« Vol de bannière » : différence entre les versions
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Sport ô combien apprécié | Sport ô combien apprécié démontrant notre superiorité sur le champ de bataille, la Caradoc s'est faite une priorité de priver ses adversaires de leurs bannières respectives. | ||
Nos ennemis rêvent légitimement de nous ravir la nôtre en retour mais, que [[Saint-Caradoc]] nous en préserve, cela ne se produisit que deux fois par le passé et dans des circonstances particulières, pas bien longtemps et sans graves conséquences. | |||
Tout Caradocien qui se respecte préferera se sacrifier plutôt que de voir notre sublime bannière se faire ravir. On se souvient par exemple de l'habille négociation du regretté sergent [[Berlegost]] qui, en 1212, alors que sa troupe venait de se faire surprendre par des Orcs lors d'une garde de nuit, proposa de donner la belle [[Kathrin]] plutôt que notre noble étandand. Certes, la pauvresse boita longtemps après, mais [[bannière|notre bannière]] elle, ne trembla point ! | |||
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Voici maintenant le récit d'une prise de bannière menée par [[Icendia]] et [[Gwilen]] lors d'un entrainement en l'an 1212 : | Voici maintenant le récit d'une prise de bannière menée par [[Icendia]] et [[Gwilen]] lors d'un entrainement en l'an 1212 : | ||
<blockquote>Les deux lignes se mettent en place en quelques mouvements. Consciente que ce n’est qu’un exercice, Icendia et Gwilen se retirent sur le flanc pour apprécier le spectacle, n’ayant pas vraiment l’intention de participer. Mais à peine l’assaut est-il lancé que les véloces tirailleurs celtes débordent vers elles dans une manœuvre de contournement efficace, prenant de court l’escouade du Sergent [[Max Du Boulet]]. L’un des tirailleurs se déroute même vers les deux jeunes femmes, d’un air faussement menaçant, mais réellement agressif, les faisant fuir un peu plus loin. | |||
Ce nouveau point de vue leur permet d’apprécier la situation : la Caradoc est cernée, rassemblée autour de la bannière ; les Six Vents se joignent à la fête au côté des tirailleurs de la Bannière Bleue et, un peu plus loin, sans guère de protection, la bannière bleue, et son porteur... Seul ! | |||
Gwilen lance un coup de coude complice à son amie en lui désignant la cible : «<i> Et si on prenait la bannière ? </i>»<br> | |||
Après quelques gloussements malicieux, elles se dirigent nonchalamment vers un point en arrière de la bannière alors que le combat fait rage. Mais le temps de leur manœuvre, quatre autres tirailleurs se rapprochent aussi de leur bannière : deux auprès du porteur et deux en arrière. Une fois en place, les deux amies se ravisent : cinq hommes d'arme, ça fait beaucoup ! Mais deux des guerriers proches de la bannière retournent au combat rapidement. Trois hommes d'armes, ça c'est dans leurs cordes ! | |||
Toutes les deux versées dans l’art de l’assommoir, elles se rapprochent discrètement de leurs cibles et dans un ensemble parfait, assènent un coup de pommeau à l’arrière de la tête de leurs victimes. Celles-ci n’ont que le temps de voir un sourire charmeur avant de sombrer. Devant, personne ne remarque rien, le porte-bannière est captivée par le combat qui se joue, les tirailleurs bleus harcèlent avec panache la Caradoc qui offre une formation de défense en anneau efficace. Les deux femmes arrivent en quelques pas dans le dos du porteur de la bannière et Gwilen l’assomme, saisissant la hampe de la petite bannière alors que l’homme s’écroule mollement à ses pieds. Victoire !<br> | |||
Mais maintenant, que faire ? | |||
Les lignes des tirailleurs sont mobiles, mais lâches et en quelques enjambées de course, Gwilen et Icendia percent la ligne d'attaque par l’arrière et se faufilent au centre de la tempête, accolant leur prise de guerre à la grande et fière bannière noire et blanche. Et c’est justement à ce moment-là que le Sergent [[Max]], lance un «<i> Il faut qu’on prenne leur bannière !! </i>» fort à propos..<br> | |||
Gwilen lui tapote alors l’épaule ; le Sergent se retourne vivement, sur ses gardes, puis baisse le regard vers la jeune femme qui sans un mot, mais un large sourire aux lèvres, lui montre du doigt l’étoffe bleu de Terra qui flotte vingt centimètres au-dessus de leurs têtes.<br> | |||
Un éclair de joie et de surprise illumine alors le visage du Sergent Du Boulet ; une ombre d’incompréhension fugace passe également...<br> | |||
Mais pas le temps de niaiser ! «<i> On a leur bannière !! Serrez les lignes ! </i>»<br> | |||
De leur côté, les tirailleurs bleus de [[Terra]] prennent également conscience de l’affront qui leur est fait et redoublent d’ardeur pour retrouver leur honneur... | |||
Les secondes passent, qui semblent des minutes à Gwilen qui regarde partout aoutour d'elle, cramponnée à la hampe de la bannière ennemie. Elle tente de se mettre dos à [[Sengar]], qui protège fermement notre grande bannière de sable et d'argent comme à son habitude.<br> | |||
La Compagnie tient un bon moment, harcelées de toute part.<br> | |||
Mais à un instant, une brèche s’ouvre dans la ligne de la Caradoc... une brèche qui semble un véritable couloir menant à Gwilen ! Et en face, à plusieurs mètres, en ligne droite, un tirailleur bleu, plutôt bien fait de sa personne d’ailleurs, le torse nu, les épaules carrées et bien dessinées, le visage peint de bleu…<br> | |||
Il ne lui faut même pas une seconde pour mesurer la chance qui se présente à lui !<br> | |||
Il s’élance alors avec l’intention de remporter sa bannière dans sa charge et la frêle porteuse avec s’il le faut ! Gwilen tend d’un bras mal assuré sa toute nouvelle acquisition : une arme à feu qui repoussera au moins pour quelques secondes son assaillant... Mais manquant d’expérience et dans l’affolement de la situation, elle oublie d’armer le coup ! L’homme pénètre les lignes caradociennes dans l’indifférence générale et saisit Gwilen à la taille. « Protéger la bannière ! » pense la jeune femme ! | |||
Alors, tandis que l’homme la soulève déjà pour ajouter à ses prises de guerre ce bien bel émolument, elle jette la hampe en arrière et s’agrippe à son tour de toutes ses forces au guerrier (avec un plaisir certain) pour entraver ses mouvements. Une tactique peu orthodoxe, mais efficace : déséquilibré, le guerrier trébuche et ils roulent tout deux à terre.<br> | |||
L’enjeu du combat n’étant que l’honneur, ils se relèvent ensemble, le sourire aux lèvres et le rose aux joues. | |||
Le combat se terminera peu de temps après, la Caradoc ayant réussi à refermer ses rangs et les tirailleurs ayant malgré tout récupéré leur bannière dans la confusion générale. | |||
{{right|<i>D'après les propos de [[Gwilen]], retranscrits par [[Sengar]]</i>}}</blockquote> |
Version actuelle datée du 2 mai 2021 à 11:41
Sport ô combien apprécié démontrant notre superiorité sur le champ de bataille, la Caradoc s'est faite une priorité de priver ses adversaires de leurs bannières respectives.
Nos ennemis rêvent légitimement de nous ravir la nôtre en retour mais, que Saint-Caradoc nous en préserve, cela ne se produisit que deux fois par le passé et dans des circonstances particulières, pas bien longtemps et sans graves conséquences.
Tout Caradocien qui se respecte préferera se sacrifier plutôt que de voir notre sublime bannière se faire ravir. On se souvient par exemple de l'habille négociation du regretté sergent Berlegost qui, en 1212, alors que sa troupe venait de se faire surprendre par des Orcs lors d'une garde de nuit, proposa de donner la belle Kathrin plutôt que notre noble étandand. Certes, la pauvresse boita longtemps après, mais notre bannière elle, ne trembla point !
Voici maintenant le récit d'une prise de bannière menée par Icendia et Gwilen lors d'un entrainement en l'an 1212 :
Les deux lignes se mettent en place en quelques mouvements. Consciente que ce n’est qu’un exercice, Icendia et Gwilen se retirent sur le flanc pour apprécier le spectacle, n’ayant pas vraiment l’intention de participer. Mais à peine l’assaut est-il lancé que les véloces tirailleurs celtes débordent vers elles dans une manœuvre de contournement efficace, prenant de court l’escouade du Sergent Max Du Boulet. L’un des tirailleurs se déroute même vers les deux jeunes femmes, d’un air faussement menaçant, mais réellement agressif, les faisant fuir un peu plus loin.
Ce nouveau point de vue leur permet d’apprécier la situation : la Caradoc est cernée, rassemblée autour de la bannière ; les Six Vents se joignent à la fête au côté des tirailleurs de la Bannière Bleue et, un peu plus loin, sans guère de protection, la bannière bleue, et son porteur... Seul !
Gwilen lance un coup de coude complice à son amie en lui désignant la cible : « Et si on prenait la bannière ? »
Après quelques gloussements malicieux, elles se dirigent nonchalamment vers un point en arrière de la bannière alors que le combat fait rage. Mais le temps de leur manœuvre, quatre autres tirailleurs se rapprochent aussi de leur bannière : deux auprès du porteur et deux en arrière. Une fois en place, les deux amies se ravisent : cinq hommes d'arme, ça fait beaucoup ! Mais deux des guerriers proches de la bannière retournent au combat rapidement. Trois hommes d'armes, ça c'est dans leurs cordes !Toutes les deux versées dans l’art de l’assommoir, elles se rapprochent discrètement de leurs cibles et dans un ensemble parfait, assènent un coup de pommeau à l’arrière de la tête de leurs victimes. Celles-ci n’ont que le temps de voir un sourire charmeur avant de sombrer. Devant, personne ne remarque rien, le porte-bannière est captivée par le combat qui se joue, les tirailleurs bleus harcèlent avec panache la Caradoc qui offre une formation de défense en anneau efficace. Les deux femmes arrivent en quelques pas dans le dos du porteur de la bannière et Gwilen l’assomme, saisissant la hampe de la petite bannière alors que l’homme s’écroule mollement à ses pieds. Victoire !
Mais maintenant, que faire ?Les lignes des tirailleurs sont mobiles, mais lâches et en quelques enjambées de course, Gwilen et Icendia percent la ligne d'attaque par l’arrière et se faufilent au centre de la tempête, accolant leur prise de guerre à la grande et fière bannière noire et blanche. Et c’est justement à ce moment-là que le Sergent Max, lance un « Il faut qu’on prenne leur bannière !! » fort à propos..
Gwilen lui tapote alors l’épaule ; le Sergent se retourne vivement, sur ses gardes, puis baisse le regard vers la jeune femme qui sans un mot, mais un large sourire aux lèvres, lui montre du doigt l’étoffe bleu de Terra qui flotte vingt centimètres au-dessus de leurs têtes.
Un éclair de joie et de surprise illumine alors le visage du Sergent Du Boulet ; une ombre d’incompréhension fugace passe également...
Mais pas le temps de niaiser ! « On a leur bannière !! Serrez les lignes ! »
De leur côté, les tirailleurs bleus de Terra prennent également conscience de l’affront qui leur est fait et redoublent d’ardeur pour retrouver leur honneur...Les secondes passent, qui semblent des minutes à Gwilen qui regarde partout aoutour d'elle, cramponnée à la hampe de la bannière ennemie. Elle tente de se mettre dos à Sengar, qui protège fermement notre grande bannière de sable et d'argent comme à son habitude.
La Compagnie tient un bon moment, harcelées de toute part.
Mais à un instant, une brèche s’ouvre dans la ligne de la Caradoc... une brèche qui semble un véritable couloir menant à Gwilen ! Et en face, à plusieurs mètres, en ligne droite, un tirailleur bleu, plutôt bien fait de sa personne d’ailleurs, le torse nu, les épaules carrées et bien dessinées, le visage peint de bleu…
Il ne lui faut même pas une seconde pour mesurer la chance qui se présente à lui !
Il s’élance alors avec l’intention de remporter sa bannière dans sa charge et la frêle porteuse avec s’il le faut ! Gwilen tend d’un bras mal assuré sa toute nouvelle acquisition : une arme à feu qui repoussera au moins pour quelques secondes son assaillant... Mais manquant d’expérience et dans l’affolement de la situation, elle oublie d’armer le coup ! L’homme pénètre les lignes caradociennes dans l’indifférence générale et saisit Gwilen à la taille. « Protéger la bannière ! » pense la jeune femme !Alors, tandis que l’homme la soulève déjà pour ajouter à ses prises de guerre ce bien bel émolument, elle jette la hampe en arrière et s’agrippe à son tour de toutes ses forces au guerrier (avec un plaisir certain) pour entraver ses mouvements. Une tactique peu orthodoxe, mais efficace : déséquilibré, le guerrier trébuche et ils roulent tout deux à terre.
L’enjeu du combat n’étant que l’honneur, ils se relèvent ensemble, le sourire aux lèvres et le rose aux joues.Le combat se terminera peu de temps après, la Caradoc ayant réussi à refermer ses rangs et les tirailleurs ayant malgré tout récupéré leur bannière dans la confusion générale.