Calendrier Bretonnien 1208 (Mythodea)
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Relaté par Malefosse
Arrivée à Mythodea
Après environ sept jours en tant que passager à bord d'un navire de la guilde de Paolo Armatio, vers la côte nord-Est de Mythodea, Nous sommes arrivés à la plus grande ville portuaire connue sous le nom de Porto Armatio.
Dans chaque ville portuaire, les premiers souverains de Mythodea, dénommés Archontes avaient installé des tunnels ou des portes astrales
pour transiter rapidement et en sécurité vers les autres parties du continent. Nous avons donc été sollicité par ceux-ci pour soutenir l'Archon du sud, Nuvan Fenael, et nous avons accepté d'emprunté un des ses fameux tunnels.
Celui que nous empruntions portait le nom de Terra
et d'après ce que nous avons compris il s'agit d'un des éléments constituant l'île de Mythodea...
Sa traversée ne dura que quelques heures et pourtant, à sa sortie, nous nous sommes véritablement retouvé dans le Sud du continent, à des milliers de lieues de Porto Armatio !
Certains grognèrent qu'il s'agissait là d'une obscure magie ou d'un sortilège les emmenants vers la mort et qu'on les avait trompés, d'autres étaient effectivement sceptiques mais reconnaissaient que cette forme de magie "maitrisée" avait un certain intérêt. Bref, il n'était de toute façon pas question de ré-emprunter ce tunnel astral
de si tôt alors nous avons continuer un peu plus loin à pied vers ce qui semblait être un début de campement.
Peu de temps après, plusieurs groupes de combattants aggueris arrivèrent et s'installèrent non loin. La soirée fut courte car nous étions exténués et sans ressources mais à l'aube, nous nous réveillions au beau milieu d'un regroupement de mercenaires particulièrement conséquent de pas moins de 1200 combattants !
Nous devions donc aider les armées des différents Éléments
à fondre sur une forteresse de La Mort-vivance car ceux-ci tentaient d'envahir le territoire Sud et d'en renverser l'Archon, un des dirigeants politiques qui se partagent le continent. Nous étions effectivement dans une partie du monde rongée par les morts-vivants où ma magie y est instable (pour changer !) et il se pourrait bien que les effets des bénédictions et autres eaux bénites n'aient ici aucune éfficacité contre eux ! C'est bien notre veine !
7 bannières flottent alors au vent : les cinq éléments, le peuple Orc, et la notre qui est celle de la Loffelgarde et qui représente les mercennaires et ainsi que la ville de colons la plus proche, composée de marchands et de flibustiers-navigateurs... Ce sont nous les envahisseurs cette partie de l'île et il n'existe aucun sanctuaire pour nous protéger des pouvoirs de La Glace Noire ou de La Mort-vivance.
Bien que nombreux, regroupé sous le joli nom de Forteresse de l'humanité
, nous n'avons pas su nous unir et faire front devant les hordes monstrueuses qui nous submergeaient en nombre et en arme.
La forteresse de Doerchgardt a su résisté à tous nos assauts et l'ambiance était lourde et pesante quand nous devions faire face à Sharun'ar et à sa horde de non-vie.
Nous avons même été contraints de nous abaissés face à lui pour pouvoir récupérer notre bannière Or et Azur...
Nous voulions pourtant infiltrer de nuit la forteresse du camp de La Glace Noire mais cela n'a pas fonctionné comme prévu. C'est encore notre "bonvivance" qui nous nous a permis de nous en sortir, et un peu l'aide du Tonneau Joyeux. En chantant un "Jean Petit qui danse" pour le bon vouloir de La Glace Noire et de leur seigneur Argus, que nous appelons maintenant « La Moule », nous avons pu récupérer notre bannière. Mais ce n'est pas pour autant que nous sommes alliés de ces "non-vivants". Nous sommes même tombés malades face à La Pestilence et ces étranges maladies. La mort rôdait ! Les Viinshars, La Glace Noire et La Mort-vivance ont réduit à néant certains camps élémentaires et même tué certains Archons.
Nous avons été tenté de baisser les armes et choisir de devenir sa tempête... comme une partie du camp des Tonneau Joyeux mais en combattants d'honneur, nous avons choisi de rester Libres et de faire face à l'indicible.... Nous croyons que nous devons rester du coté de l'humanité.