Ulriche
Informations :
Nom | Ulriche |
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Pseudo | |
Rôle | Archer Tirailleur |
Grade | Aucun |
Contact |
Sa naissance
Ulrich est née la Dame seul sait où, et de quels parents. Il fut découvert non loin d’un champ pastoral sur les terres de Bretonnie, au sein du Duché de l’Anguille, alors qu’il n’était qu’un jeune nourrisson n’ayant probablement pas encore maté un an. Pour sa chance, ce furent des servantes de la Dame qui le découvrirent et l’emmenèrent avec elles au sein de leur petit domaine, situé au nord-est du château. Ulrich fut ainsi élevé aussi bien qu’un jeune enfant pouvait rêver de l’être. Il apprit ainsi, outre les différentes taches inhérentes à la bonne tenue de leur demeure, l’élevage des bêtes domestiques, lire et écrire et, chose qu’il n’aurait jamais approchée s’il avait été élevé comme un jeune bretonien ordinaire, les bonnes manières.
L'entrainement
Les années passèrent ainsi avec leurs lots de soucis, de peines et de joies. Jusqu’au jour où Ulrich atteignit ses 10 printemps. Bien qu’encore un garçonnet, la petite communauté des servantes de la Dame n’avait pas pour habitude d’avoir des hommes dans leur rang…et elles n’allaient pas changer pour autant. On remit à Ulrich quelques affaires personnelles, bien davantage qu’un jeune homme de son âge de basse extraction pouvait espérer posséder, et on l’emmena en direction de l’Anguille afin d’être confié à l’un des généreux donateurs qui soutenait financièrement le domaine.
L’homme en question était un Chevalier revenu d’une glorieuse croisade en terre arabique, considérablement enrichie par les combats menés (mais surtout les pillages en règle). Disposant d’un fief octroyé par le Duc de Languille, situé sur les bords de la Sannez et en vue de Couronne, le Chevalier était remarquablement bien installé pour un homme de sa « simple » condition.
Initialement dévolu aux tâches ménagères du château, comme tout garçonnet du bas peuple, Ulrich grandit sans faire d’histoire jusqu’à ses 14 ans, âge où on découvrit son incroyable talent…le bougre savait lire et écrire ! De simple garçon de château, il passa jeune page pour le Chevalier ainsi que pour le Mestre en charge de l’administration, ou ce qui en tenait lieux, du domaine. Cette promotion socialement enviable n’était pas tout à fait du gout d’Ulrich, qui avait pris gout aux travaux en lien avec les animaux des lieux, notamment les chevaux. S’il n’y avait que deux ou trois destriers, de fiers et puissantes bêtes, le Chevalier disposait d’une foultitude de bétails et de chevaux de moindres valeurs. Et Ulrich aimait à s’en occuper, tout particulièrement les chevaux. Mais qui se souciait des désirs d’un jeune homme en devenir, provenant dont ne savait où ? Les plus folles rumeurs couraient quant à sa provenance, et d’aucun disait qu’il pouvait être le fruit de quelques amours interdits entre une servante de la Dame et on ne savait qui, encore une fois. Un Noble peut être ? Un Chevalier par trop hardi ? Ou l’un de ses immondes hommes-bêtes qui parfois parvenait à se saisir des femmes vulnérables en lisières des forêts ? Nul ne savait.
Ulrich grandit donc encore, parvenant à s’occuper de temps à autres des chevaux, jusqu’à ce que son Maître ne réponde à l’appel aux armes du Duc de l’Anguille : une harde d’homme bête émergeait de la forêt d’Arthois. Maintenant âgé de 16 printemps, Ulrich avait commencé à suivre l’entrainement des jeunes hommes du domaine. Mais comme il travaillait le plus clair de son temps dans l’enceinte du château, il avait suivis celui des hommes d’armes du chevalier plutôt que celui de la valetaille des trois bourgs extérieurs. Le jeune Ulrich savait manier la lance ainsi que l’arc, et avait suivis les bases du combat à l’épée bien qu’il n’y en eu aucune pour lui.
La bataille, ou plutôt le carnage, qui eut lieux en lisière du domaine fut particulièrement éprouvante pour le jeune homme. Certes la soldatesque bretonienne engagea des hommes bêtes culbuté par la prodigieuse charge menée par la Chevalerie du Duché, donc avec un certains avantage, mais le nombre de mort fut important et des flots de sangs inondèrent la plaine.
Sa bravoure au combat ne passa néanmoins pas inaperçu. Guère difficile me direz-vous au milieu d’une foule de gueux qui tentaient davantage de rester en vie que d’occire l’ennemi. D’ailleurs la foule de gueux était plus réduite qu’au départ. Le Chevalier ayant perdu son propre écuyer dans la bataille, nomma Ulrich à sa place. Commença alors une nouvelle vie pour notre jeune héros (ou pas) en devenir. Entraînements et service du Chevaliers se succédaient, et le jeune Ulrich devint un jeune homme, grandit de corps et d’esprit, se faisant obéir de la plupart dans le Château.
Plus libre de ses faits et gestes, Ulrich s’occupait davantage des chevaux de son maître et pu débuter le long et difficile travail de dresseur de chevaux. Métier ardue s’il en est mais ô combien prestigieux. Mais Ulrich aimait particulièrement ce travail, tandis qu’une paix relative existait dans le Duché.
Première guerre
Mais comme de bien souvent, la paix ne dura pas. Ulrich était devenu un écuyer, dresseur de chevaux reconnu et un combattant digne de son rang. Il possédait quelques biens, la plupart destinés à la guerre ou à son travail. Et voici qu’un beau jour, le Chevalier reçu l’appel du Ban afin de rallier une importante troupe en partance pour une terre nouvelle : Nova Bretonnia.
La traversée fut éprouvante, tant pour les hommes que pour les bêtes. A leurs arrivées au port Abhainn Cuan, les troupes bretonienne étaient considérablement affaiblies. Il ne fallut qu’une simple embuscade fortuite (mais si c’est prévue ce n’est alors plus une embuscade) sur la route menant à la capitale de l’Ouest, Grian Quihenya, pour quasiment décimer le petit contingent bretonien. Tout au plus restait-il une centaine d’hommes, et aucun chevalier ou noble. La débâcle était totale. Nombreux furent ceux à rebrousser chemin, mais Ulrich n’avait rien derrière lui. Son Maître était tombé au combat, sans héritier d’aucune sorte le fief reviendrait au suzerain. Ulrich alla donc de l’avant, jusqu’à apprendre l’existence d’une Compagnie dont les origines remontait à la terre bretonienne. La Caradoc disait-on, établie au nord en la citée de Ager Stormgard.
Il n’en fallait pas davantage à Ulrich. Combattant endurcie bien que découvrant ce nouveau continent, il chemina vers le nord. Tantôt seul tantôt accompagnant quelques marchant. Il découvrir ainsi Steinhofen où on élevait nombre de belles bêtes. Ulrich trouva là un moyen de payer son voyage, car provisions et équipement coûtaient fort chers. Surtout qu’il transportait ses possessions complètes avec l’aide d’un cheval de trait.
Ses pérégrinations finirent par le conduire jusqu’au bivouac de la Compagnie Caradoc, qui visiblement était en campagne et pas exactement à Ager Stormgard. La suite, s’écrirait au sein de la Compagnie…
L'intronisation au sein de la Compagnie Caradoc
Sa première campagne dans la Compagnie Caradoc ne fut pas de tout repos pour Ulrich, ce dernier intégrant les rangs des archers. Mentalement transformé en poulet par un sortilège manqué, et très suspect, de l'un des mages dès son arrivée, cette mésaventure ne fit rien pour réconcilier le bretonnien avec la magie.
Se découvrant un lien particulier avec le brave Pferd, avec lequel il pouvait communiquer du fait de sa profession (dresseur de chevaux), Ulrich se mit en quête des citoyens de l'Ouest qui vendaient cette précieuse ressources et les découvrit au sein du Camp de l'Ouest. Quelques tractations plus tard, et après avoir reçu une ferme à exploiter de la part du Bourgmestre, Ulrich avait en sa possession une dizaine de chevaux ouestriens dont l'achat avait été financé par la Voix de l'Ouest en personne.