Chouigneur
« La guerre c'est votre métier,
- le nôtre c'est de vous maintenir en vie (bande d'abrutis)... »
- Credo du chouigneur anonyme
À la guerre nombreux sont les blessés, et sans les chouigneurs de la compagnie, cela ferait bien longtemps que nous ne serions plus...
Leur rôle est bien sûr de soigner tout type de blessures, de la coupure au membre brisé en passant par la pointe de flèche ayant perforé les couches d'armures, mais également de prévenir et de guérir des maladies qui ne sont malheureusement pas rares dans les contrés que nous traversons, sans parler des confrontations avec les immondes créatures infectées par la Pestilence !
Il n'est pas rare que les chouigneurs allient l'utile à l'agréable en acquérant aussi des connaissances en Alchimie ou mieux, en fabrication d'hypocras et de remontant.
Lors des batailles, les chouigneurs sont positionnés en retrait près de la bannière et des porteurs d'eau. Mais plus les combats s'enlisent, plus il est compliqué de rapporter les blessés depuis les premières lignes. Les chouigneurs peuvent donc être amenés à se déplacer à l'avant même si cela les expose aux combats.
L'année 1216 fut marquée, entre autres, par la première venue de deux chouigneurs de l'Ordre monastique des Bernardins qui furent fort appréciés lors du DrachenFest.
Toutefois, certains compagnons se seraient plaints de comportements trop enjoués, tactiles et voire légèrement déplacés de la part de nos bons moines chouigneurs qui, profitant de leur proximité avec les blessés, auraient tenté de fouiller bourses, escarcelles, corsets et besaces, ou bien se seraient attardés à vérifier la bonne santé de parties anatomiques non concernées par les blessures...
De telles allégations diffamatoires envers les Bernardins seront toujours accueillies comme elles le méritent au sein de la compagnie : aussi froidement que les bouderies d'un mage...