Porte Bannière

De Caradoc
Notre grande Bannière Sable et Argent en 1209 !
On distingue également juste en dessous l'oriflamme Or et Azur aux couleurs de Saint-Caradoc.

Le rôle du Porte-Bannière est primordial sinon vital, car c'est lui qui porte haut les couleurs de la Compagnie et la renommée qui va avec !

« Un grand étendard implique de grandes responsabilités »

Lors des manœuvres et grands rassemblements, son devoir de prestance lui impose de se présenter le torse bombé par la fierté, le visage rayonnant des honneurs de sa tâche, la coquille raidie par la vigueur de sa volonté et les pieds décrottés, si possible sur la toge d'un mage, et ce quelque soit son degré d'éthylisme.

Une fois sorti du camp, il se doit de veiller sur le noble étendard telle une maquerelle veillerait sur sa meilleure catin, cela afin d'éviter qu'un drame comme celui vécut par le pauvre Pépin en 1209 ne se reproduise. En effet, tout bon Caradocien qui se respecte préferera se sacrifier plutôt que de voir choir notre bannière, ce qui fit le brave Pépin qui, en 1209, mit sa tête dénudée entre la bannière et sol afin d'en amortir sa chute. Paix à son crâne...

Lors des batailles, le Porte-Bannière doit veiller à ne jamais se faire déborder ou prendre à revers par les troupes ennemies, et ne point penser que tirailleurs l'aideront dans cette tâche.

Il ouvre généralement la marche lors des mouvements de troupes, signe de reconnaissance pour nos alliés et point de ralliement en cas de retraite. Véritable repère dans le chaos des batailles, brillant de milles feux, c'est à ses pieds qu'œuvrent les soigneurs.

La perte de la bannière est synonyme de drame pour chaque Caradocien, et sa récupération doit devenir une priorité pour chacun le cas échéant.


La tâche est lourde, mais le bon accomplissement d'un tel devoir permet au Porte-Bannière de jouir d'importants privilèges en contrepartie :

  • Droit de seconde et de dernière goutte : Le Porte-Bannière est toujours servi juste après le Baron lors des tournées. Il peut également réclamer n'importe quel fond de verre ou de bouteille parmi la Compagnie.
  • Droit de puisage : Accorder en même temps que le statut de vétéran, le droit de puisage permet de goûter le contenu de n'importe quelle chopine d'un compagnon au camp, à la taverne ou sur le champ de bataille.
  • Dernier debout : Le Porte-Bannière ne peut tomber au combat. En cas de retraite, même fort hâtive, tout homme ou femme de la Compagnie a le devoir de le protéger, même au péril de sa propre vie.
  • Dernier debout, bis : Le Porte-Bannière ne peut plier face à l'ennemi. Il a donc, comme le Baron, le droit de demander à un de ses frères de la Compagnie de le représenter lors de duels. Il en a le droit, mais cela n'arrive jamais car franchement, quel Caradocien refuserait une bonne bagarre ?
  • Bannière n'est point chiffon : Le tissu de l'étendard ne doit jamais toucher le sol. Une grande honte s'en suivrait si jamais cela arrivait, et il y a de fortes chances pour que Birnabifle en soit jugé responsable.
  • Salut au drapeau : Incarnant la beauté et la prestance Caradocienne, le Porte-Bannière mérite compliments et flatteries au réveil. Ainsi, le matin, il est de bon ton de le saluer en louant sa beauté et son haleine fleurie.
  • Chapiteau : Le plus insigne honneur du Porte-Bannière est de pouvoir s'envelopper dans le noble tissu lors de ses courtes périodes de repos et autres siestes ethyliques. Ainsi nimbé de l'aura de prestige que lui confère le noble étendard, ses rêves deviennent plus doux et son sommeil des plus réparateur. Au réveil, l'on constate bien souventt ces vertus revigorantes à la vue d'un arrogant chapiteau se dressant au niveau de l'entrecuisse du Porte-Bannière, d'où l'expression proverbiale « avoir l'étendard bien dressé »...

Le recrutement du Porte-Bannière étant sujet à d'interminables débats et spéculations, il est largement préférable d'user de la technique dite « du lendemain de cuite » pour le désigner au 1er jour de campagne : il suffira donc de trouver la seule personne capable de marcher droit en la portant, ce qui réduit généralement considérablement le nombre des prétendants.


La Perte de 1208

Alors que nous faisions armée commune avec la Loffelgarde dont nous partagions les couleurs à l'époque pour notre première venue à Mythodea en 1208, une incroyable désorganisation dans nos rangs face à des morts-vivants en surnombre firent perdre toute raison à notre porte-bannière qui, aveuglée par la panique, ne vit pas qu'une légion de la glace noire était postée à couvert sous les arbres vers lesquels elle se dirigeait. Les moines copistes responsables des annales de la Caradoc préfèrent encore aujourd'hui taire le nom de cette pauvre porte-bannière. Ce qui est sûr, c'est qu'elle fut happée en un clin d'oeil et les malheureux Caradociens et gardes de la cuillère virent sombrer lentement la bannière Or et Azur parmi les troupes ennemies.

Notre consternation fut toute aussi grande lorsque nous vîmes notre bannière flotter au dessus de l'entrée de l'immense forteresse de Doerchgardt. Argus, le Sharun'ar lui-même l'avait fait disposer ainsi bien en évidence avec d'autres trophées et prises de guerre pour montrer sa puissance et celle de ses troupes. (à continuer)

La Chute de 1209

La Perte de 1211

Certains se souviennent encore de la tragédie survenue en 1211 alors que nous patientions sans trop savoir pourquoi devant le camp mercenaire avec des troupes que nous pensions alliées. Sans doute jaloux de notre renommée, des personnes mal intentionnées de la troupe du Tonneau Joyeux trouvèrent drôle de se mêler à nos rangs et de voler brièvement notre bannière non sans assener quelques vilains coups à Sengar notre Porte-Bannière et aux courageux qui, malgré la surprise, tentèrent de s'y opposer à l'instar de Frau Spiesse et Pascale Hyne.

Alors que nos rangs se désorganisaient afin de poursuivre promptement les voleurs, Sable, notre « Capitaine » de l'époque, nous ordonna de ne pas bouger, que notre présence face au camp mercenaire était plus importante que de récupérer notre bannière et que celle-ci était si lourde qu'elle nous serait certainement rendue. Devant le tollé provoqué par ses propos, et à juste titre bien sûr, certains Caradociens désobéirent et partirent récupérer la bannière que l'on apercevait encore non loin. Le capitaine fût mis en difficulté par certaines fortes têtes et les lieutenants Rancelot et Chilperic firent entendre raison au triste Capitaine qui, bien qu'ayant copieusement vilipendé les Caradociens désobéissant, n'ordonna pas de condamnation à leur encontre.

Malgré cela, cet évènement mis à mal la cohésion de la hiérarchie militaire et beaucoup pense que l'improbable ordre de laisser la bannière entre d'autres mains que les nôtres fut ce qui coûta sa place au Capitaine Sable, qui fût remplacé par Rancelot l'année suivante.

La Bannière Noire de Terra

La Trempette ~ Bannière de la Caradoc Prime

Les Porte-bannières de la Compagnie Caradoc