Monastère d'Episcomonte
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Le monastère d'Episcomonte est situé au Nord du Gras-Duché de Queutardie.
C'est un haut-lieux de savoir, notamment en ce qui concerne la médecine et toute son aile orientale sert d'ailleurs d'hospice. Suivant un barème de tarif proportionnel à la nature des maux dont souffre le patient et à la durée des soins jugés nécessaires à son bon rétablissement, les souffrants sont pris en charge par les moines et les nonnes attitrés. Il est donc particulièrement prisé par les membres de la bourgeoisie ou de la petite noblesse qui ne peuvent se permettre la venue à résidence d'un onéreux médecin.
L'hospice :
À l'hospice d'Episcomonte, après un rapide diagnostic d'un frère voyeur, on paye la somme demandée et le convalescent est pris en charge et ressort lorsque le nombre de jours de soin est épuisé. Il arrive cependant que certains patients préfèrent prolonger leur séjour, ce qui ne posera point de soucis s'ils en ont les moyens, mais si tel n'est pas le cas, après un brève incitation pour rappeler qu'il faut quitter les lieux, la personne qui prétexterait être insuffisamment rétablie et s'accrocherait à sa confortable paillasse sera évacuée sans ménagement par une des trappes murales servant généralement à l'expulsion des déjections, et se retrouvera généralement en contrebas sur un matelas peu ragoutant de linges et de pansements usagés.
Le monastère n'est pas dédié à un culte en particulier, aussi on pourra y trouver des moines de toutes les congrégations.
La grande chapelle est tout de même uniquement dédiée à la Dame du Lac mais on trouve bien d'autres représentations de Saint-Breutonniens disséminés dans les chapelles annexes, dans le jardin d'herbes médicinales et bien entendu dans les cryptes où elles furent mirent à l'abri pour éviter leur destruction par l'inquisition lors de la triste période de la Grande Purge de 1139 à 1145.
Éthylomogie :
Le nom d' « Episcomonte » vient du vieux queutain, le patois local, que l'on pourrait traduire par « qui y monte y pisse » car il est avéré que le piton rocheux servant de fondations au monastère surplombe la route de Beurretagne et permettait de soulager sa vessie en arrosant les malheureux voyageurs étrangers qui passaient à portée.
La Bibliopithèque :
L'aile Nord renferme quant à elle la grande bibliopithèque du monastère, qui bien qu'elle n'égale pas celle du Mont Saint-Missel, est tout de même remarquable car certaines parois, portes et même escalier sont directement faits d'ouvrages reliés. Si le grimoire recherché fait partie d'un élément structurel, il faudra faire une demande au frère bibliopithécaire qui notera votre demande et convoquera une équipe de maçonpithèques qui, après une brève expertise échafauderont l'ensemble pour vous faire parvenir le recueil désiré. Le plus simple est de se munir d'un ouvrage non désiré de la même taille que celui souhaité ; ainsi, les maçonpithèques auront déjà la pièce de remplacement à disposition ce qui vous évitera de nombreuses heures d'attente. La consultation sans prendre soin de prévenir le frère bibliopithécaire est également possible mais se solde généralement par un éboulement entrainant au mieux de sérieuses ecchymoses. Ainsi on comprendra mieux la devise inscrite sur le linteau de la première grande porte menant à la bibliopithèque : « Le savoir peut faire mal ».