« Catégorie:Commicuyer » : différence entre les versions
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Version du 15 avril 2024 à 21:34
L'Ordre des Commicuyer fut créé en 1219 sous l'égide d'Aimable de Couchognon, dit « Tambouille » le Chevalier-Cuisinier de la Compagnie, à qui le Capitaine Rancelot avait donné les pleins pouvoirs en cuisine.
Le Commicuyer fait donc office « d'écuyer de cuisine » sous l'autorité et la verve du sieur Tambouille.
Leurs tâches variées peuvent parfois sembler pénibles et ingrates, mais toutes les mèneront à s'élever un jour dans la noble hiérarchie des contingents de cuisine militaire, et comme Saint-Caradoc lui-même aimait à le dire : « La cuisine est le véritable trésor des grands seigneur. Parce que bien mieux que le séant d'une belle gourgandine, l'on peut en user pour calmer d'un bon plat la vindicte du voisin ! »
Résumé de la journée type d'un commicuyer :
- 6h au plus tard : Se réveiller en silence, faire sa prière à Saint-Caradoc tout en léchant les cuillères figées dans les pots de rillettes sur les tables du bivouac.
- 7h : Aller s'enquérir de l'état du sommeil du chef cuisinier, en l'occurrence Tambouille. Aérer sa couverture pour libérer les effluves nocturnes tout en prenant garde de ne point secouer le bonhomme. Déposer un verre d'hypocras frais et odorant sur son chevet pour adoucir son réveil ainsi qu'un bel oignon pelé qu'il croquera pour éloigner ses conquêtes de la veille qui pourraient le retenir en couche trop longtemps.
- 8h : Ramasser en silence des rogatons dans les écuelles puis les vider délicatement dans un tonnelet vide du Chovalier.
- 8h30 : Corvée de vaisselle matinale. Le chef est normalement attablé pour son premier repas de la journée et aime à entendre le doux cliquetis des couverts et écuelles que l'on lave.
- 9h : Entrainements divers. La louche à deux mains permet par exemple de travailler le renforcement musculaire et l'ambidextrie nécessaire à la pratique avancée du haut-couteau de cuisine.
- 10h : Repos.
- 11h : Commissions pour les denrées du déjeuner et du goûter.
- 12h : Branle-bas de cuisine pour le déjeuner. Le repas doit être prêt pour 13h.
- 14h : Débarrassage et vaisselle puis repos, sieste, ou bataille.
- 19h : Commissions éventuelles pour les denrées du diner et du lendemain. Faire remarquer au Chovalier que des misérables ont rempli un de ses tonnelets de déchets afin qu'il aille le vider.
- 20h : Branle-bas de cuisine pour le diner. La ronde de plats s'étale généralement sur quatre heures.
- Minuit : Fin du service, inutile de débarrasser, les convives le feront lors des jeux à boire. Prière à Saint-Caradoc pour que le camp au réveil ne ressemble pas au champ de bataille de l'après-midi.
Un commicuyer s'engage pour trois ans de service au terme desquels il pourra demander à être élever au rang prestigieux de Chevalier-Cuisinier.
Compétences
Commiscuité
Outre la paresse et l’incapacité à ne pas laisser traîner ses armures ou linges corporels sur le camp, le Commicuyer a néanmoins su développer un certain instinct de survie de groupe appelé la « commiscuité » lui permettant de s’entasser en très grand nombre avec les siens dans des surfaces réduites et même de dormir empilés les uns sur les autres en alternant les couches de matériels militaires matelassés, de vivres et de ses semblables.
On se souviendra des campagnes de 1222 et 1223 comme des cas d’école de commiscuité où seulement deux tentes furent nécessaires pour accueillir l’ensemble de la troupe Commicuillère, avec pour léger désagrément le fumet lourd et collant qui s’échappaient des dortoirs au petit matin et embaumait le camp jusqu'à la mi-journée...
Commisanguinuité
Commissoutra
Gymnastique regroupant l'ensemble des postures adoptées afin d'exécuter correctement les différentes tâches de commicuillerie. On pourra noter les sept postures courantes :
- Le commissionnaire : posture basique, un peu rigide, du commicuyer attendant les ordres debout ou allongé.
- La chevrolette taille-landaise : un commicuyer de large taille est désigné pour marcher sur les mains, on l'attrape par les pieds et on dispose sur son dos tout ou partie de la vaisselle pour en faciliter le transport.
- Le salut au sommeil : pratiqué en fin de service pour astiquer les tables, le commicuyer fini souvent le visage écrasé sur la table dont il gardera une belle empreinte de planche de bois sur sa joue.
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