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[[Fichier:1206 Piège à Vauvert.JPG|vignette|upright=1.5|Les Caradociens et le « piège » de Vauvert.]]
[[Category:Breutonnie]]
<i>Relaté par [[Rancelot]]</i>
[[Category:Culinarion]]
==Sous les Ailes sombres du Valhallaluia==
[[Image:Bretonnie.png|thumb|upright=1.5|Ancienne carte de la Breutonnie<br>Le point bleu correspond à peu près à la campagne militaire <q> Sous les ailes sombres du Walallah </q> (Baronnie de Vauvert dans le Grand-Duché de Morvandie)]]
Depuis plusieurs mois, la côte Nord-Est de la [[Breutonnie]] en la province de [[Morvandie]], subit des incursions de flotte vikingher. De nombreux Drakkars ont été vus, accostant dans des criques et remontant même certains cours d'eau. Ils proviennent de l'île de [[Galderland]] d'après les observateurs avertis, une lointaine et froide contrée des terres de la [[Norshka]], avec à leur tête le glacial [[Grim Oluffalssen]] qui mène rudement ses hommes que l'ont dit être des guerriers habiles et sournois. Ils ont monté plusieurs enclaves vikinghers sans que l'on sache leurs intentions véritables. Mais ce n'est pas la première fois que la Norwandie reçoit une telle visite ; en effet, il y a près de cinquante ans, les terres de Valencour furent accordées à des migrants Vikinghers et ceux-ci sont maintenant bien établis et sédentarisés. Les Galderlanders seraient quant à eux plus accoutumés aux pillages et à la fuite...
===La Breutonnie ou Royaume breutonnien===
HRP : <i>La Breutonnie est basée sur une retranscription médiévale et fantastique de l'Histoire de l'Europe occidentale. Vous pouvez l'assimiler à la France et à l'Angleterre entre le XIIIème et le XVème siècle mais aussi à la Bretonnie du monde de Warhammer.</i>


Une troupe mercenaire venu du duché de [[Beurretagne]], la Compagnie de [[Saint Caradoc]], a de ce fait été envoyée en renfort pour soutenir [[Jean de Comblessac]], baron du Vauvert, face à cette potentielle menace.
On y trouve plusieurs fiefs et seigneuries aux multiples héraldiques et historiques alambiqués.


==Les Sept Grands Duchés de Breutonnie==
Les terres royales sont réparties en Sept Grands Duchés de différentes importances et réputations :


Voici comme épilogue, un courrier adressé par un milicien de Comblessac au [[Prince Grohann]] et à [[Dame Chateurine de Branle|Dame Chateurine]], régente du royaume de [[Bretonnie]] :
===La Beurretagne===
:Dans le Nord-Ouest se trouve le Grand-Duché de <b>Beurretagne</b>, composé des terres de <b>Haute-Beurretagne</b> avec sa côté Nord et à l'Est des Marches du Vinouillet, de la <b>Basse-Beurretagne</b> et sa côte Sud proche de la basse Parinavie et bien sûr des <b>Armeuriques</b> dont les terres occidentales plongent dans le <i>Grand Océan</i> jusqu'aux archipels de Lamentec et les îles du Ponec. Historiquement, la Beurretagne fut la dernière terre indépendante a être ratachée à la Breutonnie suite à plusieurs guerres et événements inattendus qui s'abattirent sur cette région convoitée. Finalement, le rattachement de la Beurretagne fut scellé par un mariage que beaucoup rechignent à accepter encore de nos jours, particulièrement dans les terres d'Armeurique.<br>Plus au Nord, et sans doute pas assez loin dans les mers se trouve l'île d'[[Albion]] et les archipels montagneux de [[Kiltish]].


<blockquote>
:La Beurretagne regroupe les fiefs du Cornouillois, de Plougaloin, du Bousignand, des Armeuriques (Armeurique du Nord, Armeurique Centrale et Armeurique du Sud), de la Gallorance et des Marches du Vinouillet.
----
<i>« Vos majestés,


===L'Aquitainie===
:Au Sud de la Beurretagne, bordant la façade Ouest du Royaume se trouve l'<b>Aquitainie</b>. S'il fait relativement bon vivre dans les terres intérieures et notamment le Comté de [[Castellanjou]] dont le rattachement au Grand-Duché fut récemment acté par décret de la [[Régente]], la façade maritime en limite du territoire beurreton est souvent évitée par les voyageurs et même les malandrins pour deux raisons : d'une part parce qu'il s'agit du Duché de [[Brotonniens|Brotonnie]], légué au Xème siècle aux puissants barbares Nordiques afin de clamer leur ardeurs belliqueuses, et d'autre part parce qu'il intègre la région maudite du <i>Bassin d'Archaon</i>, un puissant et très ancien seigneur du Chaos qui aimait s'y baigner dit-on. Seuls les [[Brotonniens]] sont capables de se délecter des terribles moules du Chaos que l'on peut y pêcher à ses risques et périls.


{{justifier|J'ai couru longtemps afin de vous faire parvenir cette missive. Je reviens d'une longue fuite de ces terres que l'on nomme Vauvert. D'ignobles événements s'y sont déroulés et je crois bien que nous ne pourrons plus jamais voir ne serait-ce qu'un peu d'humanité sur ces terres maudites. Vous aviez missionné la compagnie Caradoc il y a de cela une semaine au jour où je vous écris, afin de soutenir plusieurs familles de colons face aux risques d'une invasion vikingher et aux pillages et meurtres qui en découleraient. Laissez-moi vous conter les sombres troubles qui se sont déroulés sous mes yeux impuissants.
===La Morvandie===
:Au Nord-Est maintenant, se situe la <b>Morvandie</b> et ses enclaves vikinghers plus au Nord qui bénéficient d'une relative autonomie. Proche de la frontière beurretonne se situe l'un des lieux de pèlerinages les plus réputés de Bretonnie : l'abbaye du [[Mont Saint-Missel]] qui émerge des étendues de vases et dont la forme de la toiture concave rappelle celle d'un grand livre ouvert. On dit que sa construction provoqua un envasement de certains fiefs de Beurretagne comme la peu avenante seigneurie de [[Ranceval]].


===La Chiampagne===
:À l'Est : la Chiampagne et la capitale Royale : [[Couilleronne]], dont les hautes tours de pierres blanches sont la fierté du Royaume. À quelques jours de marches au Nord-Est de la Capitale, se trouve le riche territoire libre de [[Bourges-en-Bourg]], qui fait office de banque royale.
:Plus à l'Est encore, la dernière grande ville avant l'[[Empire]], [[Grassebourg]], dont les toitures des plus hauts édifices telle la cathédrale Notre-Dame de la Gougoutte sont recouverts une fois l'an d'une couche de graisse protectrice.


Je suis arrivé à la ferme Vauvert dans la soirée avec le Baron [[Jean de Comblessac]] en ma qualité de milicien pour l'escorter. Afin d'apaiser les tensions entre paysans et vikinghers, Messire Jean avait fait organiser un petit banquet dans la cour intérieure. Les tables étaient sobrement dressées et les gens du Vauvert avaient apporté moultes spécialités locales à faire goûter. Tout semblait avoir été pensé pour que les festivités se déroulent sans encombre. L'ambiance était bon enfant, les Caradociens tentaient de mettre à l'aise les villageois en contant d'anciennes histoires truculentes et j'ai même pu remarquer que certains essayaient de faire goûter des alcools bien étranges au baron afin de lui faire signer contrats et ordonnances. Des colons vikinghers de la contrée voisine de Valencour avaient été payés par le baron Jean pour faire office de mercenaires supplémentaires et d'interprètes.
===La Preuvance===
:Au Sud-Est : la <b>Preuvance</b>, territoire ensoleillé parsemé de nombreuses forteresses afin de résister par le passé aux envahisseurs d'[[Arabrie]] et de [[Mauritanie]]. À l'Est, par-delà la frontière de la Bretonnie se trouve une vaste montagne recouverte de forêts nommée le [[Royaume Elfette]].


Les autres barbares du Galderland étaient bien là eux aussi! Mais sans leur chef, [[Grim Oluffalssen]], et étrangement, c'est une garçonne au regard ombrageux du nom de [[Sorshka]] qui le remplaçait. Fort heureusement, ils se mêlèrent à la fête et semblaient avoir oublié leurs intentions belliqueuses pour la soirée.
===Le Pays Autarque===
:Au Sud-Ouest et au Centre : le vaste <b>Pays Autarque</b>. Anciennement appelé <q><i> Grand Duché de Parfaite Autarquie </i></q> avant que [[Rois_Bretonniens#Seraphin_le_Malin|le Roi Séraphin le Malin]] ne fasse modifier son nom par une appellation moins séditieuse.<br>Ce Duché très étendu abrite la Cité dite <q> libre </q> de [[Combletrou]], connue pour sa relative autonomie, son port marchand mais plus encore pour ses mœurs étranges...


L'alcool coulait à flot dans tous les gosiers et la valeureuse compagnie Caradoc s'appliquait à maintenir l'ordre pour que tout se passe au mieux, quoique certains n'hésitèrent pas non plus quad il fallut vilipender les rustres barbares lorsque ceux-ci manquèrent aux règles de savoir-vivre les plus élémentaires.
:Notons également les formidables sites souterrains des anciens peuples, telles les <i>grottes de Lavemaux</i>, dont les formidables peintures rupestres nous dépeignent certaines histoires oubliées des [[nain]]s, des [[elfe]]s, des [[gnome]]s et des [[gobelin]]s...


Le baron avait sorti Hypocras à foison pour remplir les godets des jouvencelles et les cornes à boire des barbares. La soirée battait son plein et des écus étaient distribués aux plus nécessiteux ou aux plus rapides...
===La Gascouillie===
:Puis encore au Sud de cela se trouve la <b>Gascouillie</b> qui fait tampon avec les territoires étrangers de la [[péninsule Ibériaque]], faisant eux-mêmes tampons avec la lointaine [[Mauritanie]] au-delà de la [[mer de Saphyr]] et du contesté <i>Détroit de Chibraltar</i>.
:Lieux notables : La forteresse de [[Mortadelle]], théâtre de nombreuses batailles dont le siège du [[Calife Noir]] en 1080.


C'est vers les 2 heures du matin, que nous nous aperçûmes que notre bien aimable baron avait disparu sans laisser de traces! Les recherches nocturnes furent brèves et infructueuses mais nous notions que [[Sorshka]], la soi-disant cheffe guerrière de la bande, en avait profité pour partir dans les limbes... Moins d'une heure après, alors que les convives étaient soit complètement ivres, soit très inquiets de l'étonnante disparition du baron, un jeune vikingher qui avait été plus tôt écarté du banquet car trop aviné et injurieux envers la [[Breutonnie]] fut retrouvé criblé de coup de dague ce qui mit tragiquement un terme aux festivités...
==Monarchie & Pouvoir==
Les terres royales sont encore sous vassalité du Prince [[Prince Grohann|Grohann Ier]] mais ce dernier, désespéré de ne pas avoir encore réussit à accomplir les <i>Trois Haut-Faits</i> qui feraient de lui un Roi, a préféré laisser la régence du royaume à sa tante bien aimée, [[Dame Chateurine de Branle]] qui exerce un pouvoir fort depuis la capitale, parvenant à se faire respecter même des Ducs les plus récalcitrants. <q><i> Une main de velours pour frapper, un gantelet pour caresser </i></q>, telle est sa devise.


Le lendemain, la tension était palpable et on apprit que les Vikinghers s'étaient tous regroupés dans les landes afin de projeter une attaque d'envergure. Les colons de la contrée voisine avaient donc choisi leur camp et se retournaient contre le Baron! Je pense qu'après une telle infamie il serait bon de délivrer croisade afin de réduire les colonies de Valencour à néant.
Mais depuis le début de la période de régence en 1205, des voix dissonantes commencent timidement à s'élever et on entend parfois parler de la Breutonnie sur un ton moqueur : le « royaume sans roi »...


En ce matin, le prêtre de Vauvert, du nom de Père Blaise, choisit d'honorer une stèle en mémoire du baron disparu. Et c'est là que les premières altercations eurent lieu. La stèle fut brisée et c'est une bataille rangée opposant les fer-vêtus de la compagnie Caradoc à la horde des barbares vikinghers qui s'engagea.
Le système politique féodal est fortement ancré et ce sont les Grands Ducs des Sept Grands Duchés de Breutonnie qui assurent l'autorité royale dans les régions auprès des seigneurs et du peuple. Ils peuvent lever l'impôt mais ne peuvent frapper monnaie et doivent hommage à leur suzerain royal en cas de guerre avec des puissances étrangères.


Nos valeureux mercenaires Bretonniens repoussèrent la menace mais hélas, nos problèmes ne faisaient que commencer. Nos éclaireurs venaient en effet de pister un groupe de Vikinghers qui les avait conduits à la découverte d'un cairn où était enterré un héros vikingher de jadis avec un marteau ancestral aux pouvoirs magiques. C'est grâce à la vaillance de quelques villageois locaux tandis que les Caradociens repoussaient vaillamment les assaillants que nous pûmes récupérer cet étrange arme ou outil que semblait tant vouloir récupérer les barbares du Galderland. Était-ce lié à la découverte de ce maudit marteau, toujours est-il qu'un vent glacial se mit à souffler sur les plaines de Vauvert.
Les Grands Ducs se substituent donc localement au Roi et exercent le même pouvoir que lui dans leurs duchés respectifs... du moins en théorie car suivant les duchés, le pouvoir des Grands Ducs peut varier au bénéfice des Seigneurs, Comtes ou Barons locaux, qui seront parfois plus riches, mieux organisés politiquement et même militairement et ayant le soutient de la population tandis que les Grands Ducs pâtiront de leurs liens avec le Roi au mieux lointain, au pire absent. Ainsi, dans le vaste Pays Autarque, le Grand Duc se cantonne aux affaires à proximité de la grande ville où il réside, et laisse le soin aux seigneurs de régner sur d'immenses fiefs, ou des cités autonomes aux mœurs étranges comme la Cité libre de [[Combletrou]].


Nous dûmes ensuite escorter en cette fin de matinée, Jacques de Crèvecœur, négociant de son état, qui avait grand besoin du soutien des hommes d'armes présents afin de quitter la région sans encombre pour emmener ses marchandises en lieu sûr vers [[Couilleronne]]. C'est encore la compagnie Caradoc, de brillants guerriers vous dis-je, qui permirent aux marchandises de quitter la région sans encombre afin d'arriver à bon port.
La Compagnie Caradoc est donc originaire de Breutonnie, de par son appartenance au Grand Duché de Beurretagne au Nord-Ouest.


Mais où était donc passée la terrible force vikingher que nous redoutions tant? C'est en redescendant dans la cour de la ferme du Vauvert que nous pûmes voir les barbares alignés dans la plaine, prêts à charger. Quel ne fût pas notre étonnement de reconnaître parmi eux, le visage déformé par quelques maléfices de notre bon baron [[Jean de Comblessac]] ainsi que le faciès ricanant de la terrible [[Sorshka]]. Nous fîmes tout notre possible malgré la fatigue pour repousser l'assaut mais hélas, la sorcellerie puissante de la cheffe vikingher fit que nombre de nos guerriers prirent les armes contre leur propre camp... Pis que tout, les villageois eux-mêmes furent possédés, se battant contre nous comme des diables. Je ne sais comment nous réussîmes finalement à cantonner les assaillants en dehors de la ferme le temps de reprendre des forces autour d'un bref repas, ce n'est pas pour rien que la compagnie est sous la protection de [[Saint-Caradoc]], mais nous dûmes ensuite nous résoudre à abandonner les lieux le plus rapidement possible car c'est une véritable horde de possédés qui s'abattit sur nous... Je reconnus d'anciens villageois, d'anciens compagnons, et même quelques colons vikinghers de Valencour, les yeux injectés de sang, la mâchoire écumante tels des animaux enragés, se mouvant à une vitesse qui n'avait d'égale que la brutalité de leurs coups. Je n'ose imaginer ce qu'il advint de nos malheureux compagnons qui protégèrent notre déroute, ou furent juste moins prompts que nous autres à choisir la retraite la plus anarchique qu'il soit.
===Liste des titres de noblesse par ordre hiérarchique :===
* <b>Roi & Reine</b> : le pouvoir suprême de du royaume de Breutonnie.
* <b>Comte & Comtesse</b> : titre rarissime donné par le pouvoir royal, indépendant des autres titres déjà acquis ou des terres possédées.
* <b>Grand Duc</b> : il y en a sept en Breutonnie, correspondant aux sept Grands Duchés que compte le royaume. Ce titre ne peut échouer qu'à un homme avéré (ayant eu une descendance).
* <b>Duc & Duchesse</b> : depuis le XIème siècle, ce titre est donné par les Grands Ducs qui ont ordre du Roi de veiller à ne point trop morceler le territoire. Les Grands Ducs sont donc très attentifs aux duchés sans héritier mâle afin de pourvoir fusionner deux duchés via un mariage, qu'ils pourront ensuite allègrement rediviser.
* <b>Baron & Baronne</b> : titre donné par les Comtes ou les Grands Ducs, en général un territoire restreint avec un point névralgique militaire ou marchand à surveiller. En cas de défaillance, le titre peut être remis à une autre famille, ce qui est une terrible affliction pour la famille déchue. Lors de la découverte de nouveaux territoires, on nomme aussi arbitrairement des Barons, représentants de l'autorité et de la suprématie Breutonnienne sur ces nouvelles terres.
* <b>Marquis & Marquises</b> : titre honorifique donné par un Grand Duc pour service rendu, la plupart du temps pour une restitution de terre qui permet la création d'un nouveau duché. Les Marquis sont donc un rang noble mais rarement acquis pour des faits de guerre.
* <b>Seigneur</b> :
* <b>Chevalier</b> :
* <b>Banneret</b> : Ils portent la bannière que leur a donné leur maitre qui est soit chevalier, soit seigneur et se doivent de rejoindre ses rangs en cas de conflits. Ce n'est pas un vrai titre de noblesse car il ne donne pas lieu à une lettre et n'est pas transmis aux descendants du banneret.


==Les [[Rois Breutonniens]]==


Au jour où vous lirez cette missive, je reste persuadé que la souillure de la baronnie de Vauvert est profonde et que ce maléfice pourrait s'étendre à d'autres proches contrées. La population bretonnienne n'est pas prête à affronter de tels maux. Si ces terres restent abandonnées par vos majestés, tôt ou tard nous en paierons le prix. »}}</i>
==Les [[Saints Breutonniens]]==


----
==Les [[Alcools et vins Breutonniens]]==
<p align=right><i>Signé d'une croix par Antonin, milicien de Comblessac,<br>et rédigé par le vicaire Archibald de la paroisse de [[Panaverne]].</i></p></blockquote>


==Le sacrilège et la Fuite==
==Gastronomie Breutonnienne==
Pris dans une tourmente dépassant tout ce que nous pouvions imaginer, fuyant dans la précipitation, sans chevaux ni vivres et transportant nos blessés, nous avons eu grand mal à nous en retourner sur nos terres. Affamés, nous n'étions plus que les restes d'une Compagnie exsangue et nous commettions sur notre route un immense sacrilège un jour de grande sécheresse à l'été 1206 en pillant et brûlant L'abbaye de [[Ker-ar-Berg]], et nous en dérobions la sainte relique.  
====Le Grassoulet====
:Plat mijoté à base de viandes, de choux et de haricots cuisinés dans la graisse animale.<br>On dit qu'un bon grassoulet commence à sortir avant-même qu'on est finit de le manger.


Ce méfait précéda notre retour au manoir de [[Saint-Caradoc]] le [[Seigneur Le Guellec]] nous fit pourchasser et emprisonner. Les terres qu'ils nous avaient octroyées et nos biens furent confisqués, nos noms et notre réputation bafoués, certains devaient être condamnés à mort, d'autres à la servitude. Cependant personne ne pu mettre la main sur la relique dérobée que nous avions pris grand soin de cacher.
====La Tralliflette====
:Spécialité brotonnienne à base de tubercules, de viande de porc et de fromage fondu, ce plat est traditionnellement consommé par les [[Brotonniens]] au cœur de l'été lors des fêtes des moissons entre le <i>jour de la panse</i> et la <i>Saint-Caradoc</i>.


Mais le bon œil de [[Saint Caradoc]] ne nous avait pas complètement abandonné car nous fûmes une bonne poignée à réussir à nous échapper en emportant quelques affaires. Nous nous sommes enfuis en [[Mauritanie]], sur les conseils et avec l'aide de [[Dame Morvane]], une noble partie à l'étranger pour je ne sais quelle raison et qui eu vent de nos mésaventures. Elle semblait très intéressée pour recruter des mercenaires prêt à tout pour échapper à leur funeste sort.
==Danses Breutonniennes==
[[Image:Briganviole.jpg|vignette|right|Coquine et amusante, la danse de la <b>briganviole</b> est appréciable autant à faire qu'à regarder.]]
:La Bretonnie est un royaume fort réputé dans les Arts et notamment la qualité de ses danses folkloriques ou nobles dont voici une liste non exhaustive :
====La Beurrée====
:Danse traditionnelle de Beurretagne, où les danseurs frottent énergétiquement le sol avec les semelles de leurs souliers comme on le ferait pour enduire de beurre le fond d'une marmite.
====La Gigouillette====
:Danse très répandue comportant de nombreux petits pas et mouvements de pieds. Les meilleurs danseurs s'exécutent en posant une chopine bien remplie de bière sur leur tête qui ne doit jamais se renverser.
====La Briganviole====
:Danse amusante en duo qui consiste à ceinturer son ou sa partenaire pour opérer des petits frottement de bassin contre ses cuisses ou son séant. Un danseur de briganviole aguerrit parvient à ceinturer le corps et les bras en même temps et peut ainsi soulever son ou sa partenaire tout en réalisant un tour sur lui-même.
====Le Branlourd====
:Ronde où l'on tente d'écraser lourdement le pied de la personne se trouvant senestre. En cas de réussite, la personne touchée doit sortir de la ronde. Le but est d'être le dernier à ne pas avoir eu le pied écrasé mais le Branlourd finit plutôt en pugilat la plupart du temps.
====La Bouinette====
:Danse timide des convives de seconds plans qui consiste à simplement plier légèrement une jambe puis l'autre afin d'opérer un balancement mollasson du haut du corps.
====La Foirandole====
[[Image:Tournebourre.jpg|vignette|left|Des paysans Bretonnien exécutant une <b>tournebourre</b> à l'occasion de la fête du grand-lisier.]]
====La Tournebourre====
La Tournebourre consiste à danser en tournant autour d'un poteau ou d'un mat avec une main posée sur celui-ci. En se retenant au mat, le danseur peut contrer la force « sent-qui-pète » comme l'explique le savant [[Amandistar de Chalaburne]], et ainsi continuer à tourner de plus en plus vite.


==La Mauritanie, entre répit et bras de fer==
====La Chiennouille====
<i>Où comment nous dûmes négocier âprement le retour de nos compagnons contre la relique cachée.</i>
:Serpentin dansant où les participants se serrent les uns derrières les autres tout en se tenant par les hanches. La personne en tête du serpentin est appelée <i>le Chiennard</i> ou <i>la Chiennasse</i> et est libre de choisir la direction où aller, sans jamais avoir à croiser ou interrompre la Chiennouille. Le danseur de queue est appelé le queutard ou la queutarde. Cette position étant considérée comme honteuse, le but du queutard est d'inviter physiquement les danseurs potentiels à rejoindre la chiennouille en prenant place derrière lui.


À peine remis du voyage de près d'un mois à fond de cale dans un navire marchand, nous avons été questionné par [[Dame Morvane]] sur les tragiques aventures qui nous avaient amenées à cette situation peu enviable. Semblant peu émue par notre récit, elle chargea tout de même une certaine [[Kanasta]] de délivrer nos compagnons restants et de rapporter avec eux tout ce qui pourrait l'être. Celle-ci traversa la [[mer de Saphyr]] pour atteindre le Sud de la [[Breutonnie]]. Nous avions très vite compris devant l'insistance des questionnements de Dame Morvane que la relique lui important bien plus que nos piètres talents de mercenaires. Même si nous n'étions pas en position de force, une cordiale mais sèche entente s'installa entre mes compagnons et l'intéressée, nous distillions au compte goutte, tel un alchimiste pingre, les informations sur l'endroit où nous avions caché la relique, prétextant parfois des trous de mémoire dus à notre détention afin de nous assurer de la libération de nos compagnons en échange. Je dois dire mon admiration devant la contenance de notre hôte face à nos propos souvent incohérents et je lui serai grâce à tout jamais de ne point nous avoir torturé...
====Le Menouillet====
:Danse très prisée de la noblesse. On <q> menouille </q> en décrivant de petit cercle de la pointe de son chausson tout en sautillant avec légèreté.<br>On <q> menouille </q> mieux en collant moullant et pourpoint ajusté qu'en portant d'amples vêtements cela va de soi.


Je ne sais par quel truchement, de la magie assurément, Dame Morvane me prodigua une vision de mes compagnons restés en Bretonnie, déguisés en gueux et qui montaient à bord d'un navire en partance pour la [[Mauritanie]]. Après une brève concertation, nous décidâmes de révéler enfin précisément l'endroit où nous avions caché la relique. Fouillant les environs du manoir de [[Saint-Caradoc]] en déjouant les rondes des gardes de notre ancien seigneur, [[Kanasta]] et son sens de la magie pu finalement retrouver <i>[[la hanche de Nethras]]</i> ; cette relique qui causa notre perte assurait cette fois notre salut.
==Œuvres réputées==
====Le paillasson de Boyaux :====
:Impressionnant tapis essuie-pied brodé relatant la formidable épopée de [[Rois_Bretonniens#Gras-Heaume_le_Coq-errant|Gras-Heaume le Coq-errant]] pour la fondation du royaume de Breutonnie.<br>Le paillasson a été de nombreuses fois recoupé pour servir aux seuils des très nombreuses portes du château royal de [[Couilleronne]] et très sommairement recousu suite à une forte injonction de la [[Fée Enchanterolesse]] du temps de [[Rois_Bretonniens#Charles_Ier.2C_dit_Charles_le_Faible|Charles le Faible]], avant d'être à nouveau déchiré par [[Rois_Bretonniens#Fulbert_le_Bilieux|Fulbert le Bilieux]] qui s'était pris les pieds dedans alors qu'il rentrait d'une partie de chasse pluvieuse et peu fructueuse.


Nous guettions chaque jour les nouveaux navires approchant les côtes. C'est finalement par une soirée des plus douce que nos autres compagnons débarquèrent sur la terre de [[Mauritanie]] et quelle ne fut pas notre joie et la leur lors de nos retrouvailles. Par chance certains avaient pu ramener de la vraie piquette bretonnienne, et même un peu de bière, car il faut dire qu'en cette région exotique, s'il n'est pas faux qu'il y fait un temps des plus agréables, il est véridique qu'il est impossible de trouver le moindre breuvage intéressant, l'alcool y étant strictement interdit !
:De nos jours, la régente [[Chateurine de Branle]] a émis l'idée de confier l'entretien du paillasson sacré aux [[Ballotin|moines ballotins]] pour un curage profond des nombreuses strates d'impuretés accumulées au fil des siècles dans le but de purifier l'air du palais royal et de réduire les risques de chutes.


Après avoir festoyé et vidé les quelques bouteilles en maudissant notre ancien seigneur à grand renfort de <q><i> [[Seigneur Le Guellec|Le Guellec]] au pain sec ! </i></q> et autres joyeusetés et par extension, toute la noblesse bretonnienne, notre retour dans nos appartements nous fit vite déchanter à défaut de nous faire véritablement dessaouler. Dame Morvane nous attendait, affichant un visage des plus fermé, entourée d'une dizaines de gardes à la peau d'ébène et armés de cimeterres certainement plus affutés que nos réflexes à cet instant précis... <q><i> Mercenaires, votre séjour ici touche à sa fin. Vous partirez dans la nuit rejoindre vos prochains commanditaires, en espérant que vous soyez meilleurs combattants que voleurs de relique... </i></q>
:Les dimensions exceptionnelles du paillasson de Boyaux devaient à l'origine permettre à Gras-Heaume, premier Roi de Breutonnie, de relier son château à la demeure de la [[Fée Enchanterolesse]] sans se crotter les pieds. Les dernières mesures parlent d'un paillasson de huit coudées de troll de large par deux-milles-six-cent-trente-neuf clochers de long ce qui en fait le plus long ouvrage du vieux monde. C'est lorsque le [[Roi Fulbert]] fit jeter le tapis en dehors de la capitale que les [[Elfe#Les_Elfes_de_la_Lune|Elfes Sélenites]] apparurent pour la première fois car ils avaient été intrigués par ce tapis visible selon eux depuis la lune.


Escortez de près par les gardes, on nous fit monter dans d'étranges charrettes tirées par des sortes de gros ânes jaunes et bossus. La route fût longue mais nous permit de nous reposer. Nous arrivâmes sur une plage où des esquifs nous attendaient. La <q><i> Grande Traversée </i></q> pouvait commencer...
==Autres occupations Breutonniennes==
====La biture de fer :====
:Concours de beuverie en deux adversaires, souvent à la gnôle locale. Le vainqueur est celui qui tient le plus grand nombre de verre sans perdre connaissance. Suivant les régions, les régurgitations peuvent être éliminatoires. La compétition la plus réputée est celle de la grande ville portuaire de l'Angouille, réputée pour faire venir les meilleurs participants étrangers.


==Suite : [[Calendrier Bretonnien 1207 (Le Gathering)|Anno 1207 - La Grande Traversée]]==
====La lutte breutonnienne :====
:On ne présente plus ce noble art où le but est de le contraindre son adversaire à l'abandon ou à la disqualification par vomissure ou défécation. Suivant les catégories, la perte d'urine peut aussi être éliminatoire. Pour les amateurs avertis, il existe une [[Lutte Breutonnienne|liste des prises les plus prestigieuses en lutte breutonnienne]].
 
====La lutte érotique :====
:Bien qu'elle n'égale évidemment pas la traditionnelle lutte breutonnienne, la lutte érotique de [[Combletrou]] rencontre un intérêt certain depuis que les compétitions sont ouvertes aux hommes. Bien sûr aucun d'entre eux n'a encore pu remporter une victoire face aux terribles gladiatrices de la Cité libre.
 
====Le pet-en-bouche ou pet-en-gueule :====
:Gymnastique amusante pour petits et grands, servant à dédramatiser les gaz corporels et souvent conseillée comme pratique d'initiation à la [[Lutte Breutonnienne]].
 
====La biscotte :====
:Jeu de groupe originaire du fief de Montequeue, très apprécié des hommes du guet et des veilleurs de nuit. Il est dit que son inventeur et champion incontesté est tombé dans une profonde léthargie suite à un trop grand nombre de parties jouées… et gagnées.
 
====Le chausson l'angouillois :====
:Originaire de la grande ville portuaire de l'Angouille, le chausson est un ensemble de technique de combat avec les poings et la pieds pratiqués par les marins de la côte Nord du royaume. Le grand maître du chausson est actuellement le capitaine du <i>Loufier Volant</i>, Gringeaume le Bonheur.
 
====La tatane :====
:Autre technique de combat debout, la tatane est pratiquée surtout dans le Sud de la Breutonnie mais s'est aussi développée dans de lointaines contrées grâce aux fiers marins Breutonniens. Ainsi, on trouvera à l'autre bout du monde, au <q> pays du crottin calme </q> les mêmes techniques sous le nom de <i>Tatane-couenne-do</i>.
 
==Les [[Maladies Breutonniennes]]==
 
==Les [[Le reste du monde|Restes du Monde]]==

Version du 29 avril 2020 à 23:23

Ancienne carte de la Breutonnie
Le point bleu correspond à peu près à la campagne militaire Sous les ailes sombres du Walallah (Baronnie de Vauvert dans le Grand-Duché de Morvandie)

La Breutonnie ou Royaume breutonnien

HRP : La Breutonnie est basée sur une retranscription médiévale et fantastique de l'Histoire de l'Europe occidentale. Vous pouvez l'assimiler à la France et à l'Angleterre entre le XIIIème et le XVème siècle mais aussi à la Bretonnie du monde de Warhammer.

On y trouve plusieurs fiefs et seigneuries aux multiples héraldiques et historiques alambiqués.

Les Sept Grands Duchés de Breutonnie

Les terres royales sont réparties en Sept Grands Duchés de différentes importances et réputations :

La Beurretagne

Dans le Nord-Ouest se trouve le Grand-Duché de Beurretagne, composé des terres de Haute-Beurretagne avec sa côté Nord et à l'Est des Marches du Vinouillet, de la Basse-Beurretagne et sa côte Sud proche de la basse Parinavie et bien sûr des Armeuriques dont les terres occidentales plongent dans le Grand Océan jusqu'aux archipels de Lamentec et les îles du Ponec. Historiquement, la Beurretagne fut la dernière terre indépendante a être ratachée à la Breutonnie suite à plusieurs guerres et événements inattendus qui s'abattirent sur cette région convoitée. Finalement, le rattachement de la Beurretagne fut scellé par un mariage que beaucoup rechignent à accepter encore de nos jours, particulièrement dans les terres d'Armeurique.
Plus au Nord, et sans doute pas assez loin dans les mers se trouve l'île d'Albion et les archipels montagneux de Kiltish.
La Beurretagne regroupe les fiefs du Cornouillois, de Plougaloin, du Bousignand, des Armeuriques (Armeurique du Nord, Armeurique Centrale et Armeurique du Sud), de la Gallorance et des Marches du Vinouillet.

L'Aquitainie

Au Sud de la Beurretagne, bordant la façade Ouest du Royaume se trouve l'Aquitainie. S'il fait relativement bon vivre dans les terres intérieures et notamment le Comté de Castellanjou dont le rattachement au Grand-Duché fut récemment acté par décret de la Régente, la façade maritime en limite du territoire beurreton est souvent évitée par les voyageurs et même les malandrins pour deux raisons : d'une part parce qu'il s'agit du Duché de Brotonnie, légué au Xème siècle aux puissants barbares Nordiques afin de clamer leur ardeurs belliqueuses, et d'autre part parce qu'il intègre la région maudite du Bassin d'Archaon, un puissant et très ancien seigneur du Chaos qui aimait s'y baigner dit-on. Seuls les Brotonniens sont capables de se délecter des terribles moules du Chaos que l'on peut y pêcher à ses risques et périls.

La Morvandie

Au Nord-Est maintenant, se situe la Morvandie et ses enclaves vikinghers plus au Nord qui bénéficient d'une relative autonomie. Proche de la frontière beurretonne se situe l'un des lieux de pèlerinages les plus réputés de Bretonnie : l'abbaye du Mont Saint-Missel qui émerge des étendues de vases et dont la forme de la toiture concave rappelle celle d'un grand livre ouvert. On dit que sa construction provoqua un envasement de certains fiefs de Beurretagne comme la peu avenante seigneurie de Ranceval.

La Chiampagne

À l'Est : la Chiampagne et la capitale Royale : Couilleronne, dont les hautes tours de pierres blanches sont la fierté du Royaume. À quelques jours de marches au Nord-Est de la Capitale, se trouve le riche territoire libre de Bourges-en-Bourg, qui fait office de banque royale.
Plus à l'Est encore, la dernière grande ville avant l'Empire, Grassebourg, dont les toitures des plus hauts édifices telle la cathédrale Notre-Dame de la Gougoutte sont recouverts une fois l'an d'une couche de graisse protectrice.

La Preuvance

Au Sud-Est : la Preuvance, territoire ensoleillé parsemé de nombreuses forteresses afin de résister par le passé aux envahisseurs d'Arabrie et de Mauritanie. À l'Est, par-delà la frontière de la Bretonnie se trouve une vaste montagne recouverte de forêts nommée le Royaume Elfette.

Le Pays Autarque

Au Sud-Ouest et au Centre : le vaste Pays Autarque. Anciennement appelé Grand Duché de Parfaite Autarquie avant que le Roi Séraphin le Malin ne fasse modifier son nom par une appellation moins séditieuse.
Ce Duché très étendu abrite la Cité dite libre de Combletrou, connue pour sa relative autonomie, son port marchand mais plus encore pour ses mœurs étranges...
Notons également les formidables sites souterrains des anciens peuples, telles les grottes de Lavemaux, dont les formidables peintures rupestres nous dépeignent certaines histoires oubliées des nains, des elfes, des gnomes et des gobelins...

La Gascouillie

Puis encore au Sud de cela se trouve la Gascouillie qui fait tampon avec les territoires étrangers de la péninsule Ibériaque, faisant eux-mêmes tampons avec la lointaine Mauritanie au-delà de la mer de Saphyr et du contesté Détroit de Chibraltar.
Lieux notables : La forteresse de Mortadelle, théâtre de nombreuses batailles dont le siège du Calife Noir en 1080.

Monarchie & Pouvoir

Les terres royales sont encore sous vassalité du Prince Grohann Ier mais ce dernier, désespéré de ne pas avoir encore réussit à accomplir les Trois Haut-Faits qui feraient de lui un Roi, a préféré laisser la régence du royaume à sa tante bien aimée, Dame Chateurine de Branle qui exerce un pouvoir fort depuis la capitale, parvenant à se faire respecter même des Ducs les plus récalcitrants. Une main de velours pour frapper, un gantelet pour caresser , telle est sa devise.

Mais depuis le début de la période de régence en 1205, des voix dissonantes commencent timidement à s'élever et on entend parfois parler de la Breutonnie sur un ton moqueur : le « royaume sans roi »...

Le système politique féodal est fortement ancré et ce sont les Grands Ducs des Sept Grands Duchés de Breutonnie qui assurent l'autorité royale dans les régions auprès des seigneurs et du peuple. Ils peuvent lever l'impôt mais ne peuvent frapper monnaie et doivent hommage à leur suzerain royal en cas de guerre avec des puissances étrangères.

Les Grands Ducs se substituent donc localement au Roi et exercent le même pouvoir que lui dans leurs duchés respectifs... du moins en théorie car suivant les duchés, le pouvoir des Grands Ducs peut varier au bénéfice des Seigneurs, Comtes ou Barons locaux, qui seront parfois plus riches, mieux organisés politiquement et même militairement et ayant le soutient de la population tandis que les Grands Ducs pâtiront de leurs liens avec le Roi au mieux lointain, au pire absent. Ainsi, dans le vaste Pays Autarque, le Grand Duc se cantonne aux affaires à proximité de la grande ville où il réside, et laisse le soin aux seigneurs de régner sur d'immenses fiefs, ou des cités autonomes aux mœurs étranges comme la Cité libre de Combletrou.

La Compagnie Caradoc est donc originaire de Breutonnie, de par son appartenance au Grand Duché de Beurretagne au Nord-Ouest.

Liste des titres de noblesse par ordre hiérarchique :

  • Roi & Reine : le pouvoir suprême de du royaume de Breutonnie.
  • Comte & Comtesse : titre rarissime donné par le pouvoir royal, indépendant des autres titres déjà acquis ou des terres possédées.
  • Grand Duc : il y en a sept en Breutonnie, correspondant aux sept Grands Duchés que compte le royaume. Ce titre ne peut échouer qu'à un homme avéré (ayant eu une descendance).
  • Duc & Duchesse : depuis le XIème siècle, ce titre est donné par les Grands Ducs qui ont ordre du Roi de veiller à ne point trop morceler le territoire. Les Grands Ducs sont donc très attentifs aux duchés sans héritier mâle afin de pourvoir fusionner deux duchés via un mariage, qu'ils pourront ensuite allègrement rediviser.
  • Baron & Baronne : titre donné par les Comtes ou les Grands Ducs, en général un territoire restreint avec un point névralgique militaire ou marchand à surveiller. En cas de défaillance, le titre peut être remis à une autre famille, ce qui est une terrible affliction pour la famille déchue. Lors de la découverte de nouveaux territoires, on nomme aussi arbitrairement des Barons, représentants de l'autorité et de la suprématie Breutonnienne sur ces nouvelles terres.
  • Marquis & Marquises : titre honorifique donné par un Grand Duc pour service rendu, la plupart du temps pour une restitution de terre qui permet la création d'un nouveau duché. Les Marquis sont donc un rang noble mais rarement acquis pour des faits de guerre.
  • Seigneur :
  • Chevalier :
  • Banneret : Ils portent la bannière que leur a donné leur maitre qui est soit chevalier, soit seigneur et se doivent de rejoindre ses rangs en cas de conflits. Ce n'est pas un vrai titre de noblesse car il ne donne pas lieu à une lettre et n'est pas transmis aux descendants du banneret.

Les Rois Breutonniens

Les Saints Breutonniens

Les Alcools et vins Breutonniens

Gastronomie Breutonnienne

Le Grassoulet

Plat mijoté à base de viandes, de choux et de haricots cuisinés dans la graisse animale.
On dit qu'un bon grassoulet commence à sortir avant-même qu'on est finit de le manger.

La Tralliflette

Spécialité brotonnienne à base de tubercules, de viande de porc et de fromage fondu, ce plat est traditionnellement consommé par les Brotonniens au cœur de l'été lors des fêtes des moissons entre le jour de la panse et la Saint-Caradoc.

Danses Breutonniennes

Coquine et amusante, la danse de la briganviole est appréciable autant à faire qu'à regarder.
La Bretonnie est un royaume fort réputé dans les Arts et notamment la qualité de ses danses folkloriques ou nobles dont voici une liste non exhaustive :

La Beurrée

Danse traditionnelle de Beurretagne, où les danseurs frottent énergétiquement le sol avec les semelles de leurs souliers comme on le ferait pour enduire de beurre le fond d'une marmite.

La Gigouillette

Danse très répandue comportant de nombreux petits pas et mouvements de pieds. Les meilleurs danseurs s'exécutent en posant une chopine bien remplie de bière sur leur tête qui ne doit jamais se renverser.

La Briganviole

Danse amusante en duo qui consiste à ceinturer son ou sa partenaire pour opérer des petits frottement de bassin contre ses cuisses ou son séant. Un danseur de briganviole aguerrit parvient à ceinturer le corps et les bras en même temps et peut ainsi soulever son ou sa partenaire tout en réalisant un tour sur lui-même.

Le Branlourd

Ronde où l'on tente d'écraser lourdement le pied de la personne se trouvant senestre. En cas de réussite, la personne touchée doit sortir de la ronde. Le but est d'être le dernier à ne pas avoir eu le pied écrasé mais le Branlourd finit plutôt en pugilat la plupart du temps.

La Bouinette

Danse timide des convives de seconds plans qui consiste à simplement plier légèrement une jambe puis l'autre afin d'opérer un balancement mollasson du haut du corps.

La Foirandole

Des paysans Bretonnien exécutant une tournebourre à l'occasion de la fête du grand-lisier.

La Tournebourre

La Tournebourre consiste à danser en tournant autour d'un poteau ou d'un mat avec une main posée sur celui-ci. En se retenant au mat, le danseur peut contrer la force « sent-qui-pète » comme l'explique le savant Amandistar de Chalaburne, et ainsi continuer à tourner de plus en plus vite.

La Chiennouille

Serpentin dansant où les participants se serrent les uns derrières les autres tout en se tenant par les hanches. La personne en tête du serpentin est appelée le Chiennard ou la Chiennasse et est libre de choisir la direction où aller, sans jamais avoir à croiser ou interrompre la Chiennouille. Le danseur de queue est appelé le queutard ou la queutarde. Cette position étant considérée comme honteuse, le but du queutard est d'inviter physiquement les danseurs potentiels à rejoindre la chiennouille en prenant place derrière lui.

Le Menouillet

Danse très prisée de la noblesse. On menouille en décrivant de petit cercle de la pointe de son chausson tout en sautillant avec légèreté.
On menouille mieux en collant moullant et pourpoint ajusté qu'en portant d'amples vêtements cela va de soi.

Œuvres réputées

Le paillasson de Boyaux :

Impressionnant tapis essuie-pied brodé relatant la formidable épopée de Gras-Heaume le Coq-errant pour la fondation du royaume de Breutonnie.
Le paillasson a été de nombreuses fois recoupé pour servir aux seuils des très nombreuses portes du château royal de Couilleronne et très sommairement recousu suite à une forte injonction de la Fée Enchanterolesse du temps de Charles le Faible, avant d'être à nouveau déchiré par Fulbert le Bilieux qui s'était pris les pieds dedans alors qu'il rentrait d'une partie de chasse pluvieuse et peu fructueuse.
De nos jours, la régente Chateurine de Branle a émis l'idée de confier l'entretien du paillasson sacré aux moines ballotins pour un curage profond des nombreuses strates d'impuretés accumulées au fil des siècles dans le but de purifier l'air du palais royal et de réduire les risques de chutes.
Les dimensions exceptionnelles du paillasson de Boyaux devaient à l'origine permettre à Gras-Heaume, premier Roi de Breutonnie, de relier son château à la demeure de la Fée Enchanterolesse sans se crotter les pieds. Les dernières mesures parlent d'un paillasson de huit coudées de troll de large par deux-milles-six-cent-trente-neuf clochers de long ce qui en fait le plus long ouvrage du vieux monde. C'est lorsque le Roi Fulbert fit jeter le tapis en dehors de la capitale que les Elfes Sélenites apparurent pour la première fois car ils avaient été intrigués par ce tapis visible selon eux depuis la lune.

Autres occupations Breutonniennes

La biture de fer :

Concours de beuverie en deux adversaires, souvent à la gnôle locale. Le vainqueur est celui qui tient le plus grand nombre de verre sans perdre connaissance. Suivant les régions, les régurgitations peuvent être éliminatoires. La compétition la plus réputée est celle de la grande ville portuaire de l'Angouille, réputée pour faire venir les meilleurs participants étrangers.

La lutte breutonnienne :

On ne présente plus ce noble art où le but est de le contraindre son adversaire à l'abandon ou à la disqualification par vomissure ou défécation. Suivant les catégories, la perte d'urine peut aussi être éliminatoire. Pour les amateurs avertis, il existe une liste des prises les plus prestigieuses en lutte breutonnienne.

La lutte érotique :

Bien qu'elle n'égale évidemment pas la traditionnelle lutte breutonnienne, la lutte érotique de Combletrou rencontre un intérêt certain depuis que les compétitions sont ouvertes aux hommes. Bien sûr aucun d'entre eux n'a encore pu remporter une victoire face aux terribles gladiatrices de la Cité libre.

Le pet-en-bouche ou pet-en-gueule :

Gymnastique amusante pour petits et grands, servant à dédramatiser les gaz corporels et souvent conseillée comme pratique d'initiation à la Lutte Breutonnienne.

La biscotte :

Jeu de groupe originaire du fief de Montequeue, très apprécié des hommes du guet et des veilleurs de nuit. Il est dit que son inventeur et champion incontesté est tombé dans une profonde léthargie suite à un trop grand nombre de parties jouées… et gagnées.

Le chausson l'angouillois :

Originaire de la grande ville portuaire de l'Angouille, le chausson est un ensemble de technique de combat avec les poings et la pieds pratiqués par les marins de la côte Nord du royaume. Le grand maître du chausson est actuellement le capitaine du Loufier Volant, Gringeaume le Bonheur.

La tatane :

Autre technique de combat debout, la tatane est pratiquée surtout dans le Sud de la Breutonnie mais s'est aussi développée dans de lointaines contrées grâce aux fiers marins Breutonniens. Ainsi, on trouvera à l'autre bout du monde, au pays du crottin calme les mêmes techniques sous le nom de Tatane-couenne-do.

Les Maladies Breutonniennes

Les Restes du Monde