Selia

De Caradoc
Selia

Informations :

Nom Selia
Pseudo Selia
Rôle Chouigneuse
Grade Soldate
Contact


« Fière cousine, bois ta chopine ! »


Mon nom est Selia Brekilien, du nom de la forêt où j'ai grandi, en Breutonnie.

D'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours eu la hantise de la mort... Et c'est tout naturellement que je me suis tournée vers l'alchimie pour lutter contre cette Dévoreuse, afin d'en protéger les êtres qui me sont chers autant que possible.

J'accompagne donc Pépin Quincampoix et Sire Caribert de Caradoc depuis un sacré bout de temps maintenant... Restant en retrait lors des combats, essayant de me rendre utile en soulageant leurs blessures et celles des autres membres de la compagnie, je n'ai jamais été aussi hardie, voire suicidaire, qu'eux.

Le Capitaine Kaleg m'a autorisé à prendre part aux batailles en cette année 1209, mais à plusieurs reprises on m'empêcha d'aller affronter l'ennemi seule et je n'écopais que de quelques égratignures aux jambes, remerciant le Lieutenant Rancelot pour le prêt de quelques pièces d'armures rutilantes, ce qui est appréciable vu son accoutrement habituel.

Tout aurait pu continuer ainsi, jusqu'à ce que je ne puisse plus éluder la Faucheuse, mais ma vie pris une tout autre tournant...

Ah, si j'avais pu recevoir une flèche en plein cœur plutôt que de le rencontrer, je ne subirais pas à présent tous ces tourments !

Car cet amour impossible me fait perdre le goût de la vie...
Je me garderai bien de révéler son nom, bien que celui-ci me fasse déjà frissonner par sa douce sonorité...
Je ne vous parlerai pas de sa magnifique armure aux entrelacs gravés, et superbement entretenue, car il ne serait pas décent que je me rappelle ces moments où je frissonnais de le voir ainsi harnaché...
Je ne vous dirais pas qu'il mêle la force rassurante de l'homme protecteur et la beauté enchanteresse de la pureté elfique...
Je ne finirai pas en vous disant qu'il est le plus charismatique chef de guerre qu'il m'ait été donné de voir quel que soit le continent car cela m'émoustillerait tant que j'en ferai rouiller les grèves que l'on m'a prêtées...

Désormais je ne crains plus le combat. Je n'ai jamais autant désiré être au cœur de la mêlée, déverser ma rage et m'étourdir dans le danger...

Quant à savoir si je veux suivre celui qui fait battre mon cœur, guerroyer pour lui et mourir à ses côtés, ou au contraire le fuir et m'engager ailleurs, je ne sais point encore...