Glavecin du Ponec
Informations :
Nom | Glavecin du Ponec |
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Pseudo | Antoine |
Rôle | Panzer |
Grade | Soldat Invité |
Contact |
Gavecin, ou Gwanvel Breucin « celui qui se gave au sein » en vieil armeuricain, est le cinquième et dernier fils du Seigneur des îles du Ponec au large de la côté Sud-Ouest d'Armeurique dans le Grand duché de Breutagne.
Gavecin rêve d'aventure, de gloire, de redorer le blason des chevaliers du Ponec, si souvent moqués pour leur monture proche du sol.
Mais surtout, Gavecin veut évincer ses aînés et prendre la succession de son père. Le Seigneur Gondolan Bifron du Ponec voulant contenter les quatres grands frères de Gavecin a cru bien faire en leur attribuant à chacun une des quatres îles de l'archipel. Gavecin n'a rien eu lui et s'est toujours prononcé à l'encontre d'une telle mesure qui risquait de diviser les terres familiales. C'est pour cela qu'il met un point d'honneur à parti accomplir de haut-faits d'arme dans d'autres contrées en guerre et à en revenir tout auréolé de gloire pour convaincre son père d'en faire le seul et unique héritier des îles du Ponec.
Gavecin entama donc un périple pour rejoindre le grand port de la ville de Plougaspoff (littéralement « là où coulent les navires » en vieil armeuricain, afin d'avoir une bonne chance de trouver une embarcation pour l'île de Mythodea et d'y rejoindre la glorieuse Compagnie Caradoc avec une lettre de recommandation de son père à l'intention du Capitaine Rancelot. Mais pour se faire, Gavecin avait écouté la prudence et préféré laissé chez lui son fidèle destrier, Bourdevif, car les pêcheurs racontaient qu'il était coutume sur le continent de manger les poneys !
Le voyage à pied fut donc plus long que prévu, car à cela s'ajouta le fait que Gavecin, élevé dans les meilleures coutumes de noblesses possibles, ne voyageait pas les jours de pluie de peur de faire rouiller son armure, et, tout habitué au confort de la demeure seigneuriale de son père, ne goûtait point aux nuits à la belle étoile. C'est ainsi qu'il passa beaucoup de temps dans les auberges les plus accueillantes, certaines bénéficiant même d'un service de charmantes et ô combien coûteuses compagnies, allongeant autant la durée du voyage qu'il allégeait la bourse confiée par son père. Grand mal lui pris, car les plaisantes auberges firent places à des établissements moins recommandables, puis à des étables et finalement des matelas de fougères tandis que la rouille pointait déjà à divers endroit de son armure...
- « si je dors à la belle étoile ou dans des auberges pour roturiers, que restera-t-il donc à ses pauvres gens ? Je me dois de préserver mon statut en fréquentant les beaux établissements, faisant ruisseler ma fortune jusqu'aux couches les plus basses de la populace, oh regardez, je viens de faire tomber cette piécette de cuivre dans cette flaque de boue...» ainsi parlait Gavecin du Ponec les premiers jours qu'il venait de quitter le nid -- (Chroniques Ballotines du printemps 1220)
Suite en cours de correction :
Alors qu'il arpentait la lisière de la forêt à la recherche de son futur matelas, fourbu de fatigue qu'il était, il rencontra 1 troupe de saltimbanques aux abords du chemin.
1 de leur cheveaux était blessé et ils se retrouvaient bloqué au milieu des bois entre 2 bourgades.
Gavecin, versé dans l'art de soigner les équidés, leur vint en aide, monnayant en échange le souper et le coucher.
Les artistes, ravis, lui proposèrent de faire route ensemble jusqu'à Portville.
1 jour qu'ils arrivaient à 1 croisement, à coté duquel se trouvait 1 énorme pierre dressée, appelée aussi meunhir, la troupe fit halte, expliquant à Gavecin qu'il était coutume pour eux de festoyer en ces lieux, car cela leur apportait bonne fortune.
La soirée fut animée de musique, de chansons paillardes et de rires, inspiré par l'hypocras, Gavecin leur conta même la légende du 1er pégase, tel qu'on se la raconte sur son île depuis des générations...
Et alors que l'hilarité régnait sur les membres de la troupe, 1 grand fracas vint troubler la fête.
On entendit les arbres se tordre et se briser sous l'effet de coups sourd et métallique. Et ce qui semblait dévasté la forêt se rapprocha du campement...
Gavecin se réveilla, endolori, fourbu, nauséeux et avec 1 mal de crâne qui ne venait pas seulement de l'alcool, à en juger par la bosse qui tentait de s'extraire de sa tête.
Après avoir réussi à se relever, non sans avoir vomit tripes et boyaux dans le fossé où il se trouvait et s'y être vautré tant la tête lui tournait, Gavecin fit face à la terrible réalité.
Il était midi et le campement était en ruine, le dernier spectacle qu'offrait la troupe à Gavecin lui souleva le coeur.
Nul n'avait survécu à part lui. Qui, pourquoi, comment? restait des énigmes pour le rescapé qui ne gardait aucun souvenir du drame.
Sans doute avait-il reçu 1 coup sur la tête et s'était-il échoué dans le fossé.
Non pas qu'il soit 1 vulgaire malandrin, mais il avait l'esprit pratique, le Gavecin.
Aussi il récupéra se qu'il pu de vivres, et ressources sonnantes et trébuchantes.
Pour les membres de la troupe, à défaut d'avoir pu trouver 1 pelle, Gavecin leur offrit "des obsèques de roi".
La nuit était tombée et Gavecin harassé par son labeur s'en retourna vers son camp de "fortune", à l'écart de l'odeur de chair brûlée.
Le lendemain matin, Gavecin équipé d'1 charette de bric et broc, reste de la roulotte de la troupe, repris la route.
Ce n'était pas l'aventure dont il avait rêvé, mais il ne perdrait pas de vue sa quête.
S'engageant sur la route pour "portville", il retrouva non loin le cheval qu'il avait soigné, broutant paisiblement nullement troublé par sa nouvelle condition.
Voilà bien 1 revers d'infortune !
Ne sachant monté que des poneys, Gavecin attela plutot le cheval sur sa charrette.
C'est alors qu'il remarqua 1 scintillement à l'orée du bois.
Après avoir attacher la longe du cheval à 1 branche, il partit en direction du dit scintillement.
La surprise fut de taille, et pour cause, il y avait 1 Ogre !
Il faisait bien 2 fois la taille de Gavecin et bien plus en largeur.
Le scintillement qu'avait perçu Gavecin venait d'1 énorme épée (ou d'1 lance) qui traversait la gorge de la bète.
À quelque pas gisait, parmis les fougères, 1 chevalier, mort lui aussi, dans son armure recouverte de sang. Le brave avait surement tenté de s'interposer entre la troupe et l'ogre, en vain, sauf pour Gavecin.
Gavecin ne toucha pas au chevalier.
Récupérer les maigres effets d'1 troupe de saltimbanques était 1 chose, dépouiller 1 confrère chevalier en était 1 autre.
Par contre l'arme qui lui avait permi d'occire l'ogre ne méritait pas rester pourrir dans la dépouille de l'infâme bete, mais bien de participer à nombre d'autre batailles héroïques.
C'est pourquoi le chevalier Gavecin en pris possession.
Après avoir rendu hommage au chevalier, il reprit sa route pour "Portville", fier d'avoir 1 nouveau "fait d'arme" à narrer.