« Sulpice d'Episcomonte » : différence entre les versions

De Caradoc
mAucun résumé des modifications
m (Améliorations)
Ligne 7 : Ligne 7 :


==Sulpice d'Episcomonte==
==Sulpice d'Episcomonte==
Le père de Sulpice était forgeron, un peu trop porté sur la boisson depuis que sa femme avait trouvé la mort en lui donnant un fils. N'ayant plus le cœur à l'ouvrage, il s'endetta et perdit sa forge. Il entra alors au service d'un seigneur d'Armorique pour éviter la prison.
Le père de Sulpice était forgeron, un peu trop porté sur la boisson depuis que sa femme avait trouvé la mort en lui donnant un fils. N'ayant plus le cœur à l'ouvrage, il s'endetta et perdit sa forge. Pour éviter la prison, il entre alors au service d'un seigneur d'Armorique qu'on disait fort sévère, [[Seigneur Le Guellec|Messire Guylian Le Guellec]], dit le chardon d'Armorique. Son fils Sulpice reçu une instruction militaire en échange d'au moins vingt années de service envers son seigneur. L'enfance et l'adolecence de Sulpice furent austères mais ce n'était pas si mal pour un fils de forgeron alcolique...


Son fils Sulpice reçu une instruction militaire en échange de d'au moins vingt années de service. Il fut durement blessé lors d'une joute à l'épée face à son seigneur.
D'un comportement docile et résigné, Sulpice obtint la confiance du capitaine de la garde et fut promut sergent, ce qui devait faire la fierté de son père. Malheureusement, le seigneur eut vent de cette promotion inespérée pour un tel roturier et décida qu'il lui donnerait lui-même une petite <q> leçon </q> d'escrime lors d'une joute à l'épée. Mais la démonstration tourna vite à l'acharnement, la différence de niveau entre les deux hommes n'était pas évidente ce qui mit rapidement en colère Messire Le Guellec qui voulait à tout prix dominer le nouveau Sergent. Sulpice ne fit que se défendre mais subbit les assauts frénétiques de son seigneur et fut durement blessé par les touches les plus sales qu'on ait pu voir lors d'une joute en [[Breutagne]]...


Il fut envoyé au monastère d'Episcomonte pour se faire soigner, endettant un peu plus son géniteur. Là-bas, il apprit à lire et à écrire et reçut quelques bribes d'enseignement religieux, et fut particulièrement en accord avec les préceptes de Saint-Caradoc.
Le pauvre Sulpice fut alors envoyé au monastère d'Episcomonte pour se faire soigner, endettant un peu plus son géniteur. Là-bas, il apprit à lire et à écrire et reçut quelques bribes d'enseignement religieux, et découvrit qu'il était particulièrement en accord avec les préceptes de [[Saint-Caradoc]].


Remis sur pied après huit mois de convalescence, Sulpice, préférant s'éloigner du dangereux seigneur, demanda à rejoindre la compagnie Caradoc, une compagnie mercenaire récemment créée au service du Seigneur Le Gellec et dont le patronyme lui faisait espérer un meilleur traitement. Mais le moment était on ne peut plus mal choisit : la Compagnie Caradoc venait d'être mise au arrêt, accusée d'avoir désobéit, mis à sac une abbaye et d'en avoir volé la précieuse relique.
Remis sur pied après huit mois de convalescence, Sulpice, préférant s'éloigner du dangereux seigneur, demanda à rejoindre la compagnie Caradoc, une compagnie mercenaire récemment créée au service du Seigneur Le Gellec et dont le patronyme lui faisait espérer un meilleur traitement. Mais le moment était on ne peut plus mal choisit : la Compagnie Caradoc venait d'être mise au arrêt, accusée d'avoir désobéit, mis à sac une abbaye et d'en avoir volé la précieuse relique.


==Le supplice de Sulpice==
==Le supplice de Sulpice==
Sulpice fut donc contraint de rester aux ordres du seigneur qui mit dans la balance le fait que désormais, son père travaillerait les fers au pied, ne recevrait plus de salaire et que ses repas seraient déduis de la solde de son fils afin qu'il ne lui prenne pas l'idée de déserter. Bien malgré lui, il participa à certains interrogatoires visant à faire avouer aux mercenaires le lieux où ils avaient caché la relique volée. Dégouté par sa condition, il préférait parfois assommer les malheureux de ses poings pour écourter leur calvaire. Il n'est pas dit que la fuite miraculeuse de plusieurs dizaines de mercenaires une nuit où il était de garde ne soit pas un peu de son fait... mais tous les Caradociens n'eurent pas cette chance et une quinzaine de <q> compagnons </q> restants succombèrent à la torture, mais sans jamais révéler l'information recherchée.
Sulpice fut donc contraint de rester aux ordres du mauvais seigneur qui mit dans la balance le fait que désormais, son père travaillerait les fers au pied, ne recevrait plus de salaire et que ses repas seraient déduis de la solde de son fils afin qu'il ne lui prenne pas l'idée de déserter. Bien malgré lui, il participa à certains interrogatoires visant à faire avouer aux mercenaires de la Caradoc le lieux où ils avaient caché la relique volée. Dégouté par sa condition, il préférait parfois assommer les malheureux de ses poings pour écourter leur calvaire. Il n'est pas dit que la fuite miraculeuse de plusieurs dizaines de mercenaires une nuit où il était de garde ne soit pas un peu de son fait... mais tous les Caradociens n'eurent pas cette chance et une quinzaine de <q> compagnons </q> restants succombèrent à la torture, mais sans jamais révéler l'information recherchée.


Le supplice de Sulpice s'acheva alors le triste jour de la mort de son père, au début du printemps 1211. Lui rendant visite comme chaque jour au petit matin dans sa geôle afin de lui apporter un michon de pain de la veille et un peu de compote de croûtes de fromage, Sulpice découvrit le corps raidit de son père sur le piteux matelas de paille moisie jonchant le sol. Il s'agenouilla pour prier rapidement la Dame et Saint-Caradoc afin qu'il invite son malheureux père au banquet des défunts et rejoignit les autres soldats comme si de rien était. Il profita alors de partir en mission d'escorte pour prendre la fuite le jour même. Il hésita quant à sa destination ; retourner au monastère d'Episomonte pour entrer dans les ordres lui aurait bien plu, mais le risque d'y être retrouver par Le Guellec était fort. Il partirait donc loin, très loin afin de retrouver pourquoi pas, les rescapés de la Compagnie Caradoc.
Le supplice de Sulpice s'acheva alors le triste jour de la mort de son père, au début du printemps 1211. Lui rendant visite comme chaque jour au petit matin dans sa geôle afin de lui apporter un michon de pain de la veille et un peu de compote de croûtes de fromage, Sulpice découvrit le corps raidit de son père sur le piteux matelas de paille moisie jonchant le sol. Il s'agenouilla pour prier rapidement la Dame et [[Saint-Caradoc]] afin qu'il invite son malheureux père au banquet des défunts et rejoignit les autres soldats comme si de rien n'était. Il profita alors de partir en mission d'escorte pour prendre la fuite le jour même. Il hésita quant à sa destination ; retourner au monastère d'Episomonte pour entrer dans les ordres lui aurait bien plu, mais le risque d'y être retrouver par Messire Le Guellec était grand. Il partirait donc loin, très loin afin de retrouver pourquoi pas, les rescapés de la Compagnie Caradoc.


==1211 la nouvelle Bretonnie==
==1211 la nouvelle Bretonnie==


==1212-1213 la fin de la Moule==
==1212-1213 la fin de la Moule==

Version du 8 juillet 2019 à 16:42

Sulpice d'Episcomonte

Informations :

Nom Sulpice d'Episcomonte
Pseudo Jeff / Garfield
Rôle Panzer Prime
Grade Soldat
Contact

Sulpice d'Episcomonte

Le père de Sulpice était forgeron, un peu trop porté sur la boisson depuis que sa femme avait trouvé la mort en lui donnant un fils. N'ayant plus le cœur à l'ouvrage, il s'endetta et perdit sa forge. Pour éviter la prison, il entre alors au service d'un seigneur d'Armorique qu'on disait fort sévère, Messire Guylian Le Guellec, dit le chardon d'Armorique. Son fils Sulpice reçu une instruction militaire en échange d'au moins vingt années de service envers son seigneur. L'enfance et l'adolecence de Sulpice furent austères mais ce n'était pas si mal pour un fils de forgeron alcolique...

D'un comportement docile et résigné, Sulpice obtint la confiance du capitaine de la garde et fut promut sergent, ce qui devait faire la fierté de son père. Malheureusement, le seigneur eut vent de cette promotion inespérée pour un tel roturier et décida qu'il lui donnerait lui-même une petite leçon d'escrime lors d'une joute à l'épée. Mais la démonstration tourna vite à l'acharnement, la différence de niveau entre les deux hommes n'était pas évidente ce qui mit rapidement en colère Messire Le Guellec qui voulait à tout prix dominer le nouveau Sergent. Sulpice ne fit que se défendre mais subbit les assauts frénétiques de son seigneur et fut durement blessé par les touches les plus sales qu'on ait pu voir lors d'une joute en Breutagne...

Le pauvre Sulpice fut alors envoyé au monastère d'Episcomonte pour se faire soigner, endettant un peu plus son géniteur. Là-bas, il apprit à lire et à écrire et reçut quelques bribes d'enseignement religieux, et découvrit qu'il était particulièrement en accord avec les préceptes de Saint-Caradoc.

Remis sur pied après huit mois de convalescence, Sulpice, préférant s'éloigner du dangereux seigneur, demanda à rejoindre la compagnie Caradoc, une compagnie mercenaire récemment créée au service du Seigneur Le Gellec et dont le patronyme lui faisait espérer un meilleur traitement. Mais le moment était on ne peut plus mal choisit : la Compagnie Caradoc venait d'être mise au arrêt, accusée d'avoir désobéit, mis à sac une abbaye et d'en avoir volé la précieuse relique.

Le supplice de Sulpice

Sulpice fut donc contraint de rester aux ordres du mauvais seigneur qui mit dans la balance le fait que désormais, son père travaillerait les fers au pied, ne recevrait plus de salaire et que ses repas seraient déduis de la solde de son fils afin qu'il ne lui prenne pas l'idée de déserter. Bien malgré lui, il participa à certains interrogatoires visant à faire avouer aux mercenaires de la Caradoc le lieux où ils avaient caché la relique volée. Dégouté par sa condition, il préférait parfois assommer les malheureux de ses poings pour écourter leur calvaire. Il n'est pas dit que la fuite miraculeuse de plusieurs dizaines de mercenaires une nuit où il était de garde ne soit pas un peu de son fait... mais tous les Caradociens n'eurent pas cette chance et une quinzaine de compagnons restants succombèrent à la torture, mais sans jamais révéler l'information recherchée.

Le supplice de Sulpice s'acheva alors le triste jour de la mort de son père, au début du printemps 1211. Lui rendant visite comme chaque jour au petit matin dans sa geôle afin de lui apporter un michon de pain de la veille et un peu de compote de croûtes de fromage, Sulpice découvrit le corps raidit de son père sur le piteux matelas de paille moisie jonchant le sol. Il s'agenouilla pour prier rapidement la Dame et Saint-Caradoc afin qu'il invite son malheureux père au banquet des défunts et rejoignit les autres soldats comme si de rien n'était. Il profita alors de partir en mission d'escorte pour prendre la fuite le jour même. Il hésita quant à sa destination ; retourner au monastère d'Episomonte pour entrer dans les ordres lui aurait bien plu, mais le risque d'y être retrouver par Messire Le Guellec était grand. Il partirait donc loin, très loin afin de retrouver pourquoi pas, les rescapés de la Compagnie Caradoc.

1211 la nouvelle Bretonnie

1212-1213 la fin de la Moule