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[[Mitrias]] est un vétéran des campagnes de Sire Foulques Nerra de [[Castellanjou]] et un ancien Faucon Noir. Batailleur, courageux, volontaire, et droit, il est aussi souvent braillard, téméraire et colérique. Amateur de bonne chair et de bons vins, c'est un homme bon vivant et bon compagnon à la paix, mais un féroce et redoutable soldat à la guerre. | |||
Le vieux soldat aguerri a des origines très humbles mais s’honore parfois lorsqu’il est ivre, d’avoir été adoubé sur le champ de bataille par Sire Foulques lui-même. Cependant, sa modestie et le respect qu’il a pour ses racines paysannes le pousse à rester humble en se faisant seulement appeler [[Mitrias]] et non par son titre de « chevalier de la banquette ». | |||
Contrairement à beaucoup des Compagnons de Foulques, Mitrias essaya dans un premier temps de servir de son mieux le nouveau Comte René de Castellanjou. Très vite, quelques courtisans de Sire René firent comprendre au vieux guerrier à quel point il était un anachronisme au sein de la cour. Le temps des guerres était révolu et on n’avait pas besoin d’un vague chevalier aux manières de paysan, qui ne connaissait rien d’autre que la guerre. Quelle place avait-il dans une cour aussi raffinée et moderne que celle du nouveau Comte de Castellanjou ? | Cet adoubement et ses années de guerre auprès de l’ancien Comte de [[Castellanjou]] l’ont transformé, et il met un point d’honneur à mener sa vie d’une manière aussi chevaleresque que possible, même si son langage et ses manières rustres laissent toujours considérablement à désirer. A la veillée, il se plait souvent à radoter ses vieux souvenirs de batailles et sa fierté de s’être battu tant et tant d’années auprès de Sire Foulques, ce qui ne manque pas d’exaspérer ses compagnons d’armes. | ||
La disparition de Sire Foulques et la prise de pouvoir par René de [[Castellanjou]] ont été pour lui les événements les plus douloureux de sa vie, bien plus que les blessures et privations de toutes ces années de guerre. Il aurait suivi Sire Foulques jusqu’en enfer si le vieux chef de guerre avait décidé de l’envahir. [[Mitrias]] eut grand peine à croire en sa mort, mais finit par s’y résigner tant il était improbable que celui-ci ait abandonné, en pleine bataille, sa province et ses anciens compagnons d’armes. | |||
Contrairement à beaucoup des Compagnons de Foulques, [[Mitrias]] essaya dans un premier temps de servir de son mieux le nouveau Comte René de Castellanjou. Très vite, quelques courtisans de Sire René firent comprendre au vieux guerrier à quel point il était un anachronisme au sein de la cour. Le temps des guerres était révolu et on n’avait pas besoin d’un vague chevalier aux manières de paysan, qui ne connaissait rien d’autre que la guerre. Quelle place avait-il dans une cour aussi raffinée et moderne que celle du nouveau Comte de [[Castellanjou]] ? | |||
Un soir de bal, il fut l’objet de la risée générale de la noble assemblée, qui moquèrent très cruellement ses manières de table, sa tenue de cour grossière et sa façon fort paysanne de danser. Se sentant humilié, blessé et trahi, il quitta la cour et le service de Sire René et rejoignit ses anciens Compagnons d’armes devenus rebelles dans le Bois du Roy. | Un soir de bal, il fut l’objet de la risée générale de la noble assemblée, qui moquèrent très cruellement ses manières de table, sa tenue de cour grossière et sa façon fort paysanne de danser. Se sentant humilié, blessé et trahi, il quitta la cour et le service de Sire René et rejoignit ses anciens Compagnons d’armes devenus rebelles dans le Bois du Roy. | ||
Après quelques mois de fronde, pendant lesquels il fit la connaissance de nouveaux compagnons de voyage, et la terrible défaite de la modeste troupe face à l’armée | Après quelques mois de fronde, pendant lesquels il fit la connaissance de nouveaux compagnons de voyage, et la terrible défaite de la modeste troupe face à l’armée d’[[Aquitania]], [Mitrias]] parvint à traverser la frontière et à rejoindre la [[Bretonie]]. Sous les conseils de ses nouveaux amis, il s’engagea dans la Compagnie Caradoc, bien décidé à recommencer une nouvelle vie d’aventures et de hauts faits d’armes. |
Version du 27 juillet 2010 à 18:29
Informations :
Nom | Sire Mitrias |
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Pseudo | |
Rôle | |
Grade | |
Présence | 2010 - Mythodea |
Langue | |
Contact |
Historique :
Mitrias est un vétéran des campagnes de Sire Foulques Nerra de Castellanjou et un ancien Faucon Noir. Batailleur, courageux, volontaire, et droit, il est aussi souvent braillard, téméraire et colérique. Amateur de bonne chair et de bons vins, c'est un homme bon vivant et bon compagnon à la paix, mais un féroce et redoutable soldat à la guerre.
Le vieux soldat aguerri a des origines très humbles mais s’honore parfois lorsqu’il est ivre, d’avoir été adoubé sur le champ de bataille par Sire Foulques lui-même. Cependant, sa modestie et le respect qu’il a pour ses racines paysannes le pousse à rester humble en se faisant seulement appeler Mitrias et non par son titre de « chevalier de la banquette ».
Cet adoubement et ses années de guerre auprès de l’ancien Comte de Castellanjou l’ont transformé, et il met un point d’honneur à mener sa vie d’une manière aussi chevaleresque que possible, même si son langage et ses manières rustres laissent toujours considérablement à désirer. A la veillée, il se plait souvent à radoter ses vieux souvenirs de batailles et sa fierté de s’être battu tant et tant d’années auprès de Sire Foulques, ce qui ne manque pas d’exaspérer ses compagnons d’armes.
La disparition de Sire Foulques et la prise de pouvoir par René de Castellanjou ont été pour lui les événements les plus douloureux de sa vie, bien plus que les blessures et privations de toutes ces années de guerre. Il aurait suivi Sire Foulques jusqu’en enfer si le vieux chef de guerre avait décidé de l’envahir. Mitrias eut grand peine à croire en sa mort, mais finit par s’y résigner tant il était improbable que celui-ci ait abandonné, en pleine bataille, sa province et ses anciens compagnons d’armes.
Contrairement à beaucoup des Compagnons de Foulques, Mitrias essaya dans un premier temps de servir de son mieux le nouveau Comte René de Castellanjou. Très vite, quelques courtisans de Sire René firent comprendre au vieux guerrier à quel point il était un anachronisme au sein de la cour. Le temps des guerres était révolu et on n’avait pas besoin d’un vague chevalier aux manières de paysan, qui ne connaissait rien d’autre que la guerre. Quelle place avait-il dans une cour aussi raffinée et moderne que celle du nouveau Comte de Castellanjou ?
Un soir de bal, il fut l’objet de la risée générale de la noble assemblée, qui moquèrent très cruellement ses manières de table, sa tenue de cour grossière et sa façon fort paysanne de danser. Se sentant humilié, blessé et trahi, il quitta la cour et le service de Sire René et rejoignit ses anciens Compagnons d’armes devenus rebelles dans le Bois du Roy.
Après quelques mois de fronde, pendant lesquels il fit la connaissance de nouveaux compagnons de voyage, et la terrible défaite de la modeste troupe face à l’armée d’Aquitania, [Mitrias]] parvint à traverser la frontière et à rejoindre la Bretonie. Sous les conseils de ses nouveaux amis, il s’engagea dans la Compagnie Caradoc, bien décidé à recommencer une nouvelle vie d’aventures et de hauts faits d’armes.