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Hélas pour Jean de Comblessac, le fameux banquet se terminera par sa propre disparition dans la nuit...
Hélas pour Jean de Comblessac, le fameux banquet se terminera par sa propre disparition dans la nuit...


La suite des évènements est relatée dans la [[Lettre de Panaverne]].
:<i>La suite des évènements est relatée dans la [[Lettre de Panaverne]].</i>


==Armoiries de Vauvert==
==Armoiries de Vauvert==

Version du 7 avril 2020 à 00:26


Jean de Comblessac, Baron de Vauvert
revêtant la dernière houppelande à la mode 1206.

Jean de Comblessac, Baron de Vauvert, Comte de Valencour et Seigneur de Comblessac.

Personnage extravagant gèrant les terres de la baronnie de Vauvert depuis la disparition de son père Pierre de Comblessac il y a déjà cinq années, en été 1201.

Un père méritant : Pierre "le Juste" et les colons Vikinghers

Le père de l'actuel Baron était un grand homme qui réussit à instaurer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait ainsi par le passé remis les terres de Valencour à des vikinghers faméliques fuyant la rudesse du grand Nord. Ceux-ci s'y étaient installés il y a maintenant plusieurs dizaines d'années sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures alors que par le passé, les terres de Valencour avaient toujours été jugées trop pauvres et battues par des vents trop froids et humides pour y faire pousser durablement quoi que ça soit. Les colons vikings semblaient faire mentir ces on-dit.

L'ancien baron avait ainsi fait renaître l'agriculture et le commerce et instauré des taxes afin de payer des milices pour protéger les populations de colons de sa baronnie. Il avait aussi soutenu l'implantation de Breutonniens venus d'Aquitainie sur les terres de Vauvert auprès du Roi lui-même. Colons vikinghers et anciens Aquitains y vivaient sans encombres.

Une descendance lascive

Si tous s'accorde à tenir en haute estime le Baron Pierre de Comblessac, il est tout autrement pour son fils Jean qu'on aura tôt fait de surnommer le "baron fainéant" de Vauvert. En effet ce dernier était dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste. Il avait réussis à vider les coffres de sa baronnie en cinq petites années. Pas étonnant me direz-vous lorsqu'on sait qu'il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un personnage contrastant fortement avec l'homme de juste mesure qu'avait été son père.

Les soldes des miliciens se faisaient plus rares, les taxes avaient doublé mais servaient surtout à maintenir le train de vie oisif de Jean qui ne voyait pas que sa Baronnie se mourrait à petit feu et ne semblait en aucun cas vouloir changer les choses.

1206, une nouvelle invasion venue du Nord

Mais peu avant le début du mois d'avril 1206, Jean dû faire face à une nouvelle « invasion » venue par les mers. Des navires de guerre Vikinghers sillonnaient les côtes et des troupes barbares menaient des excursions dans les terres, semant des grandes inquiétudes parmi la population qui doutait fortement des capacités militaires du Baron en cas de conflit. Jean de Comblessac pris tout de même la chose à coeur ; il convoqua les chefs de famille des colons vikinghers de Valencour, qui lui apprirent que les récentes incursions étaient le fait du clan vikingher d'Yddland, et qu'avec eux on pouvait craindre le pire. Jean en prit bonne note et envoya missive au Roi afin de l’avertir des risques des troubles à venir et du piètre état de ses forces. Il exagéra les faits en parlant d'une flotte immense déversant des hordes de barbares hirsutes, et de ses pauvres paysans qui continuaient à labourer courageusement leurs terres comme le feraient de bons et loyaux sujets. Il demanda au Roi d'appuyer sur les seigneurie alentours pour que lui soit envoyés bon nombre d'hommes d'armes car sa milice ne pourrait repousser plus longtemps les terribles barbares.

Le temps passa et le baron compris que le Roi n'était pas dupe. La menace était pourtant bien réelle et Jean décida d'armer les colons vikinghers de Valencour. Ceux-ci ne parurent pas enchantés d'être sous les ordres du capitaine de la milice du baron mais Jean argua qu'ils devraient s'y plier pour honorer la mémoire de son père Pierre de Comblessac, baron de Vauvert qui leur avait octroyer leurs terres. Des patrouilles furent organiser pour intercepter les petits groupes de barbares mais sans succès, ceux-ci ne semblaient pas vouloir de confrontation. Des restes de bivouac furent trouvés et fouillés, il semblait que ces vikinghers n'étaient pas là pour s'installer mais plutôt en reconnaissance.

Alors que la présence des vikinghers d'Yddland était néanmoins de plus en plus visible, se jouant de la milice et des colons, le Baron reçut finalement une réponse laconique d'un seigneur de Beurretagne qui lui disait agir sur injonction de la régence du royaume en envoyant une compagnie mercenaire qu'il faudrait nourrir et laisser se servir sur l'ennemi si les armes venaient à parler. Jean pensa que les choses commençaient à lui sourire et se sentant auréolé des talents pacificateurs de son père, décida qu'il était temps d'organiser un banquet afin de faire retomber les tensions, et que tous y seraient les bienvenus, Bretonniens, colons et même ces intrigants barbares. Il aurait lieu pour l'arrivée des mercenaires qu'on lui avait promis.

Le banquet de Vauvert

Le dix-septième jour du mois d'avril 1206, un messager rapporta que la Compagnie mercenaire de Saint-Caradoc n'était plus qu'à un jour de marche. C'était parfait, il était temps de dresser les tables dans la cours de la ferme qui servirait de gîte au mercenaires, de préparer le bois pour faire grand feu, et de tuer quelques cochons et même un veau pour le repas. Cette fête serait l'occasion de proposer aux barbares un petit lopin de terre comme l'avait fait jadis Pierre de Comblessac, ou alors servirait à mieux jauger ses intrus pour un affrontement dont les mercenaires sortiraient certainement vainqueurs. Peu importe, l'histoire retiendrait avant tout que le Baron Jean menait les opérations.

Hélas pour Jean de Comblessac, le fameux banquet se terminera par sa propre disparition dans la nuit...

La suite des évènements est relatée dans la Lettre de Panaverne.

Armoiries de Vauvert

  • Baronnie de Vauvert avant l'arrivée des colons à Valencour : Plein de sinople à tête de veau d'argent et filière de même. Le Vauvert était autrefois une terre d'élevage bovin et de pâturage. Il n'est donc pas étonnant que les armoiries représentent une tête de veau, viande noble et chère dont peu de région peuvent se réclamer d'en avoir fait leur spécialité. La filière d'argent symbolise justement le savoir faire particulièrement bien gardé de la région pour ce type d'élevage.
  • Baronnie de Vauvert suite à l'installation des colons vikings à Valencour : Plein de sinople à tête de veau d'argent au chef ondulé d'argent chargé de trois runes de sable et à filière d'argent. À la demande des colons vikings, le Baron Pierre de Comblessac fit rajouter en chef quatre runes afin de montrer qu'il considérait les colons comme de loyaux éléments de sa baronnie.
  • Jean de Comblessac fit repeindre d'or toutes les têtes de veaux des armoiries qu'il voyait car il trouvait que cela correspondait mieux à son rang. Il projetait également de les remplacer par des têtes de lion mais son tragique destin ne lui permit pas de mettre en oeuvre cette autre fantaisie.

(Illustrations à venir)

Armoiries de Comblessac

« De sinople chargé de 3 épis d'or et champagne de même », le blason de Comblessac en Norwandie.

Seigneurie de Comblessac : De sinople chargé de trois épis d'or et champagne de même.
Les récoltes traditionnellement abondantes dans la seigneurie furent représentées sur les armoiries par un un écu dont les épis de blé comblaient le sac représenté ici par la pièce en champagne d'or.

Armoiries de Valencour

Fief de Valencour : (à venir)

(Illustration à venir)