« Glavecin du Ponec » : différence entre les versions

De Caradoc
mAucun résumé des modifications
m (Alban a déplacé la page Gavecin du Ponec vers Glavecin du Ponec : Parce que ça fait un mix entre Clavecin et Glaviot)
(Aucune différence)

Version du 25 octobre 2021 à 18:15

Glavecin du Ponec

Informations :

Nom Glavecin du Ponec
Pseudo Antoine
Rôle Panzer
Grade Soldat Invité
Contact


Gavecin rêve d'aventures et de gloire, de haut-faits qui permettraient de redorer le blason des chevaliers du Ponec, si souvent moqués pour leurs montures proches du sol.
Mais surtout, Gavecin veut évincer ses aînés et prendre la succession de son père, le Seigneur Gondolan Bifron du Ponec. Celui-ci voulant contenter les quatre frères ainés de Gavecin a cru bien faire en leur attribuant à chacun une des quatre îles de l'archipel. Gavecin, qui lui n'a rien eu, s'est toujours prononcé à l'encontre d'une telle mesure qui divisait les terres familiales. C'est pour cela qu'il met un point d'honneur à partir accomplir des prouesses héroïques dans d'autres contrées en guerre et à en revenir tout auréolé de gloire pour convaincre son père d'en faire le seul et unique héritier des îles du Ponec.


Gavecin entama donc un périple pour rejoindre le grand port de la ville de Plougaspoff (littéralement « là où coulent les navires » en vieil armeuriquois, afin d'avoir une bonne chance de trouver une embarcation pour l'île de Mythodea et d'y rejoindre la glorieuse Compagnie Caradoc avec une lettre de recommandation de son père à l'intention du Capitaine Rancelot. Mais pour se faire, Gavecin avait écouté la prudence et préféré laissé chez lui son fidèle destrier, Bourdevif, car les pêcheurs racontaient qu'il était coutume sur le continent de manger les équidés !


Le voyage à pied fut donc plus long que prévu, car à cela s'ajouta le fait que Gavecin, élevé dans les meilleures coutumes de noblesses possibles, ne voyageait pas les jours de pluie de peur de faire rouiller son armure, et, tout habitué au confort de la demeure seigneuriale de son père, ne goûtait point aux nuits à la belle étoile. C'est ainsi qu'il passa beaucoup de temps dans les auberges les plus accueillantes, certaines bénéficiant même de services de charmantes et ô combien coûteuses compagnies, allongeant autant la durée du voyage qu'il allégeait la bourse confiée par son père.

Et grand mal lui en prit, car les plaisantes auberges firent bientôt places à des établissements moins recommandables, puis à des étables et finalement des matelas de fougères ; tandis que la rouille pointait déjà à divers endroit de son plastron...

« si je dors à la belle étoile ou dans des auberges pour roturiers, que restera-t-il donc à ses pauvres gens ? Je me dois de préserver mon statut en ne fréquentant que les beaux établissements, faisant ruisseler ma fortune jusqu'aux couches les plus basses de la populace. Oh regardez manant, je viens de faire tomber cette piécette de bronze dans cette petite flaque de boue...» ainsi parlait Gavecin du Ponec les premiers jours qu'il venait de quitter le nid.

Chroniques Ballotines printanières Anno 1220



Suite en cours de correction :


Alors qu'il arpentait la lisière de la forêt à la recherche de son futur matelas, fourbu de fatigue qu'il était, il rencontra une troupe de saltimbanques aux abords du chemin.

Un de leur chevaux était blessé et ils se retrouvaient bloqué au milieu des bois entre deux bourgades.

Gavecin, versé dans l'art de soigner les équidés, leur vint en aide, monnayant en échange le souper et le coucher.

Les artistes, ravis, lui proposèrent de faire route ensemble jusqu'à Portville.

Un jour qu'ils arrivaient à un croisement, à coté duquel se trouvait un énorme pierre dressée, appelée aussi meunhir, la troupe fit halte, expliquant à Gavecin qu'il était coutume pour eux de festoyer en ces lieux, car cela leur apportait bonne fortune.

La soirée fut animée de musique, de chansons paillardes et de rires, inspiré par l'hypocras, Gavecin leur conta même la légende du premier pégase, tel qu'on se la raconte sur son île depuis des générations...

Et alors que l'hilarité régnait sur les membres de la troupe, un grand fracas vint troubler la fête.

On entendit les arbres se tordre et se briser sous l'effet de coups sourd et métallique. Et ce qui semblait dévasté la forêt se rapprocha du campement...

Gavecin se réveilla, endolori, fourbu, nauséeux et avec un mal de crâne qui ne venait pas seulement de l'alcool, à en juger par la bosse qui tentait de s'extraire de sa tête.

Après avoir réussi à se relever, non sans avoir vomit tripes et boyaux dans le fossé où il se trouvait et s'y être vautré tant la tête lui tournait, Gavecin fit face à la terrible réalité.

Il était midi et le campement était en ruine, le dernier spectacle qu'offrait la troupe à Gavecin lui souleva le cœur.

Nul n'avait survécu à part lui. Qui, pourquoi, comment? Restait des énigmes pour le rescapé qui ne gardait aucun souvenir du drame.

Sans doute avait-il reçu un coup sur la tête et s'était-il échoué dans le fossé.

Non pas qu'il soit un vulgaire malandrin, mais il avait l'esprit pratique, le Gavecin.

Aussi il récupéra se qu'il pu de vivres, et ressources sonnantes et trébuchantes.

Pour les membres de la troupe, à défaut d'avoir pu trouver une pelle, Gavecin leur offrit "des obsèques de roi".

La nuit était tombée et Gavecin harassé par son labeur s'en retourna vers son camp de "fortune", à l'écart de l'odeur de chair brûlée.

Le lendemain matin, Gavecin équipé d'une charrette de bric et broc, reste de la roulotte de la troupe, repris la route.

Ce n'était pas l'aventure dont il avait rêvé, mais il ne perdrait pas de vue sa quête.

S'engageant sur la route pour "portville", il retrouva non loin le cheval qu'il avait soigné, broutant paisiblement nullement troublé par sa nouvelle condition.

Voilà bien un revers d'infortune !

Ne sachant monter que des ponecs, Gavecin attela plutôt le cheval sur sa charrette.

C'est alors qu'il remarqua un scintillement à l'orée du bois.

Après avoir attaché la longe du cheval à une branche, il partit en direction du dit scintillement.

La surprise fut de taille, et pour cause, il y avait un Ogre !

Il faisait bien deux fois la taille de Gavecin et bien plus en largeur.

Le scintillement qu'avait perçu Gavecin venait d'une énorme épée (ou d'une lance) qui traversait la gorge de la bête.

À quelque pas gisait, parmi les fougères, un chevalier, mort lui aussi, dans son armure recouverte de sang. Le brave avait surement tenté de s'interposer entre la troupe et l'ogre, en vain, sauf pour Gavecin.

Gavecin ne toucha pas au chevalier.

Récupérer les maigres effets d'une troupe de saltimbanques était un chose, dépouiller un confrère chevalier en était un autre.

Par contre l'arme qui lui avait permis d'occire l'ogre ne méritait pas rester pourrir dans la dépouille de l'infâme bête, mais bien de participer à nombre d'autre batailles héroïques.

C'est pourquoi le chevalier Gavecin en pris possession.

Après avoir rendu hommage au chevalier, il reprit sa route pour "Portville", fier d'avoir un nouveau "fait d'arme" à narrer.