Aimable de Couchognon
⭐️⭐️⭐️
Informations :
Nom | Aimable de Couchognon |
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Pseudo | Tambouille, le chevalier-cuisinier |
Rôle | Panzer-Cuistot |
Grade | Soldat |
Contact | TB |
« Saucer c'est tremper ! »
« Mes bières ça va par paire, sinon on boîte…
Originaire de Couilleronne, capitale du Royaume dans le Gras-Duché de Chiampagne, Aimable de Couchognon, dit « Tambouille » le chevalier-cuisinier, est un miraculé de la Dame.
Accusé à tort de traîtrise, il fut gracié mais dû s'exiler hors de la capitale de Breutonnie. Il aurait alors pu se contenter de vivoter dignement en ses maigres terres dites de l'Altenberg, avec son épouse Dame Grâce de Couchognon et ses deux enfants, Frétille et Vaillant. Mais avoir une famille coûte cher, et sa déchéance lui ayant coupé les mânes pécuniaires dues à son rang par la couronne, il se trouva vite contraint de chercher fortune par la force de son bras. Loué soit Saint Caradoc, il en eu l'occasion en rejoignant la Caradoc Prime en 1219 pour tenter de faire fortune sur Mythodea.
Plus culotté qu'un vieux plat à grassoulet, Aimable fut un compagnon remarqué tant par son ardeur sur le champ de bataille que derrière ses fourneaux, mais également pour son éloquence peu châtiée envers ses « commicuyers », de dociles aides de cuisine buvant ses paroles comme un ivrogne se délecterait de la lie d'un grand cru...
Le miraculé de la dame-jeanne
Chevalier du bouchon, Sire Aimable gardait la passe dite « du Bouchon » de Chiampagne afin de contrer une éventuelle invasion de l'Empire. Il reçoit l'ordre de repousser un groupe de réfugiés fuyant une attaque de peaux-vertes mais s'y opposa vertement, ferraillant même contre les hommes d'arme et autres chevaliers sans scrupules. Il est finalement maîtrisé et soumis à la questionnette afin de lui faire avouer qu'il est à la solde de l'Empire. Mais le courageux Chevalier de Couchognon tient bon malgré la dame-jeanne de dix litres de mauvais vin tiléniens qu'on lui fait ingurgiter.
N'ayant pas avoué, il est condamné au bûcher le soir même. Le corps gonflé par le liquide qui ne demande qu'à en sortir, il parvient à éteindre les flammes par trois fois, ce qui est interprété comme un signe intangible de protection de la Dame par la foule de gueux présente. Il est alors relâché et sommé de quitter la capitale pour partir en quête du Graal ou où bon lui semblera.
Il rentra alors en ses petites terres que sa tout aussi petite noblesse lui octroyait, pensant qu'une pré-retraite forcé lui ferait le plus grand bien.
Malheureusement pour lui, Dame Grâce de Couchognon ne le voyait pas ainsi. Comme toute Dame de bonne famille, c'est elle qui tenait les cordons de la bourse en sa maisonnée. Et tenant tout aussi bien en son giron les bourses de son époux, elle lui somma derechef de trouver un nouvelle manière de financer le train de vie petit bourgeois que sa famille avait mené depuis suffisamment longtemps pour ne pas vouloir s'en départir.
Aimable pensa bien un premier temps à tenir tête à sa Dame, mais cette fugace idée fut aussi rapide à disparaître que le coup de pied au derrière qui l'envoya dormir dans les écuries pour la nuit.
Il bougonna, grogna, se plaint et hurla les plus belles grossièretés de son répertoire. Le lendemain matin, ce fut un Aimable chafouin qui annonça à sa belle qu'il remplacerait les devoirs chevaleresques passés par des nobles activités mercenaires pendant la belle saison, ce qui devrait renflouer les caisses tout aussi bien.
L'affaire fut conclue dans la couche conjugale, et c'est ainsi qu'Aimable pris les armes pour se vendre au plus offrant.
Aimable le mercenaire
Bien sûr, au début, les habitudes furent plus fortes, et il se retrouva bien trop souvent à émousser son épée pour ne récolter que louanges et remerciements. Aussi, après quelques faits d'armes plus symboliques que lucratif, le ventre et la bourse vides, Aimable finit par changer ses manières et devint alors un véritable mercenaire, n'aidant la veuve et l'orphelin que contre espèces sonnantes et trébuchantes, ou au moins quelques menus objets, outils ou victuailles pouvant servir de troc.
Au fil des saisons, Aimable acquiert plus de matériels de cuisine que de guerre, si bien qu'il doit alors le faire porter par non moins de deux mules, car s'il aime se battre pour gagner sa vie, cuisiner reste son passe-temps favori et il n'est pas rare qu'on le retrouve derrière les fourneaux des taverne qu'il visite lorsque le ragoût lui parait trop fade. Même s'il clame à qui veut l'entendre qu'il est un véritable « Chevalier-Cuisinier », un titre glorieux et séculaire, c'est surtout le sobriquet de « Tambouille » qui lui est donné lorsqu'il vient à prendre les rênes de la cuisine d'un bivouac mercenaire...
Un grassoulet dans le Ranceval
Un jour qu'il campe seul dans une morne forêt beurretonne, préparant un bon grassoulet, l'odeur alléchante attire un curieux promeneur qui lui dit que de mémoire d'homme, jamais tambouille n'a sentie aussi bon en cette contrée du Ranceval... Voyant là un homme de guerre comme lui qui ne cherche pas querelle, Aimable lui propose alors de partager son copieux repas. La réputation du plat n'est pas usurpée et les deux hommes se gaussent à plein poumons en se soulageant longuement dans les fougères.
Après avoir échangé quelques récits de batailles, le visiteur lui dit que là où il s'en retourne, il aurait bien besoin d'un cuistot de sa trempe, et qu'il aurait même le loisir de se construire une véritable cuisine s'il le voulait.
Étonné, Aimable lui rétorque qu'il à besoin de réfléchir (tout en se demandant comment présenter ça à son épouse pour que ça passe crème...) mais que changer d'air ne lui déplaira pas, pourvu qu'il puisse gagner sa croûte en cassant moults hérétiques et en cuisinant ce dont il a envie.
Rendez-vous est pris et l'homme lui enjoint de retrouver les vétérans de la Compagnie Caradoc sur Nova Breutonnia, leurs terres sur l'île-continent de Mythodea, et qu'il n'oublie pas de demander un certain Rancelot lorsqu'il s'y trouvera...
Tambouille de la Caradoc Prime
Après une saison à cogiter sur la proposition de son compagnon de bivouac, et fortement poussé du pied, de la main et du rouleau à pâtisserie par Dame son épouse à aller « alourdir son coffre d'or au lieu d'alourdir son séant de graisse », Aimable décide de tenter l'aventure. N'ayant pas plus le pied marin que ses mules et son canasson, le voyage est un supplice qui met à rude épreuve la bonne humeur déjà naturellement fébrile du Chevalier-Cuisinier. « Océan de merdaille !!! Juste bon à pisser et chier tripes et boyaux dedans !!! Poiscaille à la con ! J'en bouffe mais j'en vomis encore plus juste après !!! » Celui-ci jure tant et si fort durant le voyage que l'équipage craint qu'il n'attire sur eux l'œil des dieux des tempêtes et des naufrages... Heureusement, après ce fastidieux trajet, l'accueil qui attend le grognon voyageur dans le petit village des vétérans de la Caradoc lui fait oublier tous les désagréments de la haute-mer ; il faut dire aussi qu'il n'a plus assez de voix pour prononcer le moindre juron, donc passa aux yeux de tous pour un compagnon calme et réservé...
Tambouille reconnait alors l'homme avec qui il a partagé le grassoulet et ses conséquences gastriques, et c'est bien Rancelot qui l'accueille à bras ouverts dans la Caradoc Prime, la nouvelle armée mercenaire basée en leur village de Saint-Caradoc-en-Bourg et qui lui annonce qu'il peut réclamer les pleins pouvoirs en cuisine car la cheffe cantinière habituelle ne pourra dorénavant plus les accompagner.
Si la Caradoc Prime semble avoir suffisamment de brasseurs et de vignerons pour étancher toute une province, il semblerait qu'un cuistot ne soit effectivement pas de trop dans ce régiment.
Aimable « Tambouille », le Chevalier-Cuisiner jouera donc de la cuillère autant que de la voix à partir de la campagne 1219 !