« Jean de Comblessac » : différence entre les versions
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Jean de Comblessac gère les terres de | Jean de Comblessac gère les terres de la baronnie de Vauvert suite à la disparition de son père Pierre de Comblessac, il y a cinq années. | ||
Il avait soutenu l’implantation de | Son père était un grand homme ayant réussi à créer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait par le passé remis ainsi les terres de Valencour à des vikings pour tempérer leurs ardeurs. Ceux-ci s'y étaient installés il y a 50 ans sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures. Pourtant, vous-saviez que les terres de Valencour, personne n’en voulait par le passé car elles étaient jugées trop pauvres pour les paysans bretonniens. | ||
L'ancien baron avait fait ainsi renaître le commerce et instauré des taxes pour payer les milices de protection des populations s’implantant dans sa baronnie. Il avait aussi soutenu l’implantation de Bretonniens d’Aquitanie sur les terres de Vauvert auprès du roi lui-même suite au départ inattendu des vikings. | |||
Bref, Pierre était un bon baron estimé et son fils Jean n’était pas du tout le même. Dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste, il avait vidé les coffres de sa baronnie. On aurait pu le surnommer le baron fainéant. Évidemment il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un étonnant contraste avec l'homme de juste mesure qu'était son père. | |||
La Baronnie mourrait à petit feu et rien ne semblait changer les choses. | La Baronnie mourrait à petit feu et rien ne semblait changer les choses. | ||
Au mois d’avril, Jean devait donc faire face à une nouvelle « invasion ». Au perron du logis du château, Le Frère Blaise, seul rescapé de l’abbaye de Ker-Ar-Beg l’informait de la destruction de celle-ci et de son sac : Le trésor | Au mois d’avril, Jean devait donc faire face à une nouvelle « invasion ». Au perron du logis du château, Le Frère Blaise, seul rescapé de l’abbaye de Ker-Ar-Beg l’informait de la destruction de celle-ci et de son sac : Le trésor avait été vidé et aucun des frères n’avaient survécus! | ||
Il | Il envoya donc une missive au Roi à Neu York afin de l’avertir de l’instabilité de sa baronnie en exagérant les faits (une flotte impressionnante). Il lui fallait des hommes car la milice n’avait pas suffit. Le temps passa et le baron devança le roi en louant les services des hommes de la communauté vikings installés depuis près d'un demi-siècle par son père sur les terres de Valencour. Ces vikings lui devaient bien cela ou du moins pour la mémoire du baron Pierre! | ||
Il | Il avait ses hommes. Les « locaux Bretonniens» ne se sentaient pas pour autant à l’aise auprès de leurs voisins comme frères d’armes. Point de compagnie en vue, les renforts se faisaient attendre. Alors qu’en ce samedi du 18ème jour les hommes de Grim étaient prêts à en découdre. Le baron donc décidé que ce samedi 18 Avril au soir soit une trêve sur ces terres du Vauvert. Meilleur moyen pour attendre les secours mais aussi pour rappeler les talents de son père (ce pacificateur). Des tables ont été dressées et chacun s’installe autour du feu afin de trouver un arrangement. | ||
Hélas la trêve fut courte et Le baron disparut dans la nuit suite à une possession que l'on dit démoniaque. | Hélas la trêve fut courte et Le baron disparut dans la nuit suite à une possession que l'on dit démoniaque. |
Version du 26 février 2018 à 02:59
Jean de Comblessac gère les terres de la baronnie de Vauvert suite à la disparition de son père Pierre de Comblessac, il y a cinq années.
Son père était un grand homme ayant réussi à créer la paix dans une contrée souvent troublée par les invasions des peuples du Nord. Il avait par le passé remis ainsi les terres de Valencour à des vikings pour tempérer leurs ardeurs. Ceux-ci s'y étaient installés il y a 50 ans sans aucune violence et s'étaient sédentarisés, ils vivaient de pêche et de cultures. Pourtant, vous-saviez que les terres de Valencour, personne n’en voulait par le passé car elles étaient jugées trop pauvres pour les paysans bretonniens. L'ancien baron avait fait ainsi renaître le commerce et instauré des taxes pour payer les milices de protection des populations s’implantant dans sa baronnie. Il avait aussi soutenu l’implantation de Bretonniens d’Aquitanie sur les terres de Vauvert auprès du roi lui-même suite au départ inattendu des vikings.
Bref, Pierre était un bon baron estimé et son fils Jean n’était pas du tout le même. Dépensier, bon vivant et peu enclin à gouverner ou juste pour le faste, il avait vidé les coffres de sa baronnie. On aurait pu le surnommer le baron fainéant. Évidemment il adorait les jeux d'argent, avec une préférence pour le « sieben », un jeu du bas peuple dont il faisait d'interminables parties, rajoutant toujours une bourse supplémentaire sortie de sa houppelande de velours. Ajoutez à cela son addiction pour l'alcool et les fragrances et vous obtiendrez un étonnant contraste avec l'homme de juste mesure qu'était son père.
La Baronnie mourrait à petit feu et rien ne semblait changer les choses. Au mois d’avril, Jean devait donc faire face à une nouvelle « invasion ». Au perron du logis du château, Le Frère Blaise, seul rescapé de l’abbaye de Ker-Ar-Beg l’informait de la destruction de celle-ci et de son sac : Le trésor avait été vidé et aucun des frères n’avaient survécus! Il envoya donc une missive au Roi à Neu York afin de l’avertir de l’instabilité de sa baronnie en exagérant les faits (une flotte impressionnante). Il lui fallait des hommes car la milice n’avait pas suffit. Le temps passa et le baron devança le roi en louant les services des hommes de la communauté vikings installés depuis près d'un demi-siècle par son père sur les terres de Valencour. Ces vikings lui devaient bien cela ou du moins pour la mémoire du baron Pierre!
Il avait ses hommes. Les « locaux Bretonniens» ne se sentaient pas pour autant à l’aise auprès de leurs voisins comme frères d’armes. Point de compagnie en vue, les renforts se faisaient attendre. Alors qu’en ce samedi du 18ème jour les hommes de Grim étaient prêts à en découdre. Le baron donc décidé que ce samedi 18 Avril au soir soit une trêve sur ces terres du Vauvert. Meilleur moyen pour attendre les secours mais aussi pour rappeler les talents de son père (ce pacificateur). Des tables ont été dressées et chacun s’installe autour du feu afin de trouver un arrangement. Hélas la trêve fut courte et Le baron disparut dans la nuit suite à une possession que l'on dit démoniaque.