Frau Spiesse

De Caradoc
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Frau Spiesse

Informations :

Nom Frau Spiesse
Pseudo Sev
Rôle Tirailleuse
Brise-Bouclier
Grade Vétérante
ex-Capitaine (1208)
ex-garde du corps (1210)
Contact Messagerie

« Ah, c'est Rancelot qui t'envoie ? Ben sert donc un verre à Frau Spiesse...

Oué, drôle de nom que mon « dame brochette » hein ?...

Faut dire que je connaissais pas la langue de Zigmar moi, j'croyais que ça voulait dire Cap'taine au féminin...

Hé ouais, c'était y a quelques années, j'avais été désignée Capitaine de la compagnie ! Drôle d'idée oué ?!!

Parce qu'à la base, j'suis que chansonnière... et peu encline au respect de la hiérarchie... surtout quand c'est un gars qu'essaye de me rabaisser tient, j'lui montre vite fait que j'ai du sang d'Nordique dans les veines, des petits poings bien durs et des genoux qui montent rapidement là où ça fait mal. Ah ça, j'aime le « contact » ; dans la rue ou sur un champ de bataille et bien sûr dans les tavernes pour y mettre l'ambiance !

Chansonnière, je l'ai toujours été, alors quand quelques compagnons de beuverie ont eu l'aubaine de monter un spectacle sur la vie de Saint-Caradoc lors de la grand fête d'un village, j'ai pas hésité tu penses ! Ahhh quel chemin on a parcouru depuis cette fameuse Geste de Caradoc... On est devenu une compagnie mercenaire et on a pris comme nom, je vous le donne en mille : Caradoc !!! *Braille*
Bref, ma voix « fluette » permet d'être entendue par tous, et ainsi d'encourager mes compagnons autant que de terroriser mes ennemis... Car ma deuxième vocation c'est bien la castagne, enfin on dit la guerre, ça fait plus professionnel... *Rires*

Bon on a eu des déboires avec ça, notre aventure elle a faillit tourner court quand not' ancien seigneur nous a foutu au cachot pour une sombre histoire de relique qu'on aurait volée ; enfin d'autres vous expliquerons mieux que moi... Ben même que ça nous a emmené loin, parce qu'on s'est libéré-délivré oué, et on est parti loin, loin... On a parcouru les mers sur de pauvres coquilles de noix, allant de la perfide Albion jusqu'aux contrées reculées de Mythodea... Ah si on m'avait dit que j’atterrirai si loin de ma Beurretagne natale, moi la sale petite bagarreuse, ben... Ben j'aurai dit d'accord !!! *Rires*


Ressert-moi donc et un peu plus que tout à l'heure hein, je suis moitié Beurretonne, moitié Vikingher, on fait pas mieux pour tenir l'alcool... J'suis jamais tombé à cause d'la bibine, j'peux même danser tant que j'veux quand j'ai bien bu.
D'ailleurs, lors de notre première campagne sur le continent de Mythodea en 1208, on était que quelques Caradociens venus en éclaireurs et puisqu'on était pas nombreux, comm' j't'ai dit j'avais été désignée Capitaine, eut égard à ma voix qui pouvait être entendu de loin sur un champ de bataille... On faisait camp commun avec d'autres Breutonniens de la Garde de la cuillère qu'on connaissait bien et qu'avait les mêmes couleurs que nous à l'époque, c'était pratique... ou pas en fait... Enfin tout ça pour dire qu'à l'issue d'une bataille, not' bannière commune a été volée par les morts vivants ! Et ils l'ont mise bien en évidence sur les murailles de leur forteresse, pour bien tous nous narguer !...

On pouvait pas laisser ça impuni et on s'est demandé ce qui serait le « meilleur » moyen de la récupérer... On avait entendu dire que des membres du Tonneau Joyeux qui parlaient notre langue allaient « festoyer » en toute discrétion chez nos ennemis, dans leur forteresse putride là, comment qu'elle s'appelle déjà... Douche-crade, enfin c'est comme ça que j'ai retenu le nom. Et donc on a demandé aux gars du Tonneau Joyeux si certains d'entre nous pouvaient se mêler à eux pour rentrer ; comme on parlait tous breutonniens, ces pauvres croûtes de morts-vivants n'y verraient que du feu...

Une fois dans la place, on pensait monter sur les remparts, assommer les gardes du chemin de ronde, et décrocher la bannière pour la faire glisser le long des remparts afin que nos compagnons restés à l'extérieur comme le Baron Trall puissent la récupérer en douceur et le tour était joué... Enfin si toutefois on nous laissait ressortir sans encombre... mais bon ben c'était un risque à prendre hein...

Frau Spiesse dans toute sa splendeur <3


*Bois une bonne rasade*
On est entré comme prévu, mais arrivés dans la forteresse, pas de pot, les remparts étaient presque aussi inaccessibles qu'au dehors, et gardés par d'imposants colosses de la Glace Noire qu'on avait pas vraiment prévus de défier... Tout notre beau plan tombait à l'eau... Ceux du Tonneau Joyeux nous ont conseillés de nous adresser directement à Argus, leur chef, un personnage aussi impressionnant que dangereux, et que nous surnommions la moule à cause de l'armure en os ou écailles bleutées qui lui englobait la tête... Bref, l'idée nous enchantait guère, mais on avait vraiment plus le choix et donc on lui a demandé « audience » comme on dit dans le jargon... Alors on arrive devant lui tout penaud et la 1ère chose qu'il fait c'est de nous demander qui est notre chef évidement. Je deviens blême et mes fidèles compagnons se retournent vers moi en me pointant du doigt et crient « c'est elle !!! »... Ah vraiment, merci ! Quelle idée d'avoir accepté ce rôle !...

Dans un dialecte anglois que je maîtrise approximativement, je lui annonce qu'on est pas du Tonneau Joyeux mais qu'on est des mercenaires de Breutonnie venus récupérer notre bannière... et... qu'on est prêt à faire un duel entre champions pour ça... mais que pour ça faudrait qu'on puisse faire rentrer le Baron Trall qu'est toujours dehors, parce que c'est lui notre champion... voilà, voilà...

Argus se lève de son trône et on craint le pire, il a beau être de la Glace Noire, ces colères sont loin d'être froides !
Il s'approche de nous... Et il nous dit dans un breutonnien parfait « Argus sait tout, Argus voit tout, et Argus parle même votre dialecte... car il a connu une femme de chez vous dans son ancienne vie, une femme d'une île volcanique... Alors détendez-vous, mes gardes vont faire rentrer vos autres compagnons et aller tous prendre des breuvages à la taverne mort-vivante, nous verrons cela plus tard, Argus a à faire... »


*Finit le fond de sa chopine bruyamment*
Bien entendu, on s'est pas fait prier, par chance la bière n'était pas un obscur breuvage nécromantique mais provenait d'une cargaison volée le jour même à des impériaux et je dois dire qu'on s'en souviendra longtemps, entourés que nous étions de mort-vivants qui nous dévisageaient... À l'issue de cette étrange soirée, Argus a réunis tout le monde, morts vivants, glace noire, Tonneau Joyeux... et nous !
On regarde si notre Baron Trall n'a pas ingurgité trop de breuvage, bien que ça puisse parfois lui être favorable comme à Panaverne... Enfin bref, on s'attend à un ou plusieurs duels contre des champions bien mieux préparés que nous et... voilà qu'Argus nous demande à nous les Breutonniens de nous soumettre à une épreuve de chant afin de récupérer notre bannière !!! N'en croyant pas nos oreilles je pense qu'on leur a chanté le pire « Jean petit qui danse » de toute notre carrière de troubadour mais on a vraiment finit par récupérer notre foutue bannière !!!... Comme quoi le pouvoir du chant est immense !!!
Et ma soif aussi... alors rappelle le tavernier !


Du coup cette histoire de chant me rappelle également une autre de nos aventures, c'était en 1207 dans cette maudite île d'Albion où on nous avait envoyés sans trop nous laisser le choix... Bref, il y avait leur concours de chant annuel, et tous les camps y étaient représentés... Alors en tant que compagnie braillarde et assoiffée *regarde sa chopine vide*, on pouvait pas rater ça... On peut dire qu'on a mis un peu d'ambiance avant notre passage, on a jeter du poissons pourris quand ça nous plaisait pas, on a bailler bruyamment quand il y a eu une harpiste et poussé des cris divers et variés quand on comprenait pas les paroles, donc tout le temps en fait...
Et quand ça a été notre tour à nous, on s'est retrouvé à une vingtaine de braves Breutonniens à pousser bien fort une chansonnette choisit pour l'occasion : « le grenadier de Flandres », chanson ô combien paillarde, d'autant plus que cette vilaine contrée était des plus puritaine... Ah ahh!
Ben notre prestation a vachement plu et on a même obtenu le un prix spécial du jury... Comme quoi, le pouvoir de la musique !!!

Hummm, mais ma chope est toujours vide ! Hey, oh ! Revient ! Ma chopine ! J'ai soif ! Ohhhh!!!... »