Guywen du Val Brun

De Caradoc
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Guywen du Val Brun

Informations :

Nom Guywen du Val Brun
Pseudo Mig
Rôle Panzer
Grade Soldat
Contact Messagerie

( Nouveau Perso : Magnus du Val Brun )

Bien qu'issue d'une famille de la noblesse de Breutonnie, Sire Guywen du Val Brun n'adhérait guère aux idées prônées par la hiérarchie féodale, ce qui lui valut évidement bien des déboires car il était de ce fait très mal vu parmi les nobles.

D'un tempérament belliqueux, il se tourna naturellement vers la voix des armes afin de défendre son idéal chevaleresque : n'étaient nobles à ses yeux que les personnes valeureuses et justes quels que soient leurs titres.

Les intrigues de cours avaient donc peu d'intérêt pour lui mis à part le fait de donner parfois une bonne raison de rabaisser un noble prétentieux lors d'un duel. Mais plus que le conflit, Guywen était une personne qui cherchait l'aventure, celle-là qui l’emmènerait loin des frontières étriquées de la noblesse breutonnienne. Il eut vent de la découverte d'un nouveau continent nommé Mythodea par la personne du Baron Rataflüte de Trall qui s'en revenait justement. Celui-ci lui narra les batailles épiques contre des hordes de créatures et les incursions d'armées démoniaques, la construction d'un nouveau monde où tout semblait possible pour qui montrait de la bravoure. Là-bas, il était membre d'une compagnie de mercenaires au passé ombrageux mais qui n'avait que faire des titres de noblesse et où la vaillance primait avant tout, qu'on soit gueux ou bien né, homme ou femme. Cela plut à Guywen qui délaissant sa jeune épouse Jehanne, embarquait l'année suivante pour ce qu'il pensait être le début d'une longue aventure.

Mythodea 1209

Sire Guywen du Val Brun en 1209, apercevant un seigneur Breutonnien mal se comporter avec un porteur d'eau

Guywen s'illustra donc lors de la campagne 1209, tant sur le champ de bataille que lors des retours au camp où il tint la dragée haute aux nobliaux Breutonniens qui avaient établis leur campement non loin du notre. On se souvient d'un terrible duel contre un noble particulièrement hautain qui se termina par un pugilat des plus crasseux, Guywen se faisant un malin plaisir à ramasser des mottes de terre pour frapper son adversaire au visage afin qu'il connaisse au moins une fois dans sa vie la dure condition des paysans...

Malgré ses prouesses martiales indéniables, Guywen décéda cette même année suite à une dramatique tournante de duels alors qu'il avait été fait prisonnier par La Glace Noire. Encerclé par les troupes, il dû combattre un à un de nombreux soldats et champions jusqu'à ce que mort s'en suive, armé de sa seule épée, protégé par son armure et son bouclier, et comptant sur une rasade de sa fiolasse après chaque combattant mis à terre. Bien que personne ne put prétendre à avoir assisté à cette tragédie dans sa totalité, les témoins les plus crédibles relatent que Guywen fit preuve d'une hargne et d'une ténacité hors du commun, qu'il occis pas moins de 18 champions des plus redoutés de La Glace Noire, dont 13 qu'il acheva par décapitation.

Son corps fut retrouvé et enterré à l'orée de la plaine où il perdit la vie. Une petite stèle en pierre, gravée des initiales "V&B" pour "Val Brun" fût posée. Les compagnons rentrants en Breutonnie rapportèrent la triste nouvelle à sa famille et notamment à ses deux frères Guy et Magnus qui décidèrent de rejoindre la Caradoc pour le venger et se recueillir sur sa tombe l'année suivante.

La Théorie de la Fiolasse

L'histoire de la macabre tournante de duels qui eut raison, non sans mal, du preux Guywen du Val Brun, fit couler beaucoup de salive (et d'alcool) chez les piliers de taverne. Une des suppositions qui revint le plus souvent dans les conversations à l'époque fut celle de la théorie dite de « la Fiolasse ».
Tout ceux qui ont connu Guywen de son vivant pourront vous le dire, s'il y a bien un objet dont ce dernier ne se séparait jamais, c'était bien la petite fiole qu'il attachait à sa ceinture. S'il n'y a rien de bien extraordinaire à ce qu'un guerrier porte une fiole pour se désaltérer entre les manœuvres et les combats, c'est plutôt le contenu de ladite « fiolasse » qui fit l'objet de toutes les spéculations...
Sang de dragonne, mucus de troll, potion alchimique ou cuvée royale d'hypocras... La liste des liquides qui se trouvaient prétendument dans la fameuse fiole est plus longue que la sieste d'un Bernardins un lendemain de fête de vendange...
Certains allaient même jusqu'à parler de breuvage démoniaque, de soupe du diable, d'humeurs nécromantiques... Tout était bon pour trouver une explication extérieure à la vigueur du fameux Guywen. On entendit même parler d'une graine ou d'une fève qui ne poussait qu'au Val Brun et qui une fois chauffée et pressée, donnait un jus brunâtre extrêmement riche ; ce qui ne manqua pas d'intriguer grandement ses frères Guy et Magnus. Ceux-ci entreprirent plusieurs entretiens en tête-à-tête lors de la campagne 1210 pour entendre de vive voix ce qu'avaient à dire les fervent défenseur de cette dernière hypothèse...
Curieusement après cela, le sujet disparu rapidement des conversations. Sans doute que tout avait été déjà dit sur à ce propos et qu'il était plus sage de laisser les Val Brun faire leur deuil paisiblement...

Citations

« Peu importe que la chandelle se consume vite, pourvu qu'elle brille fort ! » Épitaphe ajoutée sur la pierre tombale de Guywen du Val Brun, auteur anonyme.

« Cessez vos rumeurs de comptoirs à propos de mon défunt frère, je vous le dis une bonne fois pour toute : sa fiole s'est percée en arrivant sur Mythodea ! »
Magnus du Val Brun emmenant à l'infirmerie un malheureux qui venait maladroitement de se cogner la tête sur un banc lors d'un entretien.