Ranceval
Petite seigneurie de Breutagne.
Histoire
Les plus anciens ouvrages de l'abbaye de Saint-Patriste en Ranceval sont formels, autrefois le fief se nommait Ronceval
et était réputé pour son bon cidre de ronce et de pomme. Saint-Patriste lui-même semblait apprécier ce breuvage qu'il faisait goûter aux enfants, dans la plus pure insouciance le caractérisant. Nous savons bien évidement depuis, qu'il est nettement préférable de faire boire de la bière aux enfants car c'est une boisson qui rend les garçonnets forts et les fillettes appétissantes.
Mais la vie de cette contrée paisible et sans ambition prend une tournure plus tragique lorsque débute en l'an 1008 la construction du Mont Saint-Missel que se disputeront longtemps les Grands-Duchés de Breutagne et de Norwandie.
Durant les dix premières années de la construction des fondations de l'abbaye, deux routes servent à acheminer les matériaux et les bâtisseurs, celle dite d'Émeraude et celle dite de Nacre permettant l'approvisionnement respectif depuis la Breutagne et la Norwandie. Mais à peine le socle de la construction fut-il terminé qu'un inquiétant phénomène d'envasement de la route d'Émeraude fut constaté, ralentissant considérablement les transits de matériaux et donnant un net avantage au Grand Duché de Norwandie quant à l'avancement des travaux. Il fut alors décidé que la vase envahissant la route d'Émeraude soit déplacée à l'embouchure de la rivière du Ronceval, enlisant de ce fait l'île aux ronces.
In Nomine Patriste
Le Ranceval est la contrée de l'abbaye de Saint-Patriste, Saint-Breutonnien peu répandu en dehors du duché de Breutagne, présenté comme le protecteur des enfants et de l'insouciance qu'on leur attribut. Mais le manque de renommée du culte de Saint-Patriste fut sans doute salutaire car l'abbaye fut totalement épargnée lors de la triste période de la Grande Purge Divine
et servit même à mettre à l'abri bon nombre de reliques d'autres cultes.
Le Mont Saint-Missel
On ne présente plus le plus grand lieu de pèlerinage de Breutonnie. Sa construction enlisa complètement la vallée et modifia durablement la faune et la flore, en plus d'en appauvrir grandement la fertilité des sols.
La route d'Émeraude
L'île Rance
Étang de Rance l'eau
Le Gallo-Rance
Le patois local se nomme le Gallo-Rance, il se distingue par des sonorités tantôt plus prononcée ou parfois absente. Ainsi le cidre se prononcera "Cid'" ce qui valu quelques énervements au Chroniqueur-farfouilleur Guillaume de Baisenville lors de ses pérégrinations gastronomiques. Il est par exemple raconté en annexe du Culinarion qu'après un temps d'attente interminable dans une taverne pourtant réputée du Ranceval, au lieu de recevoir le simple carafon de Cidre qu'il pensait avoir commandé, on lui amena un copieux plateau d'hydre meunière avec ses sept têtes coupées...
Spécialités culinaires
Ces descriptions et recettes sont pour la plupart extraites du Culinarion, merveilleux ouvrage du Chroniqueur-farfouilleur Guillaume de Baisenville.
Les Glaires d'abbaye des moines Patristes
Le limaçon
Le cidre de ronce
Le cidre rance
La sol truffière, ou poisson glaireux
Le scargouli
Le scargouli est un escargot sauvage à coquille molle du Ranceval. Il se chasse à pied, même en titubant.