« Yeza » : différence entre les versions
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Originaire de [[Queutardie]] en [[Breutonnie]], j'ai dû quitté ma contrée en compagnie de deux alchimistes que j'apprécie, [[Maistre Leonard]] et [[Maistre Nicolas]]. Avant d'entrer dans la Compagnie Caradoc, nous avons parcourus bien des régions... Eux, à la recherche de leur « <i>Pinard Philosophal</i> », éternelle quête s’il en est... Et moi... que cherchais-je au juste à cette époque ? Peut-être ce que j'ai trouvé aujourd’hui... Ce sentiment de liberté qui me manquait tant alors que mon père me voulait tel un oiseau en cage, jeune femme douce et docile... Oui, je lui donnais le change lorsqu’il était de passage dans la maisonnée, mais dès qu’il avait le dos tourné, je chaussais à nouveau bottes et culottes pour chevaucher, et retrouver François. C’était le fils du maître de chai, et avec lui, j’apprenais l’usage de la rapière, une épée fine, légère et très en vogue chez les jeunes nobles. Bien sûr, cela était du domaine du secret. Son père, un ancien mercenaire, lui avait appris les bases du métier des armes, et François me les transmettait. Jamais il ne me donnait du « Mademoiselle », comme les autres... et peut-être est-ce pour cela que je me sentais bien avec lui. Son père, parfois, nous racontait ses campagnes, l’esprit de corps qui régnait dans sa compagnie, et je buvais ses paroles. | |||
Lorsque nous avons quitté le domaine moi, [[Maistre Leonard]] et [[Maistre Nicolas]], en laissant derrière nous le village en flamme suite à une malencontreuse expérience d’<i>Alchiminioelogie</i>, je me jurai de ne plus jamais remettre les pieds en cet endroit... Père venait de m’annoncé lors de son dernier passage qu’il m’avait choisi un époux, un vieux Comte qui avait déjà eu six épouses ! Non content de me marier, il fallait que ce soit un sénile et qui plus est, loin de mes terres et des personnes qui m'étaient chères... Non, il ne serait pas dit que je resterais là, acceptant cela ! | |||
==1209== | |||
Nous avons rejoint la compagnie Caradoc à leur appel pour la grande campagne estivale sur [[Mythodea]]. Je ne réalisais pas que j'étais si loin de chez moi, totalement libre ! Mes premiers pas au sein de la Caradoc furent agréables, j’y rencontrais des guerriers hors pairs, des sergents que j’espère revoir à mes côtés... Oui, les batailles furent rudes parfois, mais sans l’ombre d’une hésitation, je confiais mon dos à mes frères d’armes, transposant ce que le père de François avait pu me narrer... | |||
Jusqu’à ce dernier moment... | |||
Il est des scènes qui nous font douter, et, il est vrai, celle-ci fut l’une d’entre elles ! Comment avait-on pu en arriver là ? De camarades soudés, nous voilà à l’aube de la dernière bataille divisés en deux factions. Comment la compagnie a-t-elle pu nier les propos de deux des leurs ? Cette scène de nos deux camarades allongés, alors que d’autres pillaient allègrement leurs poches... | |||
De cet instant, je me suis dit que les dégâts seraient bien pires qu’une bonne vraie querelle, qu’un échange de coups de poings... Oui, de cet instant, la confiance que j’avais envers tout mes frères d’armes s’est amoindrie. | |||
Malgré tout, pour l'année qui vient, à l’aube de la nouvelle campagne 1210, il est des membres que je sais fiable... Je n'ai de toute façon que peu de choix, jamais je ne rentrerai plus en [[Breutonnie]]. | |||
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Mes appréhensions furent vite levées. Les malandrins de bas étages qui molestèrent et pillèrent certains de nos compagnons l'an dernier ne sont plus là, et le Codex de la Compagnie est très clair sur le sort que l'on réserve aux traitres de la sorte. Tout le monde est à nouveau soudé, et la présence d'un emblématique personnage renforce notre sentiment d'appartenir à un « clan », à une même famille. | |||
Je suis subjuguée par la personne du Kaïser [[Ker Lamèche]]. Quel homme ! Je n'ai jamais vu le Roi de ma [[Breutonnie]] natale de mes propres yeux mais je suis prête à parier ma solde qu'il ferait pâle figure à côté du charisme de notre [[Kaïser]] ! | |||
Je ne m'étais pas plainte l'an dernier de la difficulté à tenir la ligne, à livrer bataille à toute heure du jour et de la nuit, à rester sur mes gardes pour mes compagnons et moi-même, de peur de passer alors que pourtant j'avais souffert... mais ce n'était rien en comparaison avec cette année. Le siège de la forteresse de [[Doerchgardt]] fut vraiment éreintant. Je ne sais combien de litres de sueurs et de sang j'ai pu perdre, et encore je n'eu que des blessures superficielles... | |||
Nous réussîmes finalement à faire tomber ce lieu maudit, et nous libérâmes l'avatar de [[Terra]], notre élément. | |||
Après cela, nous pûmes enfin profiter de nos terres bien méritées de [[Nova Bretonnia]] où je compte bien passer des jours heureux. Qui sait, peut-être arriverais-je à faire en sorte que François m'y rejoigne ?... |
Version actuelle datée du 30 octobre 2020 à 17:16
Informations :
Nom | Yeza |
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Pseudo | Yeza |
Rôle | Tirailleuse |
Grade | Soldate |
Contact |
Originaire de Queutardie en Breutonnie, j'ai dû quitté ma contrée en compagnie de deux alchimistes que j'apprécie, Maistre Leonard et Maistre Nicolas. Avant d'entrer dans la Compagnie Caradoc, nous avons parcourus bien des régions... Eux, à la recherche de leur « Pinard Philosophal », éternelle quête s’il en est... Et moi... que cherchais-je au juste à cette époque ? Peut-être ce que j'ai trouvé aujourd’hui... Ce sentiment de liberté qui me manquait tant alors que mon père me voulait tel un oiseau en cage, jeune femme douce et docile... Oui, je lui donnais le change lorsqu’il était de passage dans la maisonnée, mais dès qu’il avait le dos tourné, je chaussais à nouveau bottes et culottes pour chevaucher, et retrouver François. C’était le fils du maître de chai, et avec lui, j’apprenais l’usage de la rapière, une épée fine, légère et très en vogue chez les jeunes nobles. Bien sûr, cela était du domaine du secret. Son père, un ancien mercenaire, lui avait appris les bases du métier des armes, et François me les transmettait. Jamais il ne me donnait du « Mademoiselle », comme les autres... et peut-être est-ce pour cela que je me sentais bien avec lui. Son père, parfois, nous racontait ses campagnes, l’esprit de corps qui régnait dans sa compagnie, et je buvais ses paroles.
Lorsque nous avons quitté le domaine moi, Maistre Leonard et Maistre Nicolas, en laissant derrière nous le village en flamme suite à une malencontreuse expérience d’Alchiminioelogie, je me jurai de ne plus jamais remettre les pieds en cet endroit... Père venait de m’annoncé lors de son dernier passage qu’il m’avait choisi un époux, un vieux Comte qui avait déjà eu six épouses ! Non content de me marier, il fallait que ce soit un sénile et qui plus est, loin de mes terres et des personnes qui m'étaient chères... Non, il ne serait pas dit que je resterais là, acceptant cela !
1209
Nous avons rejoint la compagnie Caradoc à leur appel pour la grande campagne estivale sur Mythodea. Je ne réalisais pas que j'étais si loin de chez moi, totalement libre ! Mes premiers pas au sein de la Caradoc furent agréables, j’y rencontrais des guerriers hors pairs, des sergents que j’espère revoir à mes côtés... Oui, les batailles furent rudes parfois, mais sans l’ombre d’une hésitation, je confiais mon dos à mes frères d’armes, transposant ce que le père de François avait pu me narrer...
Jusqu’à ce dernier moment...
Il est des scènes qui nous font douter, et, il est vrai, celle-ci fut l’une d’entre elles ! Comment avait-on pu en arriver là ? De camarades soudés, nous voilà à l’aube de la dernière bataille divisés en deux factions. Comment la compagnie a-t-elle pu nier les propos de deux des leurs ? Cette scène de nos deux camarades allongés, alors que d’autres pillaient allègrement leurs poches...
De cet instant, je me suis dit que les dégâts seraient bien pires qu’une bonne vraie querelle, qu’un échange de coups de poings... Oui, de cet instant, la confiance que j’avais envers tout mes frères d’armes s’est amoindrie.
Malgré tout, pour l'année qui vient, à l’aube de la nouvelle campagne 1210, il est des membres que je sais fiable... Je n'ai de toute façon que peu de choix, jamais je ne rentrerai plus en Breutonnie.
1210
Mes appréhensions furent vite levées. Les malandrins de bas étages qui molestèrent et pillèrent certains de nos compagnons l'an dernier ne sont plus là, et le Codex de la Compagnie est très clair sur le sort que l'on réserve aux traitres de la sorte. Tout le monde est à nouveau soudé, et la présence d'un emblématique personnage renforce notre sentiment d'appartenir à un « clan », à une même famille.
Je suis subjuguée par la personne du Kaïser Ker Lamèche. Quel homme ! Je n'ai jamais vu le Roi de ma Breutonnie natale de mes propres yeux mais je suis prête à parier ma solde qu'il ferait pâle figure à côté du charisme de notre Kaïser !
Je ne m'étais pas plainte l'an dernier de la difficulté à tenir la ligne, à livrer bataille à toute heure du jour et de la nuit, à rester sur mes gardes pour mes compagnons et moi-même, de peur de passer alors que pourtant j'avais souffert... mais ce n'était rien en comparaison avec cette année. Le siège de la forteresse de Doerchgardt fut vraiment éreintant. Je ne sais combien de litres de sueurs et de sang j'ai pu perdre, et encore je n'eu que des blessures superficielles...
Nous réussîmes finalement à faire tomber ce lieu maudit, et nous libérâmes l'avatar de Terra, notre élément.
Après cela, nous pûmes enfin profiter de nos terres bien méritées de Nova Bretonnia où je compte bien passer des jours heureux. Qui sait, peut-être arriverais-je à faire en sorte que François m'y rejoigne ?...