Bauvain de Montluc

De Caradoc

⭐️

Bauvain de Montluc

Informations :

Nom Bauvain de Montluc
Pseudo Benny
Rôle Tirailleur
Grade Invité
Contact

Bauvain, de son vrai nom Sire Bauvain de Montluc, est un ancien noble chevalier de Chiampagne en Breutonnie. Autrefois un pieux et honorable, Bauvain a depuis été harassé par le doute quant aux bienfaits du modèle féodal dans lequel il grandit, de part ses mésaventures lors de sa quête du Graal ratée. Heureusement, il croise la route d’une aventurière de renom : Doulourès de la Touristia, qui lui apporte une aide matérielle et l’invite à rejoindre son groupe des Forgeurs de Destinée qui œuvre sur l’île de Mythodea. Là-bas, par le plus pur des hasards, il retrouve son cousin disparu au détour d'un tripot crasseux. Celui-ci est devenu moine bernardin et distille ses nombreux conseils au Capitaine Rancelot de la Caradoc Prime.
Incapable de retrouver la trace des autres membres des Forgeurs de Destinée, Bauvain et Doulourès acceptent alors l’invitation du Capitaine à le rejoindre pour la grande campagne 1219.

L'Histoire de Bauvain, le chevalier de la (Qué)Quête

Bauvain, troisième fils du seigneur Roufus de Montluc, était un jeune chevalier qui quitta un jour la contrée de sa Breutonnie natale pour se lancer dans la ô combien noble Quête du Saint-Graal.

Persuadé qu'il ferait face à de terribles épreuves, il partit vers les contrées frontalières au Sud du Royaume en montant Fulmar son fier destrier à la crinière rousse et en portant Braquemerle à dextre, l'épée de ses aïeux ainsi que Trimor à senestre, l'écu légendaire dont les écailles d'airain qui le recouvrent protégeraient même du souffle d'un dragon.

Mais au hasard de son périple hors des terres de son royaume, il fit étape pour prendre un bon bain au « Porco Rocco », taverne méconnue des montagnes du Nord de la Tilénie. L'aspect trouble de l'eau du baquet et sa tiédeur auraient dû mettre la puce à l'oreille du jeune chevalier de la Quête car à peine s'était-il trempé jusqu'aux épaules que le tenancier assena un gros coup de maillet dans un des pieds soutenant son baquet ce qui envoya Bauvain et le jus du bain dans les fourés en contrebas de l'établissement après une chute de près deux cents pieds ! Nu comme un ver, balafré par ses roulades dans les fougères et totalement dépossédé de son équipement, Bauvain n'eut d'autres choix que de continuer son chemin vers le village le plus proche, où il tenta d'en convaincre le chef afin qu'il lui donne à minima des armes et au mieux quelques hommes pour aller récupérer ses biens et ainsi permettre à un noble chevalier de la Quête de se venger. Devant cet étranger nu et balafré, le chef eut une meilleure idée et proclama sur la place boueuse du village qu'il organiserait un banquet pour les preux villageois qui montrerait le chemin de la sortie à ce « chevalier de la quéquette » ! Bauvain fut donc contraint de décamper vite fait le plus loin possible en évitant autant qu'il put de se faire fouetter par les villageois munis de branches de ronces et d'orties...

Les jours qui suivirent furent particulièrement difficiles pour Messire Bauvain de Montluc, qui survécut dans la forêt tel un ermite, se tenant bien à l'écart des villages, se nourrissant exclusivement de cueillette et vêtu d'un pagne en fougères ridicule qui ne masquait pas grand chose de son anatomie. Fulmar, Braquemerle, Trimor et la Quête du Graal, tout ceci était maintenant bien loin de lui, et il eut tout son temps pour pleurer son échec.

Et c'est en bredouillant un mélange de prière et d'insultes envers la Dame du Lac qu'il rencontra une étrange jeune femme, qui bivouaquait dans les bois. Amusée par le curieux accoutrement du vagabond elle écouta l'histoire du jeune balafré porteur de fougères.
Après moultes gausseries ses péripéties, la jeune femme moqueuse se présenta comme étant membre des Forgeurs de Destinée , un groupe d'aventurier rêvant de batailles épiques pouvant changer le cours du monde, rien que ça, mais qui pour l'instant, était bel et bien perdus dans ces bois... Elle accepta volontiers de partager son repas avec le malheureux Bauvain qui n’avait rien mangé de chaud depuis des lustres. Son but était de rallier ses autres comparses partis dans une guerre très lointaine, au delà du Grand Océan, sur une terre inconnue nommée Mythodea.

Le lendemain, Bauvain eut la présence d'esprit de leur proposer de la guider s'il lui laissait se coudre des braies dans un vieux drap et lui permettait d'enfiler une chemise tâchées. Doulourès s'en amusa car Bauvain avait l'air tout aussi perdu qu'elle mais elle apprécia que l'ancien chevalier tente lui aussi de se « forger une destinée ».

Après un long trajet pour rejoindre un port de la côte Ouest de la Breutonnie en passant par quelques couturiers bons marchés, Bauvain se dit qu'il n'avait plus rien à perdre et que le destin n'avait pas si mal fait. Peut-être aurait-il plus de chance sur cet autre continent en rejoignant les Forgeurs de Destinée . Peut-être même que cela faisait parti de sa quête du Graal, et il se jura que si un jour il revenait en Breutonnie, il récupèrerait Braquemerle et Trimor, imaginant déjà ce qui était arrivé à son beau cheval dans cette région friande de charcuterie en tout genre...