Toub

De Caradoc
Toub

Informations :

Nom Toub
Pseudo Toub
Rôle Premier Chouigneur de la Compagnie
Grade Soldat
Contact


Toub, le premier Soigneur de la Compagnie.

« Même les nécromants ne remettent pas aussi vite sur pied » -- Malefosse (1207)

Qui dans la compagnie n'avait pas déjà été rafistolé par ses mains ?
Qui n'avait pas gardé de lui une belle cicatrice boursouflée ?
D'aussi loin qu'on s'en souvienne, et même après avoir vidé une bouteille de whiskilt, alcool bien connu pour faire perdre la vue et revenir la mémoire, il n'est pas possible de se remémorer le premier soigneur de la compagnie sous un autre nom que « Toub ! »

Taciturne, mais toujours prêt à partager son savoir autour d'une bière,
Susceptible, mais toujours là pour tirer de la mêlée celui qui venait de mordre la poussière,
Trop discret et effacé pour qu'on le remarqua, il préférait rester dans l'ombre des guerriers de la compagnie, mais jamais bien loin.
Chacun sa place, me direz vous...

Il ne connaissait qu'une loyauté : les siens. Le reste appartenait aux livres, et les livres, aux vainqueurs. Et les vainqueurs sont ceux qui restent debout. Et faire en sorte qu'on reste debout c'était ça sa tâche... Donc mieux valait l'avoir avec soi. Telle était sa « logique »...

Il ne fallait point lui parler de remèdes ou de soins magiques, vous l'auriez lancé dans une diatribe sans pouvoir l'en arrêter !
« Ce soit-disant art de lâches ! Ces incantations de pleutres ! Cette science de couards et autres formules de pleureuses !... De toute façon, une grande bouche de mage articule fort mal les dents au sol... »

Chacun son camp donc, du moment qu'on était du sien !




Toub' fut un des malheureux qui trouvèrent la mort en Albion.

Déjà amoindri par trois entailles dans le dos, c'est une flèche empoisonnée transperçant sa cuisse qui eut raison de notre premier soigneur. Thibald le Doc, diminué par un coup de vouge sur l'épaule, ne put rien faire face à la terrible blessure de son compagnon et assista impuissant à son agonie. Il l'écouta dire ses regrets de n'avoir pu fonder un foyer, de n'avoir pu revoir sa Morvandie natale, ni de savoir ce qu'il adviendrait de nous... puis, le poison fit effet et il délira, parlant de serpents qui creusaient sa tête, d'araignées qui pondaient en lui... puis le sang vint à lui manquer et il partit dans un dernier soupir crispé.

Nous n'eûmes pas le temps de célébrer sa mort, et son corps fut empilé avec d'autres et on y mit le feu, ce qui était préférable pour éviter que les maladies ne se répandent dans la contrée.


Si de nos jours les anciens lèvent toujours leurs bocs, c'est toujours un peu grâce au Toub...