Maladies Breutonniennes

De Caradoc

Liste des principales maladies et afflictions les plus courantes en Breutonnie, la n°7 va vous épater.

La Croûte :

Maladie de peau. L'épiderme sèche, craquelle et s'épaissit pour devenir semblable à des croûtes de pain rustique. Les parties atteintes bénéficient certes d'une protection contre le percement ou les coupures, mais le malade est vite contraint à se badigeonner régulièrement d'huiles et d'onguents sous peine de démangeaisons poussant à la folie.

On parle également de cas de cannibalisme lors de période de famine où les malheureux atteints par la croûte se serait fait dévorer les avant-bras ou autres parties visibles...

Citation : « Je vais te bouffer la croûte jusqu'à plus faim... »

La Gougoutte :

Inflammation des articulations des membres inférieurs et supérieurs.

Pour allier l'utile au désagréable, la diarrhée brûlante peut servir à attiser un foyer ou se réchauffer les menottes si l'on oublie pas de garder une certaine distanciation par rapport aux embruns ardents.

La Diarrhée brûlante :

Gênante et odorante. Bon nombre de chevalier se sont retrouvé cul-nu en plein champ de bataille après une courte diarrhée brulante, leurs selles ayant complètement troués gambison, cote de maille et autres tabards.

La Diarrhée hurlante :

Aussi appelée « Colique Frénétique ».

La Cariberite et la Caripette :

Trouble disgestif transformant rapidement les aliments en gaz soufrés et autres bouillies fécales.

La Rougignole :

Ou maladie du pochtron, maladie de la poche de vin : inflammation des tissus du visage avec création de poche de rétention de vinasse sous la peau.

La Brungeole :

La Bandémie :

Terrible affliction qui se repend souvent au sein des régiments isolés de soldats et donc le pic est atteint généralement à l'approche d'un bordel, puis disparait généralement quelques minutes après.
Branle-île au large des côtes de la Queutardie est souvent citée pour ses terres hospitalières et curatives en cas de bandémie, ou encore, de façon plus confidentielle, le couventin des innocentes de Sainte-Nitouche en Chiampagne.

La Chibrole :

Maladie de la petite verge : le malade voit son appendice rétrécir et se dessécher jusqu'à ressembler à la mèche d'une chignole de menuiserie.

La Gaufre-bleue :

La Ruminable :

Trouble du comportement qui pousse la personne atteinte à ressasser sans cesse les mêmes complaintes et à se nourrir du mauvais ressenti qu'il a sur les autres.

La Vitiligale :

Ou maladie des anges : dépigmentation de tout ou partie de la peau.

La Verjule :

Maladie de peau recouvrant la verge de gros bubons suintants qu'il est préférable de percer et de laisser sécher. On précise souvent si c'est une « petite » ou « grande » verjule en fonction de la taille du membre concerné.

Colporter la rumeur que des aristocrates entretiendraient des réseaux de jeunes hommes atteints de la grande verjule est considéré comme une basse attaque envers notre bonne noblesse breutonnienne et passible de justes châtiments.

La Rouillolle :

Maladie magique faisant sécréter une sueur acide qui oxyde et ronge même les meilleures armures.

La Fistite :

Ou maladie du poing-levé : le malade ressent une irrésistible envie de lever le poing quelles que soient les circonstances, allant de la simple gêne ou incompréhension lors d'une conversation jusqu'à des conséquences dramatiques lors d'un combat par exemple.

L'Hacherpès :

Maladie du langage, le malade commence chaque phrase par un lâcher d' « Hacherpet » des plus désagréable avant de déverser billevesées et propos incompréhensibles... L'attitude la plus correcte à adopter face à ce genre d'individu grossier est de tourner les talons car il semble impossible de leur faire comprendre que l'hacherpès est une désastreuse affliction.

Citation : « Hacherpet, mai cé validay orgaaa skeu tudi ? » (Kandaulya 2014)

La Broncoullite

Surnommée la « bronchite de l'entrejambe », la broncoullite est une maladie fort gênante affectant la zone du bas ventre. Les symptômes les plus flagrants sont des spasmes répétés des organes reproducteurs, parfois accompagnée d'une toux grasse caractéristique s'échappant plus ou moins douloureusement avec expulsion de sécrétion par les orifices dédiés.

Un récente réforme sémantique tend à distinguer la broncoullite chez les individus mâles et femelles. Aussi, chez les beau sexe, il convient dorénavant de parler de « bronclite ».