Concours de barde

De Caradoc

Il est un évènement festif qui a lieu tout les ans en Mythodea, le concours de bardes. Organisé par la guilde des bardes, il rassemble les meilleurs ménestrels de toutes les contrées connues à ce jour.

Chaque participant va pouvoir donner libre cours à son talent sous l'oreille attentive d'un jury impitoyable et d'un public fort chaleureux.

Deux prix sont disputés : le prix du jury et le prix du public. Le prix du jury est, comme son nom l'indique, décerné sur des critères obscurs et incompréhensible du commun des mortels, alors que le prix du public se compte au nombre de pièces reçues par les artistes suite à leurs prestations.

Tous les ans les bardes de la compagnie s'essayent à cet exercice, sans succès jusqu'à l'édition 1212 qui vit le prix du public attribué à Gwilen, Sigrid et aux Haquebutes de Talabheim.

Anno 1212, la gloire de nos bardes

Par Gwilen :

« Et cette année encore, il y avait eu un concours de bardes. Et cette fois-ci, Gwilen, joue de malchance... mais il s’avère que la malchance n’a au final aucune part là-dedans : le camp de la Terre était espionné par les vils Toten Tonneaux, qui, sans doute sous couvert d’une potion alchimique quelconque, pénétrait dans le camp en parlant breutonnien et, disant à qui voulait le savoir, « On est de la Caradoc »... Voilà pourquoi, alors que la Caradoc venait tout juste de quitter le camp en désordre en raison de la permission accordée par le Capitaine après la remise de la solde, le camp de la Terre s’est fait précisément attaqué… au moment où le concours de bardes allait commencé. Mais au-delà de la frustration de voir ses compagnons d’armes déserté les bancs du Black Pearl pour la soutenir, Gwilen ressenti peu à peu une détresse croissante : le combat se livrait à deux pas de la ville et en attendant « son tour », elle ne pouvait s’empêcher d’aller voir l’état des lignes... Les Caradociens, pour beaucoup, n’avaient pas pu rejoindre le camp de la Terre avant que celui-ci ne se fasse encerclé. De plus, ne sachant où étaient leurs frères d’armes et devant l’urgence de la situation, c’est en plusieurs petits groupes successifs qu’ils se risquaient dans la plaine... et ce fut l’hécatombe... Gwilen manqua de rejoindre l’un d’eux, mais déjà beaucoup étaient à terre et emportés... qu’aurait-elle pu faire, seule, si ce n’est tomber elle aussi avant même de pouvoir secourir efficacement ses compagnons ? Alors que la liesse commençait en ville, elle sombrait peu à peu dans le désespoir : Sylenn, Floewin, Dame Alienor, Magnus, Geof... elle tente de rejoindre un groupe de personnes qui cherche à percer la ligne des morts-vivants, mais ceux-ci les repousse. C’est alors en ville qu’ils cherchent du soutien... « Les morts-Vivants n’attaqueront pas le ville »... Argus lui-même est présent et entre victorieux dans le camp. Le camp a été pris. Ses occupants fuient et se retrouvent à l’extérieur... et c’est là qu’elle peut enfin les rejoindre. Presque tous avait pu être délivrés dans la retraite. Dans la défaite, la Caradoc avait donc pu être rassemblée, et c’était, au final, la meilleure chance de reprise du camp. Plus confiante, Gwilen délaissa ses compagnons, ayant confié ses soins alchimiques à Sylenn, et retourna en ville où son tour arriverait bientôt. C’est l’esprit un peu plus léger qu’elle aborda donc le concours. Cette année, elle avait proposé à Sigrid et aux Haquebutes de Talabheim de former un groupe, consciente qu’une prestation solo ne pouvait lui ouvrir le prix du jury. En revanche, avec une animation de musique multi-instrumentale et de danse médiévale, elle avait bon espoir. D’autant que ce domaine était inédit ! les autres participants restant dans le chant. Elle y retrouva avec plaisir la famille de la suite du prince du camp de l’Air rencontrée l’an dernier. Fidèles a leur amour de notre langue, c’est en breutonien qu’ils chantaient ! Quand vint enfin le tour de leur formation, Gwilen, Sigrid et Cecilia avait remis à quelques autres leurs quelques économies « l’esprit de la Caradoc » avait dit Gwilen. « Pour ceux qui ne peuvent être là pour nous soutenir » ; une pièce = une voix pour le prix du public. Leur prestation mis le feu à la salle : c’était sans contexte, celle qui avait généré le plus d’enthousiasme... ça partait bien. Et lorsque les musiciens reprirent le thème plus lentement, invitant les danseurs amateur à venir, c’est une belle ligne de volontaires qui se mit en place. Le prix du jury leur semblait à porté de main, en plus du prix du public... et quand les résultats tombèrent, leurs espoirs furent en parti déçus : S’ils avaient remporté le prix du public, le prix du jury leur était passé sous le nez car « une animation de danse, en taverne, ce n’est pas le plus idéal. » Avait confié avec affection l’un des dirigeants de la guilde des bardes. « Nous avons préféré le trio de chant car ils ont montré en une chansons qu’ils étaient capable de proposer des airs calmes, comme des chants plus entraînants. Mais peut-être l’année prochaine ? J’espère ! En tout cas, on espère vous y revoir ! » Gwilen entendit parfaitement ces arguments… sachant donc ce qu’il fallait faire pour l'emporter l’an prochain. À la sortie du concours, un homme vint les voir, demandant à apprendre des danses... « Et pourquoi pas le faire à la taverne !! » La guilde des bardes avait tord ! Et ça, ils le prouveraient l’an prochain ! Il s’avéra en effet qu’ils n'avaient échoué à remporter la 1ère place du public que pour quatre petits points de retard... un Caradocien (dont je ne sais plus le nom...) était arrivé à la toute fin de leur prestation (le camp de la Terre venant tout juste d’être repris) et avait mis une petite poignée de pièce dans le bock... notre victoire, c’est à lui que nous la devons ! À lui et à « l’Esprit de la Caradoc ».