« Gluck » : différence entre les versions

De Caradoc
mAucun résumé des modifications
m (deux versions de la chanson)
Ligne 114 : Ligne 114 :
# Attention, seconde règle encore plus spéciale : Le roi de la taverne gagne, même s'il perd ! C'est comme ça, c'est son jeu !
# Attention, seconde règle encore plus spéciale : Le roi de la taverne gagne, même s'il perd ! C'est comme ça, c'est son jeu !


==[[Chanson du roi de la taverne]]==
==La Chanson de Glück==
[[Category:Chanson]]
[[Category:Chanson]]
<i>Aussi appelée « Chanson de Glück, le roi de la taverne »</i><br>
<i>Voir également la version « [[Chanson du roi de la taverne]] »</i><br>
<br>
<br>
De la taverne j'suis le roi,<br>
De la taverne j'suis le roi,<br>

Version du 2 juillet 2020 à 17:13

Gluck

Informations :

Nom Gluck
Pseudo La chance
Rôle Invité
Grade Banner-anführer der Sturmlanze
Chef de la bannière des Chargeurs
Contact

( Ancien perso : Gollik / Nouveau perso : Klee quatre-feuilles )


Glück « la chance »
Le Roi de la Taverne,
Le Roi des mendiants,
Le Roi fou
(119? - 1219)


Glück « la chance » a noyé son lointain passé dans la boisson... C'est un clochard invétéré connu dans tous les tripots de Mythodea et de la Dracheninsel.

Il porte en chef une couronne aussi cabossée que clinquante ce qui lui valut le surnom ô combien mérité de « Roi de la taverne ».

Également connu pour avoir élevé la mendicité au rang de noble art de rue, et de ce fait sera également appeler « Roi des mendiants » !

Il aurait apparemment quelques liens de parentés avec la diplomate Floewin mais celle-ci ne semble pas vraiment vouloir s'épencher sur cette possible filiation qui expliquerait pourquoi ce curieux personnage échoua dans la Compagnie un beau jour de l'année 1215...

Le mendiant-roi

« Il n'y a pas de meilleur plaisir pour un bon-à-rien que la mendicité ! Obtenir sans rien faire c'est avoir une vie de roi ! »

Glück est un misérable mendiant qui, à force de gagner de l'argent en tendant une vielle chopine de bois, a développé une grande fascination pour ces objets qu'il trouve miraculeux apportant richesse et ivresse, au point de carrément leur vouer un culte et essaye donc d'avoir le plus chopes que possible.

« J'ai un caillou dans la tête et une belle couronne ! »

Comme beaucoup de mendiants, Glück aime l'or et les objets brillants. Il négocia la fabrication d'une couronne bien voyante auprès des artisans de l'Atelier du corbeau et possède maintenant un objet qui serait selon lui « digne d'un Roi »... Ce qui ne change de toute façon rien à sa condition de mendiant crasseux, malodorant et aviné.

« Charger, c'est déjà gagner ! »

Le plus grand plaisir de Glück est de charger tête baissée armé de ses chopes ! « Je charge sans armure, sans peur... Et même sans raison !... »

« Plus de chopes... Plus de richesses ! »

Glück a toujours eu pour objectif de se faire littéralement « des couilles en or », objets excentriques rarissimes auxquels même un roi ne songerait pas, et bijou qu'on ne pourrait selon lui jamais lui ôter... De telles aspirations lui valurent donc comme énième surnom celui de « Roi fou »...

La promotion du mendiant

Durant l'année 1215 Glück chargea par trois fois le Herold des Zorns (le héraut de la colère) lors des batailles successives.

Si ces deux premières tentatives furent des échecs dont il se tira avec sa chance habituelle sans sévères blessures, la troisième fois fut la bonne car avec l'aide de son groupe d'amis aussi fou que lui portant des masques, il réussit à l'immobiliser durant quelques instants grâce à une prise de lutte collective dont les observateurs les plus érudits disent qu'elle était largement inspiré de celles du Loche-Ki-Do. Où diable Glück aurait-t-il pu apprendre et maitrisé pareille technique ? Quoi qu'il en soit, les quelques secondes de flottement que cette charge câline engendra parmi le commandement ennemi permirent aux alliés humains de prendre l'avantage et mirent en déroute la coalition des anti-éléments.

Glück fut alors récompensé pour ce haut-fait d'arme par les Heerführer de la Feste eux-mêmes en les personnes de Marwin et Jacques de Idou et deveint le « Banner-anführer » de la « Sturmlanze » (chef de la bannière des chargeurs) !

Des lors, Glück siégea au conseil des bannières de la Feste der Vielfalt (forteresse de la diversité), au même titre que les plus nobles seigneurs endurcis par les batailles et autres chefs de guerres burinés par les épreuves, situation des plus coccacées pour ce mendiant alcoolique, aussi irrévérencieux qu'impétueux !

Glück apparu également sur les grandes batailles assis à boire de la vinasse dans une charrette tirée par son loyal compagnon Pferd, un berserk dont le cerveau fut remplacé par celui d'un cheval de guerre. Il n'y avait pas meilleur attelage pour le roi des mendiants !

Le duel durant la bataille des quatre grammes (Anno 1215)

« Les lignes caradociennes avançaient, c'est alors que je provoque en duel l'un des champions mort-vivants, et pas un petit, un bien bourrin en armure complète armé d'un gros marteau ! Il est fort et lent alors j'esquive facilement ses coups ! Je sens que ça l'énerve, il comptait sans doute en finir vite avec le mendiant gringalet que je suis mais il ne parvient pas à me toucher ! De rage il lâche son marteau... pour venir me désarmer à grand coup de gantelets rouillés ! Il m'attrape alors à mains nues et me projette par terre ! Je suis un peu sonné et c'est là qu'il s'assied sur moi de tout son poids mort et commence à m'étrangler ! Heureusement que je me retrouve à portée de main de mes chopines ! Je les agrippe et je le frappe de toute ma force alcoolique ! Il tombe à la renverse et je parviens à me relever ! Je cours alors vers son marteau que j'attrape et avec lequel je lui donne une bastonnade bien violente jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une purée de chair décomposée et d'acier rouillé ! Je pu alors brailler mon cri de victoire et m'évanouir entre les bras de nos soigneuses, non sans avoir récupérer la sainte chopine qui me sauva de ce mauvais pas !

Rien qu'à repenser à ce combat, il me prend l'envie de retourner sur le champ de bataille ! »

Glück le Roi de la taverne, extrait de l'ouvrage du Chovalier « Poêmes éthyliques et Récits de tavernes » (aux éditions Bernardines)


La quête des dix trônes des Dragons (Anno 1216)

Partageant la tente de Rancelot qui lui avait généreusement octroyé le coin où il a l'habitude de faire sa toilette et ses besoins et d'accumuler son linge sale, et peut-être inspiré par la mauvaise idée qu'avait eu le Capitaine-Vétéran l'année passée de s'asseoir sur le trône du hérault de la colère, Glück eut pour but cette année-là de s'asseoir sur les dix trônes des dragons du DrachenFest.

Au terme d'une campagne riche en émotions de toutes sortes, Glück s'est donc assis sur :

  • le trône rouge : profitant d'un moment où le dragon rouge était partis haranguer ses troupes sur le champ de bataille, Glück pu s'asseoir subrepticement sur le trône rouge... avant d'être dégager sans ménagement par les gardes et de se retrouver à l'hospice avec un mal de tête digne de ses plus grandes cuites...
  • le trône bleu : Cette fois Glück compris la leçon et préféra négocier directement avec le dragon bleu. Il obtint une minute sur le trône en échange d'une belle collection de chopes en bois...
  • le trône d'or : Face au dragon d'or, le plus hautain d'entre tous, Glück proposa de le défier à un simple jeu de dé. Le dragon d'or accepta, perdit et laissa donc notre bon roi de la taverne s'asseoir quelques instants sur son trône, suffisamment pour colorer la couille qui dépassait de ses braies trouées d'une magnifique patine dorée...


Il est trop tard, les soigneuses laissent donc place aux pleureuses...

Quand la chance tourne (Anno 1219)

Glück n'eut point de chance en cette campagne 1219. D'abord durement touché à la tête lors d'un duel contre un champion mort-vivant trop coriace, cette blessure allait lui faire perdre la vigilance que le bon mendiant se doit de conserver en toute occasion.

« Alors Glück est mort, poignardé, laissant derrière lui ses nombreux compagnons.

Bien malin qui saura dénicher des informations sur son assassin.
Et bien vaillant celui qui saura le venger...

Adieu compagnon de boisson et de baston,
Tu trouveras là-haut ta taverne éternelle,

Mais pour nous ici-bas, tu en resteras le Roi.
»


Reliques

Bien qu'il ne s'agisse en rien d'un Saint, Glück fut un personnage émérite, véritable mascotte de la Compagnie Caradoc et de la Bannière Noire qui laissa à sa mort des objets très précieux pour ceux qu'il l'avait connu :

  • Sa couronne dorée : cabossée, probablement en laiton de mauvaise qualité patiné par les projections de bière et autres boissons. Elle ne vaut pas un clou à la revente, mais confère à son porteur une aura de noblesse mendiante qui doit forcément avoir une utilité non ?...
  • Son chapelet de chopes de combat : 10, 15, 20 ? Combien y en a-t-il déjà ?, Glük lui-même ne savait pas compter jusqu'à ce chiffre... Le possesseur de cette belle collection pourrait sans doute organiser un tradéridéra d'anthologie ! Quel plus bel hommage pourrait-on faire à Glück, le Roi de la taverne, franchement ?
  • Sa couille dorée : comble de l'insolence pour celui qui prêchait la mendicité, Glück était bien parvenu à se faire dorer les couilles. Si l'on en croit sa chanson il n'en possédait plus qu'une suite à des déboires financiers, et à cause de son habitude à gesticuler tout le temps on ne peut dire avec certitude s'il s'agissait de la couille senestre ou de la dextre. Mais peu importe, il existe donc encore quelque part en ce monde une couille dorée qui apportera très certainement une chance incommensurable et de beaux enfants aux cheveux d'or à son porteur ou à sa porteuse.

Citations

« La douleur est une mauvaise blague! Mais cela reste une blague ! Ah ah ahahhh! »
Glück, après une charge...

« Je suis le roi de mes chopes et de mes couilles, et c'est déjà pas si mal ! »
Glück quand on lui demande pourquoi il est roi...

« Sous une armure, tout le monde à des muscles... »
Il est plus facile d'être vaillant quand on est bien né, bien portant et dans une belle armure.

Le jeu du Holayahihi

À part picoler, la meilleure occupation entre les batailles serait, selon Glück, le jeu du « HOLAYAHIHI ! »

Les règles, présentées comme simplissimes sont les suivantes :

  1. Frapper un panzer et lui dire que c'est un coup d’un tirailleur,
  2. Le panzer n'est pas content et va donc frapper un tirailleur,
  3. Le tirailleur va à son tour frapper le soigneur venu lui demander si ça allait,
  4. Devant cette injustice, le soigneur va se défouler sur un mage... quoi de plus naturel ?
  5. Le mage fuit et... se cogne contre un panzer, à qui il dit que c'est un tirailleur qui l'a poussé...
  6. Le panzer va donc frapper un autre tirailleur (pour cogner le mage au passage, voir la dernière règle spéciale)... et ainsi de suite !
  7. Le dernier debout a gagné (donc ça ne peut pas être un mage).
  8. Attention, règle spéciale : un panzer n'a pas le droit de frapper un mage, sauf s'il crie « HOLAYAHIHI ! »
  9. Attention, seconde règle encore plus spéciale : Le roi de la taverne gagne, même s'il perd ! C'est comme ça, c'est son jeu !

La Chanson de Glück

Voir également la version « Chanson du roi de la taverne »

De la taverne j'suis le roi,
C'est à ma santé que l'on boit,
Je suis mendiant, j'crois que ça se voit,
Paye-moi un coup, fait pas ton rat...

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

Si t'es mal que tu t'es fait jeter,
Qu'la milice cherche à te choper,
Suis-moi je sais où faut aller,
Si t'as envie de picoler...

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

Et quand j'veux m'amuser un peu,
Je lance mes chopes dans les cieux,
Quand ça r'tombe sur l'crâne d'un gueux,
J'dis que c'est pas moi, que c'est les dieux...

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

Soit ça passe soit c'est la bagarre,
J'fracasse la tête de s'gros bâtard,
J'suis peut-être pas gros du genre tétard,
Mais j'cogne très fort bref, je me marre...

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

<couplet sur la bannière des chargeurs>,
<couplet sur la bannière des chargeurs>,
<couplet sur la bannière des chargeurs>,
<couplet sur la bannière des chargeurs>...

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

Si je me fais déculotter,
Tu devrais voir ma couille dorée,
J'en ai qu'une, l'autre a remboursé,
La cave à vin que j'ai vidée !

Buvons tous un coup à la santé, à la taverne, à la chopi-ne !
Payons tous un coup à l'assoiffé, au roi des mendiants, et surtout des fous...

Buvons tous un coup à sa mémoire, à la taverne, à la bibine !
Triquons tous un coup pour l'alcoolo, et glou et glou, et glou et Glück...