« Jean de Comblessac » : différence entre les versions

De Caradoc
m (Remaniement entamé... très compliqué de tout comprendre.)
m (Remaniement de l'histoire qui étaient très dure à comprendre avec quelques incohérences)
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[[Image:Baron_Vauvert.JPG|thumb|Le baron de Vauvert]]
[[Image:Baron_Vauvert.JPG|thumb|Le baron de Vauvert]]
Jean de Comblessac gère les terres de la baronnie de Vauvert suite à la disparition de son père Pierre de Comblessac, il y a cinq années.
Jean de Comblessac gère les terres de la baronnie de Vauvert suite à la disparition de son père Pierre de Comblessac en 1201, il y a déjà cinq années.


Son père était un grand homme ayant réussi à créer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait par le passé remis ainsi les terres de Valencour à des vikings pour tempérer leurs ardeurs. Ceux-ci s'y étaient installés il y a 50 ans sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures. Pourtant, vous-saviez que les terres de Valencour, personne n’en voulait par le passé car elles étaient jugées trop pauvres pour les paysans bretonniens.
==Un père méritant : Pierre "le Juste" et les colons Vikings==
L'ancien baron avait fait ainsi renaître le commerce et instauré des taxes pour payer les milices de protection des populations s’implantant dans sa baronnie. Il avait aussi soutenu l’implantation de Bretonniens d’Aquitanie sur les terres de Vauvert auprès du roi lui-même suite au départ inattendu des vikings.
Le père de l'actuel Baron était un grand homme qui réussit à instaurer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait ainsi par le passé remis les terres de Valencour à des vikings faméliques fuyant la rudesse du grand Nord. Ceux-ci s'y étaient installés il y a maintenant plusieurs dizaines d'années sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures alors que par le passé, les terres de Valencour avaient toujours été jugées trop pauvres et battues par des vents trop froids et humides pour y faire pousser durablement quoi que ça soit. Les colons vikings semblaient faire mentir ces on-dit.


Bref, Pierre était un bon baron estimé et son fils Jean n’était pas du tout le même. Dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste, il avait vidé les coffres de sa baronnie. On aurait pu le surnommer le baron fainéant. Évidemment il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un étonnant contraste avec l'homme de juste mesure qu'était son père.
L'ancien baron avait ainsi fait renaître l'agriculture et le commerce et instauré des taxes pour payer des milices pour protéger les populations de colons de sa baronnie. Il avait aussi soutenu l’implantation de Bretonniens venus d’Aquitanie sur les terres de Vauvert auprès du roi lui-même. Colons vikings et anciens Aquitains y vivaient sans encombres.


La Baronnie mourrait à petit feu et rien ne semblait changer les choses.
==Une descendance lascive==
Au mois d’avril, Jean devait donc faire face à une nouvelle « invasion ». Au perron du logis du château, Le Frère Blaise, seul rescapé de l’abbaye de Ker-Ar-Beg l’informait de la destruction de celle-ci et de son sac : Le trésor avait été vidé et aucun des frères n’avaient survécus!
Si tous s'accorde à tenir en haute estime le Baron Pierre de Comblessac, il est tout autrement pour son fils Jean qu'on aura tôt fait de surnommer le "baron fainéant". En effet ce dernier était dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste. Il avait réussis à vider les coffres de sa baronnie en cinq petites années. Pas étonnant me direz-vous lorsqu'on sait qu'il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un personnage contrastant fortement avec l'homme de juste mesure qu'avait été son père.
Il envoya donc une missive au Roi à Neu York afin de l’avertir de l’instabilité de sa baronnie en exagérant les faits (une flotte impressionnante). Il lui fallait des hommes car la milice n’avait pas suffit. Le temps passa et le baron devança le roi en louant les services des hommes de la communauté vikings installés depuis près d'un demi-siècle par son père sur les terres de Valencour. Ces vikings lui devaient bien cela ou du moins pour la mémoire du baron Pierre!


Il avait ses hommes. Les « locaux Bretonniens» ne se sentaient pas pour autant à l’aise auprès de leurs voisins comme frères d’armes. Point de compagnie en vue, les renforts se faisaient attendre. Alors qu’en ce samedi du 18ème jour les hommes de Grim étaient prêts à en découdre. Le baron donc décidé que ce samedi 18 Avril au soir soit une trêve sur ces terres du Vauvert. Meilleur moyen pour attendre les secours mais aussi pour rappeler les talents de son père (ce pacificateur). Des tables ont été dressées et chacun s’installe autour du feu afin de trouver un arrangement.
Les soldes des miliciens se faisaient plus rares, les taxes avaient doublé mais servaient surtout à maintenir le train de vie oisif de Jean qui ne voyait pas que sa Baronnie se mourrait à petit feu et ne semblait pas vouloir changer les choses.
Hélas la trêve fut courte et Le baron disparut dans la nuit suite à une possession que l'on dit démoniaque.
 
==1206, une nouvelle invasion venue du Nord==
Mais peu avant le début du mois d'avril 1206, Jean dû faire face à une nouvelle « invasion » venue par les mers. Des navires Vikings sillonnaient les côtes et des troupes barbares menaient des excursions dans les terres, semant des grandes inquiétudes parmi la population qui doutait fortement des capacités militaires du Baron en cas de conflit. Jean de Comblessac pris tout de même la chose à coeur ; il convoqua les chefs de famille des colons vikings de Vauvert, qui lui apprirent que les récentes incursions étaient le fait du clan viking d'Yddland, et qu'avec eux on pouvait craindre le pire. Jean en prit bonne note et envoya missive au Roi afin de l’avertir des risques des troubles à venir et du piètre état de ses forces. Il exagéra les faits en parlant d'une flotte immense déversant des hordes de barbares hirsutes, et de ses pauvres paysans qui continuaient à labourer courageusement leurs terres comme le feraient de bons et loyaux sujets. Il demanda au Roi d'appuyer sur les seigneurie alentours pour que lui soit envoyés bon nombre d'hommes d'armes car sa milice ne pourrait repousser plus longtemps les terribles barbares.
 
Le temps passa et le baron compris que le Roi n'était pas dupe. La menace était pourtant bien réelle et Jean décida d'armer les colons vikings de Valencour. Ceux-ci ne parurent pas enchantés d'être sous les ordres du capitaine de la milice du baron mais Jean argua qu'ils devraient s'y plier pour honorer la mémoire de son père le baron Pierre qui leur avait octroyer leurs terres. Des patrouilles furent organiser pour intercepter les petits groupes de barbares mais sans succès, ceux-ci ne semblaient pas vouloir de confrontation. Des restes de bivouac furent trouvés et fouillés, il semblait que ces vikings n'étaient pas là pour s'installer mais plutôt en reconnaissance.
 
Alors que la présence des vikings d'Yddland était de plus en plus visible, le Baron reçut finalement une réponse laconique d'un seigneur de Bretagne qui lui disait agir sur injonction de la régence du royaume en envoyant une compagnie mercenaire qu'il faudrait nourrir et laisser se servir sur l'ennemi s'il les armes venaient à parler. Jean pensa que les choses commençaient à lui sourire et se sentant auréolé des talents pacificateurs de son père, décida qu'il était temps d'organiser un banquet afin de faire retomber les tensions, et que tous y seraient les bienvenus, Bretonniens, colons et même ces intrigants barbares. Il aurait lieu pour l'arrivée des mercenaires qu'on lui avait promis.
 
 
Le 17ème jour du mois d'avril, un messager rapporta que la Compagnie mercenaire de Saint-Caradoc n'était plus qu'à un jour de marche. C'était parfait, il était temps de dresser les tables dans la cours de la ferme de Vauvert, de préparer le bois pour faire grand feu, et de tuer quelques cochons et même un veau pour le repas. Cette fête serait l'occasion de proposer aux barbares un petit lopin de terre comme l'avait fait jadis Pierre de Comblessac, ou alors serait les prémisses d'un affrontement dont les mercenaires sortiraient certainement gagnants. Peu importe, l'histoire retiendrait avant tout que le Baron Jean menait les opérations.
 
Hélas pour Jean de Comblessac, le banquet se terminera par sa propre disparition dans la nuit...

Version du 5 mars 2018 à 03:20

Le baron de Vauvert

Jean de Comblessac gère les terres de la baronnie de Vauvert suite à la disparition de son père Pierre de Comblessac en 1201, il y a déjà cinq années.

Un père méritant : Pierre "le Juste" et les colons Vikings

Le père de l'actuel Baron était un grand homme qui réussit à instaurer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait ainsi par le passé remis les terres de Valencour à des vikings faméliques fuyant la rudesse du grand Nord. Ceux-ci s'y étaient installés il y a maintenant plusieurs dizaines d'années sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures alors que par le passé, les terres de Valencour avaient toujours été jugées trop pauvres et battues par des vents trop froids et humides pour y faire pousser durablement quoi que ça soit. Les colons vikings semblaient faire mentir ces on-dit.

L'ancien baron avait ainsi fait renaître l'agriculture et le commerce et instauré des taxes pour payer des milices pour protéger les populations de colons de sa baronnie. Il avait aussi soutenu l’implantation de Bretonniens venus d’Aquitanie sur les terres de Vauvert auprès du roi lui-même. Colons vikings et anciens Aquitains y vivaient sans encombres.

Une descendance lascive

Si tous s'accorde à tenir en haute estime le Baron Pierre de Comblessac, il est tout autrement pour son fils Jean qu'on aura tôt fait de surnommer le "baron fainéant". En effet ce dernier était dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste. Il avait réussis à vider les coffres de sa baronnie en cinq petites années. Pas étonnant me direz-vous lorsqu'on sait qu'il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un personnage contrastant fortement avec l'homme de juste mesure qu'avait été son père.

Les soldes des miliciens se faisaient plus rares, les taxes avaient doublé mais servaient surtout à maintenir le train de vie oisif de Jean qui ne voyait pas que sa Baronnie se mourrait à petit feu et ne semblait pas vouloir changer les choses.

1206, une nouvelle invasion venue du Nord

Mais peu avant le début du mois d'avril 1206, Jean dû faire face à une nouvelle « invasion » venue par les mers. Des navires Vikings sillonnaient les côtes et des troupes barbares menaient des excursions dans les terres, semant des grandes inquiétudes parmi la population qui doutait fortement des capacités militaires du Baron en cas de conflit. Jean de Comblessac pris tout de même la chose à coeur ; il convoqua les chefs de famille des colons vikings de Vauvert, qui lui apprirent que les récentes incursions étaient le fait du clan viking d'Yddland, et qu'avec eux on pouvait craindre le pire. Jean en prit bonne note et envoya missive au Roi afin de l’avertir des risques des troubles à venir et du piètre état de ses forces. Il exagéra les faits en parlant d'une flotte immense déversant des hordes de barbares hirsutes, et de ses pauvres paysans qui continuaient à labourer courageusement leurs terres comme le feraient de bons et loyaux sujets. Il demanda au Roi d'appuyer sur les seigneurie alentours pour que lui soit envoyés bon nombre d'hommes d'armes car sa milice ne pourrait repousser plus longtemps les terribles barbares.

Le temps passa et le baron compris que le Roi n'était pas dupe. La menace était pourtant bien réelle et Jean décida d'armer les colons vikings de Valencour. Ceux-ci ne parurent pas enchantés d'être sous les ordres du capitaine de la milice du baron mais Jean argua qu'ils devraient s'y plier pour honorer la mémoire de son père le baron Pierre qui leur avait octroyer leurs terres. Des patrouilles furent organiser pour intercepter les petits groupes de barbares mais sans succès, ceux-ci ne semblaient pas vouloir de confrontation. Des restes de bivouac furent trouvés et fouillés, il semblait que ces vikings n'étaient pas là pour s'installer mais plutôt en reconnaissance.

Alors que la présence des vikings d'Yddland était de plus en plus visible, le Baron reçut finalement une réponse laconique d'un seigneur de Bretagne qui lui disait agir sur injonction de la régence du royaume en envoyant une compagnie mercenaire qu'il faudrait nourrir et laisser se servir sur l'ennemi s'il les armes venaient à parler. Jean pensa que les choses commençaient à lui sourire et se sentant auréolé des talents pacificateurs de son père, décida qu'il était temps d'organiser un banquet afin de faire retomber les tensions, et que tous y seraient les bienvenus, Bretonniens, colons et même ces intrigants barbares. Il aurait lieu pour l'arrivée des mercenaires qu'on lui avait promis.


Le 17ème jour du mois d'avril, un messager rapporta que la Compagnie mercenaire de Saint-Caradoc n'était plus qu'à un jour de marche. C'était parfait, il était temps de dresser les tables dans la cours de la ferme de Vauvert, de préparer le bois pour faire grand feu, et de tuer quelques cochons et même un veau pour le repas. Cette fête serait l'occasion de proposer aux barbares un petit lopin de terre comme l'avait fait jadis Pierre de Comblessac, ou alors serait les prémisses d'un affrontement dont les mercenaires sortiraient certainement gagnants. Peu importe, l'histoire retiendrait avant tout que le Baron Jean menait les opérations.

Hélas pour Jean de Comblessac, le banquet se terminera par sa propre disparition dans la nuit...