L'atelier du corbeau

De Caradoc
L'atelier du corbeau


L'atelier du corbeau est une famille d'artisans itinérants spécialisés dans les métiers de la guerre.

Les Origines : Ils ne parlent que très peu de leur passé. Certains se souviennent de l'atelier de Maître Orn, réputé à travers toute la Bretonnie pour ses superbes réalisations. Il regroupait des forgerons, des maître tanneurs, des joailliers, etc. Mais la guerre proche allait rapidement changer les choses. Cette mesnie fut la cible d'une attaque de soudards aussi violents que barbares, ne laissant que quelques survivants traumatisés au milieu de l'atelier en flammes. Depuis cette date, ils ont pris la route, incapables de reconstruire ce qu'ils avaient perdus et préférant l'errance. Ils se sont donc mis à voyager, quittant leur région d'origine. Ils proposaient des services variés et de qualité à destination des gens du communs et des compagnies militaires qui croisaient leur route.

La rencontre avec la compagnie Caradoc : Ils ont croisé, un jour, la compagnie Caradoc qui amorçait sont voyage vers des terres lointaines. Ils étaient fiers sur leurs montures, avec leurs armes encore brillantes mais la roue d'un charriot avait cédée et les Caradociens étaient partis en campagne sans même emmener avec eux charpentiers et menuisiers... Les artisans de l'atelier du Corbeau firent un bout de chemin avec la compagnie pour pourvoir aux différents besoins des mercenaires. Chacun y trouva son compte. L'atelier ne manquait pas de travail et trouva une protection précieuse. La compagnie put entretenir et renouveler son matériel. Ils décidèrent de prolonger leur collaboration vers d'autres aventures...

La naissance de l'atelier du corbeau : C'est ainsi que les artisans de l'atelier signèrent le codex de la compagnie (adapté avec la règle des 5-1), dont ils portent désormais les couleurs, afin d'y être intégrés. C'est là que fut créé "l'atelier du corbeau". C'est leur opportunisme autour des champs de batailles qui leur a donné cet étrange nom. En effet, il arrive souvent de les voir errer sur les champs de bataille pour récupérer quelques morceaux de cuir et d'armure abandonnés là. Récupérant et recyclant, ces artisans sont capables de rafistoler tout et n'importe quoi : du métal, du cuir, des mécanismes, etc. Ils négocièrent des tarifs avantageux mais il fut entendu qu'ils restaient libres proposer leurs services à n'importe qui autour des champs de bataille, tant qu'ils respectaient la règle des 5-1.

Les activités de l'atelier se sont étendues à tous types de services, parfois à la limite de la légalité. Leur devise pourrait se résumer à : "vous avez besoin d'un service, pas de problème, on va trouver la solution par tous les moyens". L'atelier du corbeau s'impose seulement 2 règles strictes :

- le codex de la compagnie Caradoc leur interdit de nuire à leurs frères Caradociens.

- La discrétion passe avant tout. Un client de l'atelier ne sera jamais trahi par l'atelier.


Les membres de l'atelier : Ces membres porte les couleurs de la compagnie Caradoc. Ils portent tous sur eux (à leur ceinture, sur l'épaule ou sur le visage) un masque de corbeau). Leur tenue semble, à l'instar de leur artisanat, fait de bric et de broc et d'objets de récupération. Des bandoulière aux nombreuses poches, des ceintures d'outils, des pans de vêtements rapiécés, etc. Il est composé de :

- La Pie, collectionneuse compulsive de bijoux, spécialisée dans la réparation d'armures

- Le Phénix, danseuse et couturière devenue recouseuse

- Le Pellican, ancien menuisier, son dada : les boucliers

- Le Grand Duc, érudit un peu fou, maître en parchemins

- Le Roitelet, serrurier de métier, demandez, il ouvre !

- Le Vautour, sa passion pour la chasse lui a donné le goût des pièges et de la viande fraîche