Hoël
Informations :
Nom | Hoël |
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Pseudo | Loïc |
Rôle | Lancier pseudo-Soigneur |
Grade | Soldat |
Contact | www.trollball.fr |
( Ancien Perso : Corantec )
Hoël l'Armoricain
De père et mère paysans Armoricains, Hoël et son frère ainé Corantec ne furent pourtant jamais enclins aux durs travaux des champs ni à celui de la mer. Aussi, après avoir commis quelques méfaits de jeunes hommes désœuvrées dans leur village, quand ils entendirent parler de la renommée de la Compagnie Caradoc sur Mythodea, ils firent le serment qu'eux aussi les rejoindraient dès que leur bourru de père casserait sa pipe.
On ne sait quel Saint ils prièrent, mais ceci arriva plus tôt que prévu, en début d'année 1210. Mais si Corantec parti bien bille en tête rejoindre les rangs Caradociens cette même année, Hoël se résigna à rester aider sa pauvre mère jusqu'au vendanges.
Cruel coup du sort, le téméraire frère ainé trouva la mort dès sa première campagne, en Avatar, avant même d'avoir pu rencontrer le Kaïser.
Lorsqu'Hoël appris la triste nouvelle, il pensa que s'en était finit de ses envies d'aventure... Mais six mois plus tard c'est sa mère qu'il enterra, la pauvre avait succombée au chagrin d'avoir perdu son mari et son fils ainé en si peu de temps.
Rien ne retenait plus Höel en ces lieux, et la revente de la petite ferme lui permit de s'offrir le strict nécessaire de l'homme d'arme, en plus d'un aller simple pour rejoindre le fameux continent de Mythodea...
1211 : Un bon Compagnon
Après un périple en mer sans trop d'encombres (il faut dire qu'Hoël qui n'avait pas vraiment le pied marin préféra rester complètement saoul durant les trois semaines de voyage) il rejoint la Compagnie Caradoc en avril 1211 dans un piteux état, mais juste à temps pour être prêt à partir pour les nouvelles terres Caradociennes de Nova Beurretonnia et assiter aux événements dits « À l'ombre du Roi Cornu » chez les tirailleurs lanciers de la Compagnie.
Plus motivé pour aller à la taverne que par les manœuvres d'entraînement sous la houlette du sergent Max Du Boulet, Hoël fut vite apprécié pour sa discipline variable, sa bonhommie et sa propension à partager sa bouteille à qui venait lui parler. Aussi, il se lia vite d'amitié avec Rancelot, Pascale Hyne, Tyrraillon et Kermut.
1213 : Le Venin de l'Hérésie
Capturé puis relâché par la Glace Noire lors de la prise du camp de Terra en 1213, Höel ne put résister à l'emprise des Anti-Éléments et voulu attenter à la vie du Kaiser le soir même, lors du respectable anniversaire de ce dernier.
Le pauvre Höel subit alors moultes interrogatoires et exorcismes pour tenter de retirer le venin insufflé par les commanditaires de la Glace Noire dans son être mais le Triumvirat jugea préférable de le maintenir éloigné du Kaïser...
Fort chagriné par cette décision, Hoël préféra alors prendre le large en rejoignant un équipage pirate pour vivre de nouvelles aventures. Il se dit que la réussite fut avec lui car il devint propriétaire de plusieurs gargotes aux réputations variées et aux noms poétiques tels que « La Quille », « La Gueule de Bois », « La Perdition », « Le Fond de Cale », « La Gorge Profonde » ou encore « La Dérive »...
Si un jour notre route croise à nouveau celle de notre ancien compagnon, il est fort probable que nous fêtions dignement nos retrouvailles !
1219 : Le Bézoard de la Glace Noire
Devenu patron de la taverne pirate de « La Dérive » sur une île trop lointaine pour qu'il soit utile de la nommer ici, Hoël fait la rencontre d'une étonnante jeune femme se présentant comme étant Morviette, championne de biture de fer de l'Angouille et qui à ce titre lui réclame le gîte et le couvert. Comme la donzelle à l'œil malicieux et n'est point trop laide, notre bon tavernier propose à cette galope-chopine de commencer par une « Bonne Pipe » et d'écouter le récit de cette voyageuse délurée. Après avoir compris qu'il lui parlait du nom de sa meilleure bière, et après s'être faite resservir pour continuer de narrer sa carrière de bitureuse de talent, elle lui apprend qu'elle donnerait cher pour reboire du Whiskilt, un alcool venant de l'archipel de Kiltish qu'elle aurait visité il y a fort longtemps. Hoël rigole et part derrière son comptoir avant de ramener une belle bouteille contenant le fameux liquide doré. Il n'en fallait pas plus pour sympathiser et de verres en bouteilles les deux énergumènes en viennent à échanger sur leurs compétences respectives en soins. Hoël lui dit s'être intéressé à l'art de la guérison car il souffre lui-même d'un mal bien profond, et qu'il a trouvé bien des techniques innovantes à base de vins et de liquoreux que même les plus grands médecins ne soupçonneraient pas. La jeune femme suspicieuse demande à voir, et la taverne se transforme bientôt en cabinet de curiosité, Hoël sortant ses meilleurs onguents à base de houblon ou sa recette de cataplasme de moût de raisins fermentés arrachée contre maintes offrandes éthyliques auprès des plus érudits des moines Bernardins qui gardent jalousement leur savoir, tandis que Morviette trouve une herbe médicinale équivalente adaptée à chaque maux dont pourrait souffrir un habitué des comptoirs. Impressionné, Hoël lui révèle alors qu'il a en lui un bézoard maléfique qu'il conserve bien malgré lui depuis qu'il fut captif de la terrible armée de la Glace Noire alors qu'il était mercenaire sur un tout autre continent. Cette maudite pierre l'a poussé à attenter à la vie de son « Kaïser bien-aimé », le chef et guide spirituel de son ancienne compagnie mercenaire, et que tant qu’il en sera l'hôte, il ne pourra s'en retourner vers les siens. Il pense avoir trouvé en la jeune soigneuse celle qui pourra peut-être lui retirer sans trop de douleur ni dégâts...
Morviette ne se démonte pas et après quelques préparatifs, procède effectivement à l'opération « par le séant » selon ses dires, de ses mains fines et savamment ointes. Soulagé, Hoël laisse alors la gestion de sa taverne à son couple de serveurs Ruspodars en qui il a entièrement confiance et peut enfin entreprendre son retour à Nova Beurretonnia auprès de son ancien Capitaine, Rancelot, en oubliant pas d'apporter avec lui Morviette sa libératrice, au cas où il devrait encore se faire « pardonner »...