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Version du 31 octobre 2023 à 15:54
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Les moines
Les moines sont des personnes dévouées corps et âmes à une divinité, un(e) Saint(e), ou une cause plus ou moins noble se rapportant à une religion, et qui s'efforcent de respecter des préceptes de vie sensés permettre leur élévation spirituelle.
Les différentes sortes de moines
Il y a quatre sortes de moines, qu'on se le dise une bonne fois pour toute.
- Les cénobites : la plupart de ces moines vivent en communauté et suivent des règles de vie terrestres strictes visant à les guider vers le salut éternel.
- Les anachorètes : ce sont les ermites. Ils vivent dans une saine solitude suivant les préceptes du noble ennui et de l'abstinence radicale, concepts édictés par le Père Pieurry « L'ermite » à son retour miraculeux de la déculottée du feu-noir à la frontière de l'Empire et de la Breutonnie en 1158.
- Les sarabaïtes : ces moines vivent en communauté mais chacun pourra suivre ses propres règles ou prier le saint qu'il voudra. Comme parmi eux se trouve souvent d'anciens moines-guerriers, il n'est pas rare que de violentes échauffourées éclatent dans les couvents pour des prétextes divers : un ancien moine Patriste pourra rentrer dans une rage folle pour une histoire de pieds sales, tandis qu'un frère garde-cuite Bernardin forcera lourdement ses voisins à prendre la pire biture de leur existence...
- Les gyrovagues : moine voyageur et vagabond, les principes de vie du gyrovague peuvent grandement fluctuer en fonction des opportunités. Ils apprécieront qu'on leur offre le gîte et le couvert mais demanderont la meilleure couche, et même que la bonne les y accompagne. Saint-Ballot est une figure exemplaire pour tout bon gyrovague.
Fonctions ecclésiastiques
- Les moines copistes sont ceux qui copient des ouvrages rapportés de part le monde par les frères de l'Ordre des Ballotins.
- Les moines recopistes sont ceux qui recopient les ouvrages des moines copistes. Malheureusement, les différences entre les ouvrages copiés et ceux recopiés n'étant pas forcément évidentes, une certaine confusion peu apparaître entre les deux fonctions qui se vouent souvent une haine farouche...
- Les moines roupistes ont fait vœu de roupiller autant que possible entre les différents offices religieux et même pendant. Seul l'appel du souper ou la proximité d'une perverse « moinette » pourra les sortir de leur léthargie.
- Les moines soupistes sont les cuisiniers des ordres monastiques. Si la plupart ne jure que par les bienfaits des soupes de cailloux parfois agrémenter de quelques racines ou de simples les jours de fêtes, les préparations culinaires de certains ordres renommées sont dignes de véritables banquets de seigneurs...
- Les moines goutistes sont à l'origine les goûteurs officiels envoyés par les ordres ecclésiastiques auprès des nobles qui craignaient un empoissonnement. De nos jours, ce sont surtout de bons vivants qui aiment manger à tous les râteliers...
- Les moines boudistes ont fait vœu de bouder plus ou moins en silence tout le reste de leur vie matérielle.
- Les moines grognistes ont fait vœu de grogner souvent bruyamment pour le reste de leur vie matérielle.
Citations
- « Le Chovalier tient parfois plus du moine grogniste que du Bernardin ! » (depuis son arrivée dans la compagnie)
- « Queutard de Bitemberne aurait pu faire une carrière très honorable chez les rouppistes... » Le Chovalier (1217)
- « Chez les Commicyers, certains tiennent plus du moine goutiste que du soupiste ! » Sire Gravlax, dénonçant ses camarades en pensant se faire bien voir du chevalier-cuisinier Tambouille (1223)
Expressions
- Faire tomber la chasuble : se disait autre fois d'un moine qui partait combattre pour son Ordre. Le moine déposait alors sa chasuble pour passer le gambison, la broigne ou la maille suivant ce qu'on lui fournissait. Souvent mal préparés, les moines qui ne perdaient pas la vie dans les combats étaient trop peu nombreux pour que l'expression « renfiler sa chasuble » soit elle aussi usitée. De nos jours, faire tomber la chasuble est plutôt synonyme de manque de foi et de dépravation...
« Le frère Pignole avait fait tomber sa chasuble depuis longtemps déjà, aussi on le laissait rarement seul en présence des nouveaux moinillons de l'abbaye de Saint-Patriste. » Rancelot, Livre des Ranceurs, Tome I. - Moinette : le terme « moinette » n'est absolument pas le féminin de moine mais désigne une femme qui s'amuse à détourner les moines de leurs saints préceptes, le plus souvent par le péché de chair...
« Verrunique la lavandière était connue pour être une moinette ; elle venait tous les jours faire pissou devant la fenêtre des frères copistes dont les travaux s'en trouvaient fortement perturbés » Rancelot, Livre des Ranceurs, Tome I.
Les moines de la Compagnie Caradoc
Les moines connus à ce jour dans la Compagnie sont :
Chez les Gollikiens
Chez les Bernardins
- Frère Polux & Frère Gadin, arrivés tous deux au sein de la Championnie Caradoc pour l'« Expédition des Champions » au DrachenFest de 1216,
- Le Chovalier depuis 1217, rescapé miraculeux du terrible incendie qui ravagea son atelier. Il est parfois appelé de son nom religieux : « Père Choval le glabre ».
- Frère Picrate, arrivés récemment pour rejoindre la Caradoc Prime en 1219, il s'illustra par quelques belles envolées éthiliques obscurcies par un mal de crâne chronique au réveil.
Chez les Patristes
- Rancelot, qui fut élevé en partie dans sa jeunesse au monastère du Ranceval mais faillit à devenir un sage ecclésiaste... Il en demeure que le Capitaine Vétéran de la compagnie est une grande source de connaissance concernant cet ordre.
Autres
- Les moinillons de Troll-cale-en-bourg en 1209 : ils étaient au nombre de quatre et disaient venir de l'abbaye de « Troll-cale-en-bourg » en Gascouillie mais aucun de nos meilleurs érudits en relation avec des ouvrages géogrophiques de qualité n'ont pu établir précisément de quel diocèse il était question... Le mystère reste entier car ce groupe de moines se volatilisa après la campagne.
- La « Panzerette » Pascale Hyne : élevée par ses sœurs de la Lochegarde au rang de Feld Capitaine dès 1212, Pascale Hyne épousa définitivement l'ensemble des préceptes de Sainte-Marie Mamelonne en 1216 lorsqu'elle devint l'intendante de la Championnie Caradoc pour le DrachenFest. Suite à cela elle prit de plus en plus d'importante au sein de l'Ordre et fut admise dans les hautes sphères du culte en Breutonnie sous le nom très religieux de « Sœurée-Mamelle ».