« L'ordre des Bernardins » : différence entre les versions
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Lors du [[DrachenFest]] 1216, deux Bernardins [https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyrovague gyrovagues] connu sous le nom de [[Frère Polux]] et [[Frère Gadin]] rejoignirent la Caradoc où il mirent leurs talent de soigneurs à disposition des nécessiteux. L'année suivante en 1217, [[le Chovalier]] informa ses compagnons qu'il avait reçu une révélation lors de l'incendie de son atelier et qu'il avait également rejoint l'ordre des Bernardins. | Lors du [[DrachenFest]] 1216, deux Bernardins [https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyrovague gyrovagues] connu sous le nom de [[Frère Polux]] et [[Frère Gadin]] rejoignirent la Caradoc où il mirent leurs talent de soigneurs à disposition des nécessiteux. L'année suivante en 1217, [[le Chovalier]] informa ses compagnons qu'il avait reçu une révélation lors de l'incendie de son atelier et qu'il avait également rejoint l'ordre des Bernardins. | ||
1219 devrait voir l'arrivée d'un autre frère Bernardin, en la personne de [[Frère Picrate]], ancien moine <i>garde-cuite</i>, reconverti en moine-guerrier assurant la sécurité des convois de pinardiers. |
Version du 1 mai 2019 à 15:26
Résumé rapide
L'Ordre des Bernardins est un ordre religieux provenant de l'abbaye de la butte d'Onanisse, la plus basse colline de toute la Bretonnie. Ils vénèrent un seul et unique Saint, car ils n'ont jamais eu le cran d'aller voir au delà de la colline en question, et c'est le seul personnage digne d'intérêt qui daigna jamais passer dans le coin.
Qui était Saint Bernard ?
Saint Bernard, originellement Bernard de Michesale, était un clochard alcoolique invétéré. Les saints écrits veulent qu'il errait de taverne en taverne et de bordel en bordel, sans autre but que celui de se murger la courge jusqu'à tomber dans les pommes. Il était connu pour son étrange capacité à ne jamais attraper de maladie en dessous de la ceinture.
Un jour qu'une épidémie de chaude pisse faisait des ravages dans l'ensemble de la butte d'Onanisse, et décimait paysan après paysan, alors que Bernard de Michesale errait, fin bourré, dans la cambrousse, il perdit son chemin et s'en alla à travers brousse et champs. Il tomba sur un lac, enfin, plutôt une rigole, ou une sortie d'égouts, les écrits sont très controversés à ce sujet. Quand bien même, de ce lac émergea un tonnelet, comme par pure magie. Le tonnelet en question était empli d'un liquide, et alors que Bernard de Michesale s'apprêtait à s'en jeter un petit derrière la gueule, il entendit une voix désincarnée, la voix d'une femme : Bernard, vieux cochon malade, te voilà choisi parmi les plus méritants, te voici porteur du Saint Tonnelet. Le liquide qu'il contient soigne toutes les afflictions, de la chaude pisse à la gueule de bois. Te voilà incombé de cette mission, confiée par les dieux eux-mêmes, de guérir les gueux et les pauvresses de leurs souffrances éternelles.
Muni de son tonnelet, armé de son courage et de ses degrés d'alcool dans le sang, Bernard de Michesale voulut d'abord s'enfiler l'intégralité du tonneau pour lui seul, mais dès la première gorgée, il sentit tout son saoul fuir son corps, et être pris d'un élan de sobriété comme il n'en avait pas connu depuis qu'il avait 8 ans et demi. Il prit alors conscience du rôle que lui avait confiés les dieux. Il partit alors, tonnelet autour du cou, cahin-cahan, de maison en maison, pour faire boire une petite gorgée de son saint tonnelet à tous les malades. A la grande surprise de tous, le liquide que contenait le tonnelet soigna presque aussitôt tous ces pauvres malades.
Bernard de Michesale fut alors élevé au rang de sauveur de la ville, et on décida à l'unanimité que tous ses coups à la taverne seraient gratuits, en remerciement de ses services saints.
Trois jours plus tard, Bernard de Michesale fut retrouvé mort étouffé dans son propre vomi, sans pantalon, ayant apparemment tenté une pratique auto-érotique (novatrice à l'époque), et c'est ainsi que la courte légende de Bernard de Michesale s'éteignit.
Quelques temps après, un groupe d'ivrognes invétérés du coin décidèrent d'élever cette figure au rang de saint, et fondèrent l'ordre des Bernardins, qui porteraient le tonnelet et dispenseraient soins, remèdes, comme le fit un jour le désormais connu sous le nom de Saint Bernard. Le Saint Tonnelet fut démantelé, et son bois sert à confectionner les tonnelets que portent chacun des Bernardins.
Quels sont les préceptes des Bernardins
Les Bernardins sont tenus par leur ordre de garder vivante la mémoire de Saint Bernard, par leurs écrits, et par leurs actes. La région de la Butte D'Onanisse est connue pour être vierge de toute maladie sexuellement transmissible grâce à leur foi inébranlable. Dans leurs écrits, ils revisitent constamment les saints actes de Saint Bernard, qui, au fil des ans, des schismes, des erreurs de traductions et des interprétations personnelles, a vu sa légende s'amplifier, se modifier, s'altérer, et créer des conflits au sein des Bernardins, même si tous se retrouvent sous une version officielle édictée par l'abbé des Bernardins.
Il est attendu des Bernardins qu'ils apportent leur aide aux nécessiteux, et aux malades. Saint Bernard leur a confié un don unique, et peut, à leur besoin, apposer une bénédiction sur le contenu de leur tonnelet. Il s'agit d'un don divin rare et précieux, car le liquide peut alors guérir les maladies les plus banales, et soigner les plaies superficielles (le pouvoir du Saint Bernard s'est étiolé avec le temps). Les Bernardins sont supposés préserver la mémoire et la légende du Saint Bernard en adoptant une conduite exemplaire et monachale, mais avec le temps et l'abus de breuvages issus de tonnelets mal bénis, les moeurs se sont peu à peu dégradés, et les moines pieux et abstinents se font rares, sinon complètement absents. Les nobles alentours utilisent le monastère comme "prison religieuse" dans laquelle ils envoient les nobles pervers et les déviants.
Qui dirige l'Ordre ?
L'Ordre des Bernardins est dirigé depuis de nombreuses années par un vieil homme "pieux" et bienveillant ; l'Abbé Pervos. Son lieu de méditation et de recueillement préféré est le bordel du village.
Que font concrètement les moines de leur journée ?
Les moines passent leur journée à méditer, se recueillir et pratiquer une forme d'onanisme solitaire qui les garde supposément éloignés des tentations du monde matériel.
Ils sont également connus pour un artisanat local : la confection de fromage de boucs, qu'ils revendent afin de financer les rénovations du monastère qui tombe en ruines.
Les Bernardins sont, théoriquement, versés dans les arts de la médecine et de la guérison. Ils sont aussi d'illustres intellectuels et savent mener de savants calculs et apprécier la littérature la plus exotique. On ne se souvient d'eux plutôt que pour la qualité de leurs onguents et pommades destinés à soulager les démangeaisons des parties génitales.
Les Bernardins au sein de la Caradoc
Lors du DrachenFest 1216, deux Bernardins gyrovagues connu sous le nom de Frère Polux et Frère Gadin rejoignirent la Caradoc où il mirent leurs talent de soigneurs à disposition des nécessiteux. L'année suivante en 1217, le Chovalier informa ses compagnons qu'il avait reçu une révélation lors de l'incendie de son atelier et qu'il avait également rejoint l'ordre des Bernardins.
1219 devrait voir l'arrivée d'un autre frère Bernardin, en la personne de Frère Picrate, ancien moine garde-cuite, reconverti en moine-guerrier assurant la sécurité des convois de pinardiers.