Vergeron l'a profondément dégoutté. Il pense même à faire bonne figure pour la cause de la Purge Divine en projetant d'incendier les lieux de culte à Saint-Vergeron de la région.

Finalement, préférant se salir les sandales plutôt que les mains, il monte à Couilleronne pour proposer sa vision de la religion aux instigateurs de la Purge.

Mais au lieu de trouver des auditeurs éclairés à même de partager ses points de vue, il se heurte à d'obscurs zélés de la Dame, avide de récupérer butins et trésors amassés par les petits cultes des Sains Breutonniens qu'ils combattent avec violence.

Guillaume s'en offusque dans plusieurs réunions publiques et alors accusé d'hérésie, torturé et emprisonné plusieurs années. Durant sa captivité, on le contraint à signer des missives dans lesquelles il doit demande à son ancienne congrégation de livrer les reliques des Saints conservées au Mont Saint-Missel. Il est à nouveau jugé et acquitté à la Libération en 1145 et retourne alors en Morvandie.

Après de chaleureuses retrouvailles avec ses frères de Saint-Missel, il émet plusieurs rapports critiques quant à la restitution de certaines reliques, en accusant même des ecclésiastes hauts placés d'avoir préféré revendre aux plus offrants de nombreux objets pour leur enrichissement personnel.

La réponse ne tarde pas et Guillaume se retrouve à nouveau au cachot, soumit à nouveau à la torture, accusé d'inciter à une nouvelle Purge des petits cultes breutonniens...

À force de supplices persuasives, il rentre dans le droit chemin et est libéré au bout de trois ans, en 1148.

Ne sachant quoi faire de son érudition, il reprend son tour de Breutonnie qu'il avait interrompu au début de la Grande Purge mais en délaissant la religion pour ne s'intéresser cette fois qu'aux Arts culinaires qu'il juge moins dangereux.

Il termine le premier tome du Culinarion en 1151, en hommage posthume au Chevalier Caradoc dont il a noté les riches connaissances durant leurs nombreux entretiens et banquets.

Ayant juré de ne plus s'occuper de questions religieuses, il ne prend pas part au mouvement des Jambons rouges mais il est certain que le succès du Culinarion joua un rôle important dans les prises de position des nobles quant la canonisation de Saint-Caradoc.

Guillaume entreprend un nouveau tour de Breutonnie pour le deuxième tome du Culinarion, qui englobera cette fois les recettes des sept Gras-Duchés. Cet ouvrage très ambitieux est finalement achevé après plus de douze années de recherches, soit en 1164 ! Des rumeurs à l'époque parlent d'un séjour de pas moins de trois années à Branle-île, localité pourtant peu réputée pour ses traditions culinaires, à l'exception de certaines tartes à la viande...

Alors que le deuxième tome se diffuse lentement dans le pays du fait des problèmes rencontrés pour copier et relier cet imposant ouvrage de près de 800 pages, ce sont les traductions du premier tome qui valent à Guillaume des invitations dans plusieurs cours d'autres royaumes du vieux monde. L'idée d'un troisième tome du Culinarion, traitant des recettes culinaires des Restes du monde ne se fait pas attendre, et tel un ballotin, Guillaume reprendre la route, cette fois-ci sous escorte, payé et entretenu lors de son voyage par les souverains qui le convient tout à tour.

Il parcoure alors les royaumes à l'Est de la Breutonnie, se refusant à visiter la malfamée Albion malgré les cadeaux et recettes qu'on lui envois pour l'appâter.

En 1168, alors qu'il est déjà à plus de 500 pages de notes pour son nouvel ouvrage, il reçoit une missive d'importance l'invitant à la cérémonie d'intronisation du Culinarion comme ouvrage sacré en l'abbaye du Mont Saint-Missel. Tiraillé entre sa volonté sa volonté de terminer son troisième tome et la reconnaissance de son œuvre par ses pairs, il décide finalement d'interrompre son voyage pour rentrer en Breutonnie.

Alors qu'il est enfin arrivé à la prestigieuse abbaye, un frère cuisinier lui demande avec quel plat il aimerait se rassasier. Guillaume tend alors une des seules recettes d'Albion qui semble digne d'intérêt : une soupe de croupions de coquatrix (« cuckatrix ass sup » en langue originelle). Fort malheureusement, la recette omettait de mentionner qu'il fallait un double exorcisme des croupions, l'un avant la cuisson, l'autre après, et le brave Guillaume de Baisenville, bien qu'il sembla apprécier le plat servi, mourut d'une indigestion dans son sommeil. Il fût trouvé étendu sur son lit, une bouteille de piket en main, le ventre extrêmement gonflé et les tempes encore brûlantes de fièvre, à quelques heures seulement de la cérémonie. Les érudits qui enquêtèrent sur son cadavre comprirent qu'un œuf de coquatrix se développait en lui, bien au chaud dans ses entrailles et risquait d'éclore à tout moment. Il fût alors décidé de procéder aux obsèques de Guillaume en même temps que la cérémonie d'intronisation du Culinarion. N'ayant pas le temps de réaliser un gisant d'après son cadavre, les sculpteurs de l'abbaye eurent l'ingénieuse idée de verser une épaisse couche du plomb fondu sur le brave homme, recréant par la suite les détails manquants d'après les quelques portraits qu'on avait de lui. De nos jours encore, le gisant de plomb de Guillaume de Baisenville sert toujours de support au magnifique exemplaire du Culinarion du Mont Saint-Missel et les chanceux qui seront autorisés à le voir noteront que son ventre rond n'a pas bougé.

Thomas :

J'ai toujours dans l'idée de développer un jeu bouffe-cuisine-alchimie pour relier notre BG, Saint Caradoc et les règles de jeu. Dans cette idée, j'ai dans la tête une sorte de quête liée à un quatrième Tome du Culinarion (CF la page dudit Culinarion) qui pourrait faire le lien entre tout ça. En parler dans la bio de Baisenville peut être?

Oui tu as raison, j'ai oublié de parler du Culinarion de Guerre ! Je vais rajouter ça ! --Alban (discussion) 26 avril 2021 à 17:05 (CEST)