Faune et Flore Breutonniennes

De Caradoc

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Au cœur des forêts

Le chovreuil

Animal glabre au caractère grognon, et donc rarement utilisé en héraldique.

Il construit son terrier avec du bois de recupération.

C'est l'un des rares gibiers dont la peau n'a pas à être dépecée avant la cuisson.

Idées de recettes : chovreuil à la broche, chovreuil-mignon en croûte, chovreuil sauce marchand de vin...

Le groin

Le groin est un terme vernaculaire désignant les animaux issus de l'hybridation d'un porc ou d'un sanglier et de tout autre créature.

Si les groins les plus répandus sont ceux nés de l'union d'un chien ou d'un loup avec un sanglier (le terme « louglier » est utilisé à ce titre en Gascouillie), il arrive parfois de rencontrer des groins cornus provenant d'un accouplement avec un chamois, des groins de très grande taille résultant d'un croisement avec une vache ou même un ours, et plus terrible encore, de l'hybridation avec un orc. Ces derniers sont bien connu pour être particulièrement dangereux lorsqu'ils sont en groupe et l'on se souvient encore avec horreur des gardes Groinmoréens, ces groins dressés et utilisés comme mercenaires par la terrible ogresse Grabba la Brûte par le passé.

Le scarabite

Bestiole à carapace dure d'une taille de 2 à 3 pouces (au repos), s'attaquant aux souches d'arbre dans les sous-bois qu'il détériore grâce à des va-et-vient de son rostre proéminent. Aussi appelé : scarabée perce-veuve.

Le longs des rivières & cours d'eau

Le gragondin

Mammifère possédant un appétit insatiable vivant près des marécages et cours d'eau. Terriblement glouton et affectionnant les graminées les plus riches, cet animal est une vraie plaie pour les récoltes de nos pauvres paysans. Les femelles peuvent avoir jusqu'à quatre portée par an de dix petit gragondinets qui sont eux même adultes dès l'âge de trois mois, ce qui fait que cette espèce pullule facilement.

Heureusement, les gragondins ne peuvent se reproduire que dans leur première année d'existence car au delà ils sont tellement gros et gras qu'ils sont littéralement incapables de localiser et d'utiliser leur organe sexuel.

Leur chaire grasse reste gélatineuse même après plusieurs heures de cuisson ce qui incite à en faire des terrines plutôt que des plats en sauce. Les glandes odorantes sont très développées chez les jeunes mâles, ce qui gâte souvent le goût de la viande aussi, on chassera de préférence les vieux, gras et paresseux spécimens.

Leur fourrure très huileuse n'est pas utilisable en confection vestimentaire mais on peut la presser pour en tirer une huile très nourrissante pour l'entretien des chaussures et autres cuiries.

Leur urine ressemble également à une sorte de gélatine à l'odeur variable qui peut être fort utile pour graisser les essieux des chariottes ou patiner les bijoux et autres pièces d'orfèvreries.

Prairies & collines

Le limaçon

Dans les montagnes

Le Gratte-calotte

Voir Sargel

En parcourant la lande

Cavernes & souterrains

Près de bourgs

La chouette culotte

Rapace nocturne qui construit son nid avec des linges corporels dérobés. Les lavandières redoutent de devoir laisser sécher du linge la nuit, de peur de ne plus retrouver leurs sous-vêtements au petit matin, car la chouette-culotte sera passée par là. Bien qu'on en ait rarement aperçu, il est dit que cet oiseau voleur nicherait dans les clochers d'église car ce sont les curés qui rapportent la plupart du temps les affaires disparues, aux ménagères reconnaissantes.

Dans les cimetières

Le scargouliche

Gastéropode se servant de crâne comme carapace.

Près des côtes

L'angouille

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Poisson à trompe des mers septentrionales, aussi laid que féroce même une fois dans l'assiette. Emblème du grand port éponyme de Breutonnie.

Mesurant entre 120cm et 180cm de long trompe comprise, ce poisson fait l'objet de nombreuses croyances et de légendes.

On dit que sa trompe lui sert à aspirer les trésors dans les épaves, et qu'il apporte donc bonne fortune de le pêcher. Pourtant, il se comporte de manière agressive lorsque vous rentrez sur son territoire, et notamment s'il a élu domicile près d'une colonie de moules ou d'huitres. Le reste du temps, il scrute les fonds marins près des côtes soulevant le sable et la vase avec sa trompe aspirante à la recherche de vers ou de mollusques.

Il lui arrive parfois de sortir de l'eau et de se mouvoir sur les plages, dressé sur ses pédipalpes ganglionnaires qui lui servent également à se mouvoir. Les mâles dressent leur crête au soleil, ce qui donna l'expression « fier comme une angouille ». On dit alors que si leur adresser une prière en les contemplant, ils recracheront quelques pièces des trésors qu'ils auront aspirés. On dit aussi qu'ils sortent sur la terre ferme la nuit lorsqu'il fait frais, et qu'ils viennent aspirer les grossesses non désirées des femmes qui ont jetées des offrandes à la mer.

Même s'il peut être coriace à manger, l'Angouille s'avère être véritablement redoutable lorsqu'il défend ses petits, et le plongeur qui s'approcherait d'une angouille couvant ses œufs déclenchera l'ire de l'animal qui déploiera alors tout son arsenal offensif : il tentera de vous piquer avec sa crête dorsale venimeuse, vous assénera des coups brutaux avec ses pédipalpes ganglionnaires ou pire, cherchera à coller sa trompe sur un orifice ce qui suivant les cas aspirera sans mal votre œil ou vous provoquera une douloureuse descente d'organes... Bon nombre de pêcheur vous dirons avoir perdu un œil en voulant capturer ce cruel poisson, et bien d'autres vous dirons qu'ils auraient de loin préférés devenir borgne...

Le burnard l'hermite

Crustacé gonadopode se réfugiant dans des coquillages vides ou des cavités rocheuses. Les jeunes spécimens s'immiscent parfois dans les orifices des malheureux pêcheurs qui travaillent les pieds dans l'eau. Leur extraction étant évidemment très douloureuse, certains choisiront plutôt de s'accommoder de leur parasite...

Le Sargel

Petit canard des contrées nordiques, réputé pour la qualité de sa graisse lui permettant de résister au froid, et craint pour son bec épais lui servant à percer la glace. Plus communément appelé « Pic-gel » près des côtes ou « Gratte-calotte » dans les montagnes, le terme Sargel provenant du norshke et n'est employé qu'en Morvandie. Les Gras-Duc de cette contrée sont d'ailleurs réputés pour dresser des escouades de Pic-gel de combat qui, selon les dires, seraient capables d'infliger des dégâts considérables en transperçant les armures des hommes d'armes adverses. L'intérêt de telles unités de canards de combat doit toutefois être pondéré en fonction des températures extérieures. En effet, l'animal produisant un excès de graisse ne semble pas pouvoir supporter les climats excessivement doux de nos régions en dehors des périodes hivernales et préférera donc hiberner en été (ou plutôt « éterner » comme on dit en Morvandie).

Le flemmantin

Mammifère marin aussi gras que paresseux.

En haute mer

Le Léviathon

L'hyppocrampe