Livre des Ranceurs

Le Livre des Ranceurs est un ouvrage inachevé à ce jour, écrit par le mercenaire Rancelot, alias Gillot de Ranceval, deuxième fils d'un petit seigneur de Beurretagne.

Il existe à ce jour trois livres complets, écrits après des périodes particulières de la vie de son auteur :

Tome I

Le Tome I fut écrit après l'échec de la formation du jeune Gillot à l'abbaye des moines Patristes du Ranceval alors qu'il n'était âgé que de seize ans.
Suite à son exclusion du monastère, l'adolescent entame l'écriture d'un recueil où il raconte ses malheurs durant les dix années écoulées. Personne n'est épargné dans ce pamphlet, que ce soit les ecclésiastes, les fils de nobliaux ou bien même les gueux et les lavandières.

Tome II

Le Tome II fut écrit alors que l'auteur répondait déjà au nom de Rancelot le Sans-terre, mercenaire de la Compagnie Caradoc, en même au titre de Lieutenant depuis deux ans. Ce recueil retrace les débuts de sa formation militaire, la genèse de la Compagnie Caradoc et la terrible affliction qui les toucha. L'auteur n'y va pas de main morte avec la noblesse qu'il qualifie de « crotteurs de soierie » et autre noms forts imagés si bien que ce volume est toujours interdit au moins de soixante-sept ans en Breutonnie. Le tome se termine par les chapitres sur la chute de Doerchgardt, la partie de mikado-vouge qui s'en suivie et le honteux abandon de leur bannière par le capitaine en place l'année suivante.

Tome III

Le Tome III retrace l'épopée du nouveau Capitaine de la Compagnie Caradoc, de leur condition non plus de mercenaires mais de citoyen des terres Ouest de Mythodea, des doutes, des gloires et l'incroyable enchainement d'évènements qui mena à « la Bataille des 3 Kaïsers » et aux prémices de la scission de la Compagnie.

Suite du Livre des Ranceurs

Depuis 1217, il est fort possible que Rancelot ait entamé la rédaction d'un quatrième tome de son livre. Contre toute attente il semble qu'il soit rentré en Breutonnie incognito durant une année en évitant soigneusement de faire parler de lui afin que sa présence ne parvienne pas à l'ancien propriétaire de la Compagnie à ses débuts, le Chardon d'Armorique, alias le Seigneur Le Guellec.

Rentré depuis sur le contient de Mythodea, bien d'autres faits notables, heureux ou non, feront sans doute l'objet d'un récit édifiant pour certaines catégories de personnes. Elfes ? Érudits ? Archers ? Qui seront les prochaines cibles du livre des Ranceurs ? Que Saint-Caradoc vous nourrisse pour vous faire patienter !...