« Maistre Leonard » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
|||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
{| border="1" style="text-align:center" | {| border="1" style="text-align:center" | ||
!Nom | !Nom | ||
|[[ | |Maistre [[Leonard]] | ||
|- | |- | ||
!Pseudo | !Pseudo | ||
Ligne 29 : | Ligne 29 : | ||
==Historique :== | ==Historique :== | ||
Léonard, dans sa jeunesse, était un estudiant en chirurgie prometteur et un lettré enthousiaste, avant de découvrir en secret les arcanes de l’alchimie. Initié à cet art, il abandonna bien vite ses études au profit de cette science nouvelle et prometteuse. Il aménagea un petit laboratoire dans les combles d’un vieux pigeonnier et passa de très nombreuses années comme un ermite à essayer de percer les secrets de la transformation du plomb en or et de la pierre philosophale. Leonard devint maître en Alchimie, sans toutefois découvrir le suprême secret de cette discipline. | |||
C’est à cette époque qu’il échangea une importante correspondance avec un autre alchimiste renommé, Maîstre Nicolas, et les deux hommes finirent par devenir amis. Un jour, ils décidèrent de se rencontrer enfin, et d’échanger ensemble toutes leurs découvertes en espérant percer définitivement le grand secret. Les deux Alchimistes passèrent presque toute une année à deviser, à analyser des rouleaux de parchemins poussiéreux, à flirter avec la sorcellerie, la démonologie et la nécromancie, et à tenter des milliers d’expériences inédites, mais rien, le néant, pas l’ombre d’un résultat probant. Un jour, toutefois, les deux hommes de sciences réussirent à transformer un lingot d’or en plomb. Si cette expérience les rendit tout d’abord fous de joie, force était de constater que l’opération semblait irréversible et avait mis sur la paille les deux acolytes. | |||
Ruinés et désespérés par tant d’échecs, les deux alchimistes se mirent à boire encore et encore, devenant de vrais ivrognes. Dans le brouillard de l’ivresse, tout leur sembla enfin clair, le propos de l’Alchimie n’était pas de découvrir la Pierre Philosophale, mais le Pinard Philosophal, breuvage légendaire capable de rendre la vie, de soigner toutes les afflictions, peut-être même d’offrir l’immortalité et la jeunesse éternelle à celui qui le boirait. Ils créèrent une nouvelle discipline, subtile mélange d’Alchimie et d’œnologie : l’Alchiminioelogie. | |||
Pour poursuivre avec soin le fil de leurs expériences, il leur fallait beaucoup de matière première de qualité, des cobayes et un mécène généreux. Pour les cobayes, ils décidèrent de se sacrifier pour la science et d’être leurs propres cobayes. Pour le mécène et la matière première, ils parvinrent à convaincre un baron Castellangevin, très riche et arrogant, grand propriétaire de vignobles, de leur prêter sa cave et de financer leurs expériences. Ce dernier, soucieux de briller aux yeux de la cour du nouveau comte René de Castellanjou vit dans les deux énergumènes une belle opportunité. | |||
Les expériences se succédèrent à un rythme effréné et les deux scientifiques passaient leur temps ivres morts dans la cave du baron. Ils sympathisèrent avec Yeza, la fille du baron qui venait souvent leur rendre visite pour échapper à l’insistance de son père qui souhaitait la marier de force à un bellâtre bien né de la région. C’est à cette époque que Maîstres Nicolas et Léonard tentèrent de faire boire une de leur mixture prometteuse au cadavre déjà bien rigide d’un brigand de la région pendu haut et court récemment, un certain Jacques. Visiblement, le corps semblait parcouru de brèves convulsions après avoir bu le vin magique, et les deux compères allèrent fêter dignement cette grande avancée scientifique à l’auberge voisine. | |||
A leur retour, ils furent abasourdi de voir la cave ainsi qu’une tour du château en feu, et ils furent arrêtés immédiatement par un sergent de la milice et deux soldats. Ils tentèrent maladroitement de se justifier en expliquant l’histoire du corps et un probable réveil qui aurait provoqué l’incendie, mais le sergent leur affirma qu’aucun corps n’avait été trouvé dans la cave et les accusa de sabotage. Ils allaient être pendu sur le champ et ne durent leur salut qu’à Yeza qui, surgissant de nulle part, occit de sa rapière les trois soldats zélés. Yeza avait décidé de profiter de la confusion générale pour fuir et avait, par la même occasion, sauvé la vie de ses deux compagnons. | |||
Yeza, Maîstre Nicolas et Maistre Léonard s’enfuirent loin de Castellanjou, les hommes du Baron à leurs trousses. Ils eurent alors la chance de croiser la route de la compagnie Caradoc et de s’y engager, ce qui leur permit de trouver le salut et de partager les aventures de la compagnie. Ils participèrent à la campagne d’Aleph pour la conquête infructueuse de son titre d’Archonte, ainsi qu’à la grande bataille finale contre les forces maléfiques de la Glace Noire. | |||
A la fin de cette campagne houleuse, Maîstre Léonard, épuisé de cette vie d’aventures, dit au revoir à ses compagnons, et prit le large avec le vieux Malefosse, bien décidé à devenir son meilleur client et à utiliser sa taverne comme un nouveau champ d’études expérimentales. |
Version du 27 juillet 2010 à 17:40
Informations :
Nom | Maistre Leonard |
---|---|
Pseudo | |
Rôle | Alchiminologiste |
Grade | |
Présence | |
Langue | |
Contact |
Historique :
Léonard, dans sa jeunesse, était un estudiant en chirurgie prometteur et un lettré enthousiaste, avant de découvrir en secret les arcanes de l’alchimie. Initié à cet art, il abandonna bien vite ses études au profit de cette science nouvelle et prometteuse. Il aménagea un petit laboratoire dans les combles d’un vieux pigeonnier et passa de très nombreuses années comme un ermite à essayer de percer les secrets de la transformation du plomb en or et de la pierre philosophale. Leonard devint maître en Alchimie, sans toutefois découvrir le suprême secret de cette discipline.
C’est à cette époque qu’il échangea une importante correspondance avec un autre alchimiste renommé, Maîstre Nicolas, et les deux hommes finirent par devenir amis. Un jour, ils décidèrent de se rencontrer enfin, et d’échanger ensemble toutes leurs découvertes en espérant percer définitivement le grand secret. Les deux Alchimistes passèrent presque toute une année à deviser, à analyser des rouleaux de parchemins poussiéreux, à flirter avec la sorcellerie, la démonologie et la nécromancie, et à tenter des milliers d’expériences inédites, mais rien, le néant, pas l’ombre d’un résultat probant. Un jour, toutefois, les deux hommes de sciences réussirent à transformer un lingot d’or en plomb. Si cette expérience les rendit tout d’abord fous de joie, force était de constater que l’opération semblait irréversible et avait mis sur la paille les deux acolytes.
Ruinés et désespérés par tant d’échecs, les deux alchimistes se mirent à boire encore et encore, devenant de vrais ivrognes. Dans le brouillard de l’ivresse, tout leur sembla enfin clair, le propos de l’Alchimie n’était pas de découvrir la Pierre Philosophale, mais le Pinard Philosophal, breuvage légendaire capable de rendre la vie, de soigner toutes les afflictions, peut-être même d’offrir l’immortalité et la jeunesse éternelle à celui qui le boirait. Ils créèrent une nouvelle discipline, subtile mélange d’Alchimie et d’œnologie : l’Alchiminioelogie.
Pour poursuivre avec soin le fil de leurs expériences, il leur fallait beaucoup de matière première de qualité, des cobayes et un mécène généreux. Pour les cobayes, ils décidèrent de se sacrifier pour la science et d’être leurs propres cobayes. Pour le mécène et la matière première, ils parvinrent à convaincre un baron Castellangevin, très riche et arrogant, grand propriétaire de vignobles, de leur prêter sa cave et de financer leurs expériences. Ce dernier, soucieux de briller aux yeux de la cour du nouveau comte René de Castellanjou vit dans les deux énergumènes une belle opportunité.
Les expériences se succédèrent à un rythme effréné et les deux scientifiques passaient leur temps ivres morts dans la cave du baron. Ils sympathisèrent avec Yeza, la fille du baron qui venait souvent leur rendre visite pour échapper à l’insistance de son père qui souhaitait la marier de force à un bellâtre bien né de la région. C’est à cette époque que Maîstres Nicolas et Léonard tentèrent de faire boire une de leur mixture prometteuse au cadavre déjà bien rigide d’un brigand de la région pendu haut et court récemment, un certain Jacques. Visiblement, le corps semblait parcouru de brèves convulsions après avoir bu le vin magique, et les deux compères allèrent fêter dignement cette grande avancée scientifique à l’auberge voisine.
A leur retour, ils furent abasourdi de voir la cave ainsi qu’une tour du château en feu, et ils furent arrêtés immédiatement par un sergent de la milice et deux soldats. Ils tentèrent maladroitement de se justifier en expliquant l’histoire du corps et un probable réveil qui aurait provoqué l’incendie, mais le sergent leur affirma qu’aucun corps n’avait été trouvé dans la cave et les accusa de sabotage. Ils allaient être pendu sur le champ et ne durent leur salut qu’à Yeza qui, surgissant de nulle part, occit de sa rapière les trois soldats zélés. Yeza avait décidé de profiter de la confusion générale pour fuir et avait, par la même occasion, sauvé la vie de ses deux compagnons.
Yeza, Maîstre Nicolas et Maistre Léonard s’enfuirent loin de Castellanjou, les hommes du Baron à leurs trousses. Ils eurent alors la chance de croiser la route de la compagnie Caradoc et de s’y engager, ce qui leur permit de trouver le salut et de partager les aventures de la compagnie. Ils participèrent à la campagne d’Aleph pour la conquête infructueuse de son titre d’Archonte, ainsi qu’à la grande bataille finale contre les forces maléfiques de la Glace Noire.
A la fin de cette campagne houleuse, Maîstre Léonard, épuisé de cette vie d’aventures, dit au revoir à ses compagnons, et prit le large avec le vieux Malefosse, bien décidé à devenir son meilleur client et à utiliser sa taverne comme un nouveau champ d’études expérimentales.