« Castellanjou » : différence entre les versions

De Caradoc
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 15 : Ligne 15 :




[[Léonard]]
[[Leonard]]


[[Yeza]]
[[Yeza]]

Version du 26 juillet 2010 à 20:26

Castellanjou

Le comté de Castellanjou est situé aux marches de la Bretonie, et de l’Aquitania. Ce domaine de taille modeste bénéficie d’un climat doux et clément. Ses terres sont réputées pour la qualité de leurs cépages, et pour ses carrières d’extraction de pierres de tuffeau et d’ardoise, très appréciées pour leurs qualités dans la construction des temples et des châteaux. De nombreux artistes, architectes, poètes, savants et alchimistes aiment à venir s’installer dans cette région, tant pour la réputation de ses universités que pour sa bonne chaire.

Mais le comté, situé aux frontières de deux des plus puissants Royaumes Bretonniens (Bretonie et Aquitania), est aussi une position stratégique très convoitée, et la province fut le théâtre de nombreuses guerres. Durant son histoire, la province changea régulièrement d'allégeance, au grès des mariages et des successions, se battant aussi souvent sous la bannière de Bretonie que d'Aquitania. La forteresse de Castellanjou, située sur un aplomb de schiste et dominant la vallée, fut longtemps réputée comme l'une des citadelles les plus puissantes et imprenables de Bretonie. Le blason de Castellanjou est représenté par une tour et une grappe de raisin.

Toutes les familles de grande noblesse du comté de Castellanjou: Brissac, Aubance, Layon, Savennière, Gamay, Bonnezeaux, Cabernet, possèdent également de prestigieux domaines viticoles qui font leur fierté. On compte aussi bon nombre de chevaliers modestes et sans terres, qui mettent leur épée au service de ces familles ou des Castellanjou. Comme toute province des royaumes Bretoniens, Castellanjou compte quelques bandes de hors la loi et de brigands qui sévissent dans la région, en particulier dans les Bois du Roy ou au lieu dit "La Chesnaie". Les forêts de Castellanjou protègent également quelques adeptes de l'ancienne religion, rassemblés en secte. L'une d'entre elle, les "Gardiens de la Légende", sous l'égide d'un vieux druide défiguré à la sinistre réputation: "Le Maître des Glands", fait encore bien souvent parlé d'elle pour ses étranges rituels.

Pendant ces vingt cinq dernières années, le comté de Castellanjou a connu de hauts faits d'armes, affirmant militairement son indépendance face à ses puissants voisins, grâce à son seigneur audacieux et batailleur, Sire Foulques Nerra. Ce personnage d'un naturel violent et d'une énergie peu commune, fut l'un des batailleurs les plus agité des royaumes Bretonien, multipliant les batailles et les victoires par ses talents de stratège et de meneur d'hommes, ainsi que par sa solide garde personnelle: "Les Compagnons de Foulques", parfois appelés aussi "les Faucons Noirs", constituée autant de chevaliers pauvres que de soldats recrutés parmi les pires canailles de la région.

Il y a deux ans, les troupes de Sire Foulques assiégèrent longuement un bastion Aquitanien. Lorsque le Bastion tomba enfin dans le feu et le sang, les troupes Castellangevines ne purent retrouver Sire Foulques Nerra. Le charnier fut retourné en tout sens à la recherche du grand Batailleur, tant par ses hommes que par les «Charognards du Corbeaux », mais nul trace du cadavre. Beaucoup de corps ayant été rendu méconnaissable à cause de l'incendie, le métal ayant fondue sur les chairs, on estima que le vieux seigneur de guerre devait être l'un d'eux. Il fut honoré et pleuré par ces hommes.

Sire Foulques n'ayant pas eu d'héritier légitime, c'est son cousin, René de Castellanjou qui reprit les rênes du Comté. Sire René, contrairement à son illustre prédécesseur, n'était pas un homme de combat, mais un diplomate, érudit et poète, passionné par les tournois, l'amour courtois, les beaux arts, la musique et les sciences. Au grand damne des anciens compagnons de Foulques, il fit des compromis avec la Bretonie et l'Aquitania pour obtenir d'eux une paix durable. Petit à petit, les guerriers furent invités à abandonner l'armure pour des tenus de cour en soie, à émousser leurs lance pour la pratique des tournois, et à abandonner la rudesse de leurs manières de soldats pour une courtoisie raffinée à la mode des royaumes Barsaiviens. Le comté connait depuis lors une relative sérénité, tout juste importunée par la fronde de quelques vétérans de Foulques nostalgique de leur passé querelleur.


Leonard

Yeza