Catégorie:Culinarion

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Ouvrages majeur de la gastronomie Breutonnienne, le Culinarion fut écrit par le grand érudit Guillaume de Baisenville dit « le Chroniqueur-farfouilleur ».

Les trois tomes qui le composent traitent à la fois des recettes culinaires, des alcools et boissons notables mais aussi des coutumes, anecdotes, et histoires autours des mets et des façons de les apprécier pleinement. Il ne s'agit donc pas d'un simple ouvrage collectant les recettes ni d'un guide mais bel et bien d'une encyclopédie riche de tous les aspects des plaisirs de la bouche.

Les tomes I et II compilent plusieurs voyages gastronomiques à travers la Breutonnie.

Le tome III, malheureusement inachevé, s'attèle aux savoirs des régions limitrophes du Royaume et même au-delà...

D'aucuns prétendent qu'un tome caché existe. Intitulé « Des multiples merveilles culinaires à portée du guerrier fatigué, et de l'utilisation d'icelles recettes pour restaurer toutes forces et puissances », cet ouvrage plus sobrement nommé « Culinarion de Guerre » recelerait des recettes de cuisines et de distillation d'alcool tenant à la fois de la quintessence de ce qu'un cuisinier peut faire avec peu sur un champ de bataille, et de l'alchimie pure. Du grassoulet pouvant servir de cataplasme contre les brûlures, à la mortadelle qui par application sur le bas ventre peut soigner les maladies honteuses, ces pages seraient comme un Graal du Cuisinier et auraient été soufflées à Guillaume de Baisenville par l'esprit de Saint-Caradoc lui-même lors d'une digestion difficile. Mais il ne s'agit surement que de billevesées et de sottes rumeurs.