Saint-Caradoc

De Caradoc
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Saint Caradoc

Guerre, ripaille et ritournelle

Saint-Caradoc est un Saint Breutonnien récent, il est le protecteur des guerriers et des troubadours, l'allégorie et le défenseur de la riche cuisine ( riche dans le sens de lourde ).

Il est le plus connu du panthéon Breutonnien des chevaliers du Graal a avoir été canonisé, notamment parce que ces haut-faits ne sont pas uniquement des prouesses guerrières et qu'il est présenté comme étant proche du peuple.

C'est un bon vivant qui sait s'amuser et se remplir le ventre après la bataille et qui goûte également les ritournelles, poèmes et récits plus ou moins véridiques.


La légende veut qu'il livra son premier combat notable alors qu'on lui contestait la propriété d'un chapelet de saucisses lors du siège de fort Mortadelle par le dangereux Calife Noir. Une fois son duel gagné, Caradoc s'empressa de faire cuire l'intégralité de ses saucisses et les engloutit immédiatement. N'importe quel homme normalement constitué serait mort d’asphyxie ou d'indigestion après un tel gueuleton mais Caradoc s'en sorti après seulement quatre jours d'alitement et quelques seaux de déjections diverses. Les mauvaises langues dirent à l'époque que la prise du fort et la reddition du Duc de Mortadelle furent les conséquences directes de l'absence totale de Caradoc lors du siège, alors qu'il avait justement été payé en tant que mercenaire pour diriger les défenses.


Après une vie bien remplie, il meurt d'apoplexie au cours d'un repas à l'âge incroyable de 97 ans, non sans avoir finit son quatorzième dessert à base de pâté en croûte à la couenne de sanglier truffé de raisins à l'Armogniac et de morceaux de figues confites au miel, ce qui auréolera d'autant plus sa légende et qui donnera naissance au courant de médecine appelé le Régime Caradoc .


Sa disciple la plus connue de nos jours reste Sainte-Marie Mamelonne, qui le sauva à bien des reprise, notamment de la déshydratation, lors de la grande traversée du désert de Zobi, lors de sa revanche sur le Calife Noir.


Sire Caradoc, Dame Ginette et leurs enfants.
Un goûter en famille chez Sire Caradoc, Dame Ginette et leurs enfants.

Une vie et une panse bien remplies

Caradoc dans sa vie de simple mortel partageait sont temps entre la recherche de hauts-faits d'armes et les collations copieuses quelque soit l'heure du jour ou de la nuit. D'une générosité forçant le respect, il faisait le bonheur des miséreux partout où il passait car rien ne lui faisait plus plaisir que de voir la mine enjouée des pauvres hères à qui il venait de céder un épaisse tartine au pâté de queue de castor ou un quart de miche de pain de seigle farcie de barde de mouton et de croûtes fromagères. Ce faisant, il eut un succès certain auprès des femmes de basses extractions, au grand désarroi de ses parents et compagnons qui ne voyaient en elles que des profiteuses. Il eut très certainement bon nombre de bâtards mais assurément beaucoup moins que n'ont pu le faire penser l'incroyable quantité de personnes se réclamant de sa filiation après que sa mort fut officiellement annoncée dans tout le royaume de Breutonnie.


Sa seule épouse légitime fut une paysanne quelque peu édentée répondant au doux nom de Dame Ginette « de Vinouille » car c'est de là qu'elle venait. On pouvait dire qu'elle le mena par le saucisson, et que Caradoc en retour la mena par le goulot, car la drôlesse avait le gosier bien pentu. Ils n'eurent pas moins de huit enfants dodus comme des paupiettes et rougeauds comme des jambonneaux qui prirent le patronyme de leur père et eurent eux-mêmes une descendance prolifique ce qui fit perdurer le nom de Caradoc dans la petite noblesse bretonnienne jusqu'à nos jours.

Canonisation

Bien que la nouvelle de sa mort ne fasse que peu de bruit en 1150, la bourgeoisie et les guildes de commerçants des grandes villes rendent tout de même hommage au défenseur de la bonne chère. La nouvelle met environ deux ans avant de se répandre dans tous le royaume. Les premières voix qui s'éleveront pour demander la reconnaissance officielle de ce personnage viendront de la grand-ville de Roann en Beurretagne où quelques troubles commencent même à éclater dans les faubourgs de Roann-Du. Caradoc est alors présenté comme un chevalier du Graal proche du peuple, un héro « en beurre et sans reproche » dont bon nombre se réclame. La noblesse locale n'a que faire de ce personnage et laisse les quelques agitateurs bien connus se lasser de leurs revendications. Bien mal leur en prit car le mouvement grandit en gagnant les campagnes alentours, et les foules se galvanisent en brandissant des jambons bien rouges pour réclamer la reconnaissance de Caradoc comme une figure protectrice du royaume. Un peu partout naissent alors des attroupements de « Jambons rouges » qui partagent entre eux les bons souvenirs plus ou moins réels qu'ils gardent du chevalier Caradoc et leur jambon également. Devant tant de popularité, les nobles, plutôt que de réprimer ces rassemblements de braillards et de bons mangeurs, préfèrent eux aussi se revendiquer de ce Caradoc, et se font bien voir en réclamant qu'il soit canonisé par les plus hautes instances. Les mois passent et pour donner raisons à leurs vassaux, les Gras-Ducs de Gascouillie et de Beurretagne, les deux régions où Caradoc aura le plus séjourné, s'entendent pour demander sa canonisation auprès du Roi. Sept années après la fin de la Grande Purge, l'heure est à l'apaisement et le Roi accède à la demande et proclame alors Saint-Caradoc protecteur des guerriers et des troubadours et incitent les enfants à bien manger ce qu'on leur donne pour devenir fort comme l'était Caradoc.