« Vol de bannière » : différence entre les versions
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Sport au combien apprécié et montrant bien à tous notre puissance, la Caradoc c'est fait une priorité de priver ses adversaires de leur bannière. En contrepartie nos ennemis les plus virulents rêveraient de nous piquer notre bannière, mais jamais un Caradoc ne la laissera tomber. | Sport au combien apprécié et montrant bien à tous notre puissance, la Caradoc c'est fait une priorité de priver ses adversaires de leur bannière. En contrepartie nos ennemis les plus virulents rêveraient de nous piquer notre bannière, mais jamais un Caradoc ne la laissera tomber. | ||
Version du 22 janvier 2019 à 16:17
Sport au combien apprécié et montrant bien à tous notre puissance, la Caradoc c'est fait une priorité de priver ses adversaires de leur bannière. En contrepartie nos ennemis les plus virulents rêveraient de nous piquer notre bannière, mais jamais un Caradoc ne la laissera tomber.
Voici le récit d'une prise de bannière menée par Icendia et Gwilen lors d'un entrainement en l'an 1212:
"Les deux lignes se mettent en place en quelques mouvements. Consciente que ce n’est qu’un jeu, Icendia et Gwilen se retirent sur le flanc pour apprécier le spectacle, n’ayant pas vraiment l’intention de participer. Mais à peine l’assaut est-il lancé que les véloces tirailleurs celtes débordent vers elle dans une manœuvre de contournement efficace, prenant de cours l’escouade du sergent Max. L’un des tirailleurs se déroute même vers les deux jeunes femmes, d’un air faussement menaçant, mais réellement agressif ! les faisant fuir un peu plus loin.
Ce nouveau point de vue leur permet d’apprécier la situation : la Caradoc est cernée, rassemblée autour de la bannière ; les Six Vents se joignent à la fêteau coté des tirailleurs celtes… et un peu plus loin, sans guère de protection… la bannière bleue… et son porteur… seul… Gwilen lance un coup de coude complice à son amie lui désignant la cible… « Et si on prenait la bannière ? » Après quelques gloussements malicieux, elles se dirigent nonchalamment vers un point en arrière de la bannière alors que le combat fait rage. Mais le temps de leur manœuvre, quatre autres tirailleurs se rapprochent aussi de leur bannière : deux auprès du porteur et deux en arrière. Une fois en place, les deux amie se ravisent : 5 hommes… ça fait beaucoup. Mais les deux guerriers proche de la bannière retournent au combat rapidement… Toutes les deux versées dans l’art de l’assommoir, elles se rapprochent discrètement de leurs cibles et dans un ensemble parfait, assènent un coup de pommeau à l’arrière de la tête de leurs victimes. Celles-ci n’ont que le temps de voir un sourire charmeur avant de sombrer. Devant, personne ne remarque rien, la bannière est captivée par le combat qui se joue, les tirailleurs bleus harcèlent avec panache la Caradoc qui offre une formation de défense en anneau efficace. Les deux femmes arrivent en quelques pas dans le dos du porteur de la bannière et Gwilen l’assomme, saisissant la hampe de la petite bannière alors que l’homme s’écroule mollement à ses pieds. Et maintenant, que faire ? Les lignes des tirailleurs sont mobiles, mais lâches et en quelques enjambée de course, Gwilen et Icendia percent la ligne attaquante par l’arrière et se faufile au centre de la tempête, accolant leur prise de guerre à la fière bannière noire et blanche. Et c’est justement à ce moment-là que le sergent Max, lance « Il faut qu’on prenne leur bannière !! ». Gwilen lui tapote l’épaule. Le sergent se retourne vivement sur ses gardes, le regard baissé vers la jeune femme et sans un mot, mais un large sourire aux lèvres, Gwilen lui montre le haut du doigt. L’étoffe bleu de Terra est à 20 centimètres au-dessus de la tête du sergent. Un éclair de joie et de surprise illumine son visage, une ombre d’incompréhension fugace passe également… mais pas le temps de réfléchir ! « On a leur bannière !! Serrez les lignes ! » De leur côté, les tirailleurs de Terra prennent également conscience de l’affront et redoublent d’ardeur pour reprendre leur honneur. Des secondes qui semblent des minutes passent, Gwilen, cramponnée à la hampe de la bannière regarde partout, et tente de se mettre dos à Sengar, qui protège fermement celle de la Caradoc. Les lignes tiennent, harcelées de toute part. Mais à un moment, une brèche s’ouvre. Une brèche qui semble un véritable couloir pour Gwilen. Et en face, à plusieurs mètres, en droite ligne, un tirailleur, plutôt bien fait de sa personne, d’ailleurs, le torse nu, les épaules carrées et bien dessinées, le visage peints de bleu… Il ne lui faut même pas une seconde pour mesurer la chance qui se présente à lui ! Il s’élance avec l’intention de remporter, dans sa charge, la bannière, et la frêle porteuse avec s’il le faut ! Gwilen tend d’un bras mal assuré sa toute nouvelle acquisition : une arme à feu qui repoussera au moins pour quelques secondes, son assaillant… mais manquant d’expérience et dans l’affolement de la situation, elle oublie d’armer le coup ! L’homme pénètre les lignes caradociennes dans l’indifférence générale et saisit Gwilen à la taille. « protéger la bannière ! » pense la jeune femme. Alors que l’homme la soulève déjà, elle jette la hampe en arrière et s’agrippe à son tour de toute ses forces (et avec un plaisir certains J ) au guerrier, pour entraver ses mouvements. Sa tactique est peu orthodoxe, mais efficace : déséquilibré, le guerrier trébuche et ils roulent tout deux à terre. L’enjeu du combat n’étant que l’honneur, ils se relèvent tout deux, le sourire aux lèvres. Le combat se terminera peu de temps après, la Caradoc ayant réussi à rouvrir ses lignes et les tirailleurs ayant malgré tout récupérer leur bannière dans la confusion générale. "