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De Caradoc
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''D’après un vieux conte de chez [[Sunnynovitch]] : "Une fois tous les 600 ans, un Alchiminoelogue trouve la recette du "Pinard Philosophal""''
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[[image:NT.jpg|thumb|« Le Nicototothon, ou l'art de se faire payer un plastron ! »<br>https://www.dailymotion.com/video/xbbvj7]]
 
D'après un vieux conte [[Rulsev|ruslévite]], une fois tous les 600 ans, un [[Alchiminœlogue]] trouve la recette du <i>Pinard Philosophal</i>, seul breuvage pouvant guérir tous les maux...
 
[[Sunnynovitch]] le [[Rulsev|ruslévite]] était fébrile en cette froide soirée d'automne malgré les nombreuses bougies de graisse de porc qu'il avait allumées et disposées sur sa table. À travers ses lorgnons, il scrutait les pages défraîchies de grimoires qui ne demandaient qu'à redevenir poussière, tout en griffonnant frénétiquement des notes sur un parchemin. Il s'arrêtait parfois pour réfléchir, et en profitait pour réajuster son bonnet ou souffler de l'air chaud dans ses mains tâchées d'encre. Marmonnant des chiffres et des dates tantôt en breutonnien tantôt dans sa langue natale, il s'interrompit tout à coup, le regard perdu et la bouche ouverte, lâchant même sa plume qui s'écrasa en laissant une tâche d'encre bien sâle sur son parchemin. Mais il n'en avait que faire car cela faisait plusieurs fois que ses vérifications produisaient le même résultat. Il resta éberlué par sa découverte quelques secondes encore, avant de relire ses notes deux ou trois fois en éructant quelques joyeux jurons ruslévites. Il avait du mal à le croire mais ses comptes étaient bons : la date de réaparition du <i>Pinard Philosophal</i> était bien plus proche qu'il n'avait pu l'espérer, et ce miracle tant attendu devait donc se produire l'année suivante, en 1210 du calendrier breutonnien ! La quête du <i>Pinard Philosophal</i> semblait enfin s'ouvrir à lui !
 
Le brave [[Sunnynovitch]] savait qu'il ne pouvait se lancer seul dans une aussi prestigieuse entreprise ; il aurait besoin d'alliés assurant ses arrières et qui lui servirait également de compagnons de boisson...
 
Alors il fit ses bagages, n'oubliant pas d'emporter ses précieuses notes, en plus de vêtements chauds, de sa broigne cloutée et de son épée. Il fallait mieux être prévoyant pour parcourir la [[Chiampagne]] à la recherche de mercenaires en cette fin d'année 1209. Il en rencontra plusieurs, mais ils étaient trop gourmands ou trop peu équipés pour son affaire, et aucun ne lui inspirait vraiment confiance, jusqu'au jour où il fit la rencontre de [[Gatliin]], un homme d'arme rustique qui faisait le planton pour un riche bourgeois qui courait la gueuse avinée lors d'une bruyante fête du <i>Greaujolais</i> nouveau. Las de cette mission sans intérêt, le guerrier préféra se mettre à l'écart pour discuter un peu avec [[Sunnynovitch]] en échange de quelques verres. L'aventurier Ruslévite vint donc à lui parler de son projet et [[Gatliin]] fut vite séduit par la proposition et accepta d'accompagner [[Sunnynovitch]] mais en imposant une unique condition :
 
<blockquote>« L'aventure, certes ! Mais le ventre bien plein après chaque repas, et pas avec de la mauvaise soupe tout juste bonne à nourrir les chèvres ou les elfes ! Non, des viandasses épaisses et saignantes avec des sauces bien relevées ! »</blockquote>
 
Pris de cour et sans arguments valables pour s'opposer à cette demande plutôt légitime, [[Sunnynovitch]] finit  par acquiescer. Lui-même devenait d'un caractère tout à fait exécrable dès qu'il sentait pointer la faim, ce qui le ralentirait certainement dans sa quête... Seul un vrai cuistot pourrait contenter son nouvel homme d'arme et lui-même, et la suite de leur aventure passerait donc par des recherches approfondies dans les cuisines des tavernes.
 
Et ils en écumèrent... Des tavernes richement décorées, des miteuses aussi, au moins une sixaine par jour durant une bonne semaine, mais aucune qui ne voulait bien se délester d'un cuisinier méritant pour deux uluberlus rêvant d'aventure. Finalement, c'est au cours d'une bagarre causée par une danse du [[Breutonnie#Le_Branlourd|branlourd]] que les deux compères firent la rencontre de [[Trollthor]], un ancien tavernier en cavale, accusé d'avoir fait disparaitre les mauvais payeurs en les cuisinant « à sa sauce » et en les servant ensuite à ses clients... C'était un vrai artiste à ce qu'on disait, qui savait rendre délicieux n'importe qu'elle viande, avec une préférence pour celle des vieux pochtrons. Les deux compères tenaient-là leur précieux cuisinier, à condition toutefois qu'il ne leur serve que de la chair animale !
 
Après avoir passé un accord, [[Trollthor]] accepta de les accompagner et l'aventure continua en allant consulter la vieille [[Olgarce]], une voyante bien connue de [[Sunnynovitch]] car elle venait du [[Ruslev]] tout comme lui. C'était une vieille femme, aussi ridée que voutée, qui habitait une grande maison en bois dans un hameau isolée. Sa chevelure argentée était si longue qu'elle trainait sur le sol et serpentait dans toutes les pièces de la maison, s'enroulant aux pieds de chaque meuble sans que jamais un seul nœud se forma, une prouesse qu'elle devait au fameux élixir démêlant qui avait fait sa réputation. Mais à voir les mines hirsutes de ses visiteurs, la vielle comprit que ce n'était point pour ses talent de capilomancienne qu'ils venaient quérir.<br>
Elle les écouta d'une mine pincée et, contre quelques piécettes et un jambon dont Trollthor voulait se débarrasser, elle accepta de les aider. Sa méthode pour aiguiller les aventuriers égarés était fort curieuse. Après un bref rituel où les trois compagnons furent invités à cracher tour à tour dans une bassine de lait chauffée à feu doux, la peau formée sur le dessus se mit à se tordre d'étranges façons et à noircir, dessinant une curieuse forme à la surface, une forme qui ressemblait à... Une hermine ! Ce fut [[Gatliin]] qui reconnu la figure héraldique le premier dans les plis cramés du lait. Sunnynovitch resta sceptique et griffonna rapidement la forme sur le revers d'un pan de sa broigne en cuir. Les comparses avaient leur indice ! Ils prirent donc congés de la vieille [[Olgarce]] qui semblait plus ridée qu'à leur arrivée et tétait un morceau de jambon prostrée près de sa cheminée...
 
Dans la bourgade voisine proche de [[Chiâlons-en-Chiampagne]], ils n'eurent guère de mal à « convaincre » un lettré de leur dire ce qu'il savait à propos du symbole, au détour d'une ruelle sombre... Il était maintenant clair que ce signe était apparu pour les mettre sur la piste de leur prochaine destination. Il leur fallait donc partir pour la [[Beurretagne]] afin de trouver précisément à qui appartenait cette hermine.
 
[[Fichier:Hermine caradoc.jpg|thumb|Une hermine bien particulière...]]
Après un long périple heureusement sans encombres pour rejoindre le Gras-Duché beurreton au printemps 1210, on leur conseilla d'aller consulter les ouvrages de la Bibliopithèque Universalas de [[Roann-Du]]. L'hermine bien particulière n'était référencée que dans deux ouvrages mineurs sur l'héraldique beurretonne, mais les deux s'accordaient sur le nom du propriétaire : la famille <i>Ker Lamèche</i>, dont le blason était est un écartelé de sable et d'argent aux hermines de sable. [[Sunnynovitch]] nota que les fameuses hermines furent apposées sur le blason familial il y avait à peine dix années, en lieu et place de feuilles de sauge... Curieux changement !
 
Les compagnons se rendirent ensuite au domaine des Ker Lamèche, où ils furent accueillis par des valets en livrées de sable et d'argent étonnamment agrémentées de feuille de sauge. [[Sunnynovitch]] s'en étonna auprès de ce qui semblait être l'intendant du château, l'interrogeant également sur l'hermine tant cherchée. Celui-ci rétorqua qu'ils avaient fait fausse route, que les hermines n'étaient qu'une fantaisie du deuxième héritier de la famille mais que c'était bien les feuilles de sauge qui était l'apanage de la maison Ker Lamèche et qu'il en poussait d'ailleurs dans tous les champs environnants, ce qui permettait de faire le fameux vin de sauge qui avait fait la réputation du domaine. Interloqué, Sunnynovitch lui demanda où il pourrait trouver cet héritier rebelle arborant l'hermine.
 
<blockquote>« Oh vous n'êtes pas rendu! Il est parti fort loin d'ici sur les conseils de plusieurs alchiminœlogues qu'il avait consultés car la sauge le rendait malade. Il a pris un beau pactole, ses affaires, et s'est mis en tête d'aller faire croisade à l'autre bout du monde. Mais vous m'avez l'air assez filous pour tenter de le suivre. Le Ker Lamèche que vous cherchez se trouve sur l'île de [[Mythodea]] ! Quant à son hermine, aux dernières nouvelles il aurait trouvé une belle bande de mercenaires désœuvrés pour la porter. Ils s'appelleraient la <i>Compagnie de Saint-Caradoc</i> je crois bien... »</blockquote>
 
Tout était maintenant limpide, l'hermine les conduirait à la « Compagnie Caradoc » sur [[Mythodea]], où ils trouveraient ce [[Ker Lamèche]] qui consultait de nombreux alchiminœlogues pour soigner un mal qui l'empêchait de vivre parmi les siens. Pour sûr que lui aussi cherchait le <i>Pinard Philosophal</i> qui le guérirait et qu'il était entouré des meilleurs experts qui soient en la matière !
 
La troupe du <i>Nicototothon</i> partirait donc de ce pas à la conquête de Mythodea !
 


C’est cette année que cela doit arriver ! Au cours de son voyage, [[Sunnynovitch]] rencontre au cours d’une fête abondante en musique et en vins et autres spiritueux un guerrier du nom de [[Gatliin]]. Ils deviennent vite inséparables et [[Sunnynovitch]] lui parle de son projet de retrouver l’Alchiminoelogue détenteur du "Pinard Philosophal". [[Gatliin]] accepte avec joie, mais demande en contrepartie de celong voyage, l’embauche d’une personne sachant bien faire à manger. L’aventure, certes, mais le ventre plein, et pas de trucs pourris qui poussent dans la terre et que certaines personnes appellent «légumes». Il faut de la viande. C’est au cours d’une bagarre générale de taverne qu’il rencontre [[Trollthor]] en train de faire pré-cuire quelque corps. C’est à ce moment-là que [[Gatliin]] tient son cuisinier. Après un accord passé entre eux, [[Trollthor]] accepte avec joie de les accompagner, sous condition de ne manger que de la viande...animale... Après consultation d’une voyante, il semblerait que le fameux Alchiminoelogue se soit engagé dans une troupe du nom de Caradoc...


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''Les vidéos :'' http://www.dailymotion.com/Gatliin

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« Le Nicototothon, ou l'art de se faire payer un plastron ! »
https://www.dailymotion.com/video/xbbvj7

D'après un vieux conte ruslévite, une fois tous les 600 ans, un Alchiminœlogue trouve la recette du Pinard Philosophal, seul breuvage pouvant guérir tous les maux...

Sunnynovitch le ruslévite était fébrile en cette froide soirée d'automne malgré les nombreuses bougies de graisse de porc qu'il avait allumées et disposées sur sa table. À travers ses lorgnons, il scrutait les pages défraîchies de grimoires qui ne demandaient qu'à redevenir poussière, tout en griffonnant frénétiquement des notes sur un parchemin. Il s'arrêtait parfois pour réfléchir, et en profitait pour réajuster son bonnet ou souffler de l'air chaud dans ses mains tâchées d'encre. Marmonnant des chiffres et des dates tantôt en breutonnien tantôt dans sa langue natale, il s'interrompit tout à coup, le regard perdu et la bouche ouverte, lâchant même sa plume qui s'écrasa en laissant une tâche d'encre bien sâle sur son parchemin. Mais il n'en avait que faire car cela faisait plusieurs fois que ses vérifications produisaient le même résultat. Il resta éberlué par sa découverte quelques secondes encore, avant de relire ses notes deux ou trois fois en éructant quelques joyeux jurons ruslévites. Il avait du mal à le croire mais ses comptes étaient bons : la date de réaparition du Pinard Philosophal était bien plus proche qu'il n'avait pu l'espérer, et ce miracle tant attendu devait donc se produire l'année suivante, en 1210 du calendrier breutonnien ! La quête du Pinard Philosophal semblait enfin s'ouvrir à lui !

Le brave Sunnynovitch savait qu'il ne pouvait se lancer seul dans une aussi prestigieuse entreprise ; il aurait besoin d'alliés assurant ses arrières et qui lui servirait également de compagnons de boisson...

Alors il fit ses bagages, n'oubliant pas d'emporter ses précieuses notes, en plus de vêtements chauds, de sa broigne cloutée et de son épée. Il fallait mieux être prévoyant pour parcourir la Chiampagne à la recherche de mercenaires en cette fin d'année 1209. Il en rencontra plusieurs, mais ils étaient trop gourmands ou trop peu équipés pour son affaire, et aucun ne lui inspirait vraiment confiance, jusqu'au jour où il fit la rencontre de Gatliin, un homme d'arme rustique qui faisait le planton pour un riche bourgeois qui courait la gueuse avinée lors d'une bruyante fête du Greaujolais nouveau. Las de cette mission sans intérêt, le guerrier préféra se mettre à l'écart pour discuter un peu avec Sunnynovitch en échange de quelques verres. L'aventurier Ruslévite vint donc à lui parler de son projet et Gatliin fut vite séduit par la proposition et accepta d'accompagner Sunnynovitch mais en imposant une unique condition :

« L'aventure, certes ! Mais le ventre bien plein après chaque repas, et pas avec de la mauvaise soupe tout juste bonne à nourrir les chèvres ou les elfes ! Non, des viandasses épaisses et saignantes avec des sauces bien relevées ! »

Pris de cour et sans arguments valables pour s'opposer à cette demande plutôt légitime, Sunnynovitch finit par acquiescer. Lui-même devenait d'un caractère tout à fait exécrable dès qu'il sentait pointer la faim, ce qui le ralentirait certainement dans sa quête... Seul un vrai cuistot pourrait contenter son nouvel homme d'arme et lui-même, et la suite de leur aventure passerait donc par des recherches approfondies dans les cuisines des tavernes.

Et ils en écumèrent... Des tavernes richement décorées, des miteuses aussi, au moins une sixaine par jour durant une bonne semaine, mais aucune qui ne voulait bien se délester d'un cuisinier méritant pour deux uluberlus rêvant d'aventure. Finalement, c'est au cours d'une bagarre causée par une danse du branlourd que les deux compères firent la rencontre de Trollthor, un ancien tavernier en cavale, accusé d'avoir fait disparaitre les mauvais payeurs en les cuisinant « à sa sauce » et en les servant ensuite à ses clients... C'était un vrai artiste à ce qu'on disait, qui savait rendre délicieux n'importe qu'elle viande, avec une préférence pour celle des vieux pochtrons. Les deux compères tenaient-là leur précieux cuisinier, à condition toutefois qu'il ne leur serve que de la chair animale !

Après avoir passé un accord, Trollthor accepta de les accompagner et l'aventure continua en allant consulter la vieille Olgarce, une voyante bien connue de Sunnynovitch car elle venait du Ruslev tout comme lui. C'était une vieille femme, aussi ridée que voutée, qui habitait une grande maison en bois dans un hameau isolée. Sa chevelure argentée était si longue qu'elle trainait sur le sol et serpentait dans toutes les pièces de la maison, s'enroulant aux pieds de chaque meuble sans que jamais un seul nœud se forma, une prouesse qu'elle devait au fameux élixir démêlant qui avait fait sa réputation. Mais à voir les mines hirsutes de ses visiteurs, la vielle comprit que ce n'était point pour ses talent de capilomancienne qu'ils venaient quérir.
Elle les écouta d'une mine pincée et, contre quelques piécettes et un jambon dont Trollthor voulait se débarrasser, elle accepta de les aider. Sa méthode pour aiguiller les aventuriers égarés était fort curieuse. Après un bref rituel où les trois compagnons furent invités à cracher tour à tour dans une bassine de lait chauffée à feu doux, la peau formée sur le dessus se mit à se tordre d'étranges façons et à noircir, dessinant une curieuse forme à la surface, une forme qui ressemblait à... Une hermine ! Ce fut Gatliin qui reconnu la figure héraldique le premier dans les plis cramés du lait. Sunnynovitch resta sceptique et griffonna rapidement la forme sur le revers d'un pan de sa broigne en cuir. Les comparses avaient leur indice ! Ils prirent donc congés de la vieille Olgarce qui semblait plus ridée qu'à leur arrivée et tétait un morceau de jambon prostrée près de sa cheminée...

Dans la bourgade voisine proche de Chiâlons-en-Chiampagne, ils n'eurent guère de mal à « convaincre » un lettré de leur dire ce qu'il savait à propos du symbole, au détour d'une ruelle sombre... Il était maintenant clair que ce signe était apparu pour les mettre sur la piste de leur prochaine destination. Il leur fallait donc partir pour la Beurretagne afin de trouver précisément à qui appartenait cette hermine.

Une hermine bien particulière...

Après un long périple heureusement sans encombres pour rejoindre le Gras-Duché beurreton au printemps 1210, on leur conseilla d'aller consulter les ouvrages de la Bibliopithèque Universalas de Roann-Du. L'hermine bien particulière n'était référencée que dans deux ouvrages mineurs sur l'héraldique beurretonne, mais les deux s'accordaient sur le nom du propriétaire : la famille Ker Lamèche, dont le blason était est un écartelé de sable et d'argent aux hermines de sable. Sunnynovitch nota que les fameuses hermines furent apposées sur le blason familial il y avait à peine dix années, en lieu et place de feuilles de sauge... Curieux changement !

Les compagnons se rendirent ensuite au domaine des Ker Lamèche, où ils furent accueillis par des valets en livrées de sable et d'argent étonnamment agrémentées de feuille de sauge. Sunnynovitch s'en étonna auprès de ce qui semblait être l'intendant du château, l'interrogeant également sur l'hermine tant cherchée. Celui-ci rétorqua qu'ils avaient fait fausse route, que les hermines n'étaient qu'une fantaisie du deuxième héritier de la famille mais que c'était bien les feuilles de sauge qui était l'apanage de la maison Ker Lamèche et qu'il en poussait d'ailleurs dans tous les champs environnants, ce qui permettait de faire le fameux vin de sauge qui avait fait la réputation du domaine. Interloqué, Sunnynovitch lui demanda où il pourrait trouver cet héritier rebelle arborant l'hermine.

« Oh vous n'êtes pas rendu! Il est parti fort loin d'ici sur les conseils de plusieurs alchiminœlogues qu'il avait consultés car la sauge le rendait malade. Il a pris un beau pactole, ses affaires, et s'est mis en tête d'aller faire croisade à l'autre bout du monde. Mais vous m'avez l'air assez filous pour tenter de le suivre. Le Ker Lamèche que vous cherchez se trouve sur l'île de Mythodea ! Quant à son hermine, aux dernières nouvelles il aurait trouvé une belle bande de mercenaires désœuvrés pour la porter. Ils s'appelleraient la Compagnie de Saint-Caradoc je crois bien... »

Tout était maintenant limpide, l'hermine les conduirait à la « Compagnie Caradoc » sur Mythodea, où ils trouveraient ce Ker Lamèche qui consultait de nombreux alchiminœlogues pour soigner un mal qui l'empêchait de vivre parmi les siens. Pour sûr que lui aussi cherchait le Pinard Philosophal qui le guérirait et qu'il était entouré des meilleurs experts qui soient en la matière !

La troupe du Nicototothon partirait donc de ce pas à la conquête de Mythodea !


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Les vidéos : http://www.dailymotion.com/Gatliin

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