Calendrier Bretonnien 1212 (Mythodea)

De Caradoc


Présentation

Cette année malgré l'absence de notre cher annaliste Ash, les faits d'armes de la compagnie ont été rapportés par Isenden et je vous les retransmets ici.


Points Historiques importants :

  • Le véritable contenu du dernier sceau demeure plus ou moins inconnu.
  • On sait toutefois qu'il se serait auto-forgé lui même du doute envers les éléments et de la peur.
  • L'origine des anti-éléments pourrait trouver sa source là-dedans. La Glace Noire et la mort vivance se sont battus pour nous empêcher de le trouver et l'ouvrir.
  • Argus serait l'être le plus puissant connu à ce jour. Un rituel pour le tuer à lamentablement échoué et Aeris serait morte pendant l'acte, alors qu'Argus se serait régénéré lui-même en aspirant la vie du peuple de Magica présent sur les lieux.
  • Les éléments luttent activement pour ouvrir le sceau. D'après les peuplades primitives, ils veulent réparer une erreur passée.
  • Toujours d'après les peuples primitifs, nous ne serions pas assez forts pour vaincre le Ratio. À l'origine, les 9 avatars étaient ensemble pour lutter. Aujourd'hui ils sont en guerre.
  • La magie s'affaiblit, paraît-il. Son avatar a fait pas mal de visite, souvent pour des raisons que nous n'avons pas saisie.
  • Ignis et Terra sont un peu en froid. Aqua en revanche est très collaboratif et solidaire avec la terre.
  • La Glace Noire cherche à apprendre des choses de nous pour se rapprocher de la perfection.
  • Un vote a eu lieu, on a choisi d'ouvrir le sceau tout de suite.
  • Terra et les peuples primitifs nous ont encouragé à nous unir définitivement dans la copulation et la fête pour donner à la terre de glorieux enfants !


Dernier jour du mois de juillet de l'an de grâce 1212

Après cette année d'attente interminable et de nostalgie, les troupes arrivent enfin sur le champ de bataille. Des retrouvailles forts joyeuses et fort arrosées ont données le ton dès le début. Nos voisins ont été prévenus immédiatement que les cardociens étaient en forme avec l'arrivée d'une carriole bien achalandée aux sons des coups de fouets et des cris de nos combattants. L'installation du campement ce fit avec une organisation sans précédent dans la compagnie, ce qui nous permit de disposer d'une place assez importante pour nos rassemblement (Merci à l'intendant pour sa préparation et vous savez ce qu'il nous reste a faire pour l'an prochain).


Premier jour du mois d'août de l'an de grâce 1212

Caradoc1212.jpg

Une fois les derniers installés, la traditionelle cérémonie d'intronisation eut lieu avec un nombre impressionnant de nouveaux membres, en effet la compagnie était composée pour moitié de frèles recrues ne demandant qu'à s'aguerrir. Cette cérémonie fut également l'occasion de compléter la hiérarchie au vue des absents. Le lieutenant Rancelot fut promu au rang de Capitaine et en l'attente du Kaiser Ker Lamèche, au poste de responsable de la compagnie. Les postes de lieutenants ont été supprimés vue la taille restreinte de la compagnie, le choix du sergent des Panzers fut quand à lui plus difficile. Nous pûmes admirer un duel grandiose entre Sire Caribert de Caradoc et le Baron Trall pour déterminer qui dirigerait la première ligne, et de cette joute le "Baron" sortit vainqueur. S'ensuivit un entrainement aux manœuvres et au combat qui impressionna déjà les autres occupants du camp de la terre. La troupe bien que forte de sang neuf maitrisa rapidement les rudiments de la stratégie caradocienne et semblait prête à en découdre.

Quelques heures plus tard, après que la compagnie a commencée sa tournée d'inspection des tavernes, des bains et autres lieux mal famés, les premiers bruits de bataille se firent entendre. En effet La Glace Noire et La Mort-vivance ne se sont pas fait priées pour aller accueillir les différents camps. Nous n'en attendions pas moins de notre moine inquisiteur Gollik, qui fut le premier caradocien a tomber sous les coups dans une attaque qu'il mena avec quatre de ces compagnons pour montrer à la Glace Noire partie attaquer le camp du feu que nous les attendions de pied ferme au Camp de Terra ! Le reste de notre compagnie quant à elle, après un bref échauffement consitant à repousser l'ennemi de notre camp qui était sous le coup d'une attaque, s'est mis en marche pour défendre le camp de l'eau. L'efficacité de la ligne caradocienne a encore fait parler d'elle, pendant ce temps là les rescapés de l'escarmouche au camp du feu ont battu le rappel à travers la ville et on put former une deuxième ligne dans le dos de l'adversaire, certes moins armurée mais suffisante pour déstabiliser l'ennemi qui comprenait trop bien ce qui allait lui arriver pris en tenaille entre deux lignes de caradociens. Cette mise en bouche nous a permis de nous imposer directement comme étant une force que l'on ne pouvait ignorer et depuis le nombre de sympathisants dans les rues n'a fait qu'augmenter au fil des batailles.

Une fois la compagnie reformée et l'ennemi ayant attaqué tous les camps sauf celui de la terre, les hommes n'ayant en tête que la fureur du combat, le capitaine décida de nous faire parader parmi les camps afin de montrer notre valeur et d'inspirer courage et bravoure aux autres guerriers venus en ces terres. Déjà on voit les gens s'écarter et admirer quand sous la lune d'argent passe la bannière la plus haute et sa glorieuse compagnie.

Deuxième jour du mois d'août de l'an de grâce 1212

N'ayant pas été attaqués la veille, le mot d'ordre est donné d'etre frais de bon matin, et la Caradoc fidèle à sa réputation ne se leva qu'au signal d'alarme du camp qui survint étonnement tard dans la matinée. Après une défense rondement menée, qui a vue une tentative de capturer la bannière ennemie se heurter a des barrières magiques, nous sommes envoyés pour sauver Haleph et défendre de nombreux camps. Nous revenons victorieux de toutes nos batailles, ce qui nous permet au retour d'obtenir de Terra un artefact puissant qui doit décider du sort de ce monde. Après consultation auprès de Cognito, il s'agit d'une des deux partie d'un objet nous permettant de voter pour ou contre l'ouverture du cinquième sceau.

Au cours d'une présentation et pour mettre un peu d'ordre sur le champ de bataille parmi les forces du camp de la Terre, Terra offre des bannières sous lesquelles vont se rassembler les différents groupes de combattants, la compagnie reçoit l'honneur de porter la Bannière Noire de l'infanterie lourde, fer de lance de l'armée de Terra, celle qui ne doit jamais ployer, celle qui ne ploiera jamais!

À la demande des tirailleurs sous la bannière bleue, nous effectuons un entrainement qui démontra bien que malgré la mobilité de leur troupe, une ligne telle que la notre n'avait rien a craindre si ce n'est un contournement. Cette bataille permit aux tirailleurs de la compagnie de comprendre pourquoi ils étaient aussi importants que les panzers. En outre ce combat offrit l'occasion de tester certaines stratégies tel que le vol de bannière parfaitement mené par Gwilen et Icendia ou l'enfoncement de la ligne adverse par l'effet de surprise créé par Sengar, le porte bannière volontairement sous berserk. Nous disposons également désormais d'un fou de combat Sanka Wah qui n'a d'autre utilité que d'énerver l'adversaire, de les pousser au combat et d'attirer vers lui les premières flèches adverses.

Forte de son nouvel emblème et de sa notoriété acquise au combat la Caradoc est désormais acclamée où qu'elle aille. Les gens nous saluent et nous honorent où que l'on passe, jour et nuit. La compagnie n'étant pas indifférente à ses acclamations, elle fit honneur à la ville d'animer une des soirées les plus folles de cette campagne à l'aide d'un rituel dont elle reste un maitre incontestée: la beuverie. Cette soirée à vue l'idée germer d'une arme secrète aux seins de la compagnie : la Lochegarde qui permettra de vaincre Argus à l'aide de ses attributs féminins et d'une malédiction dont il est victime, sinon elle offre un avantage à n'en pas douter pour le moral des troupes.

Troisième jour du mois d'août de l'an de grâce 1212

Encore une fois les adversaires avaient trop peur pour attaquer la camp de la Terre au réveil, c'est pourquoi le réveil de la compagnie put se faire au doux son de la voix du Kaiser. Bien qu'attendu que dans la soirée le Kaiser n'a pas pu résister au charme du rituel de la veille qui le décida à venir par tous les moyens, même si il du pour cela manger son cheval et tuer sa vache (Nous soupçonnons en fait le cheval d'être une vache). Il nous apprit le triste décès de 12 pièces d'argents, son pingouin. Mais la compagnie étant pleine de ressource, elle offrit au Kaiser deux nouveaux pingouins : Kai et Ser.

Le capitaine profite d'un peu de répit et d'un coffre bien remplit pour distribuer la solde à la compagnie, on peut sentir la joie déborder au campement devant un tel évènement. C'est également l'occasion pour la première fois et devant notre notoriété grandissante d'accueillir au cours d'une campagne de nouveaux membres, une seconde cérémonie d'intronisation eu lieu.

Cette après-midi vit également une grosse attaque contre le camp dès que la compagnie fut partie disperser sa solde, comme d'habitude a chaque attaque on est éparpillés et avec peu d'armure (ils doivent avoir un espion dans le campement). Malgré une défense éperdue du camp et une tentative de percée par les caradociens situés en ville, le camp est pris et nous devons participer à sa reconquête. Cette bataille nous couta fort cher en hommes et en armure, telle que la perte de Dame Alienor attaquée alors qu'elle soignait les hommes tombés au combat, mais la victoire arriva après une longue lutte.

Pendant ce temps ce déroulait une bataille tout aussi importante, le concours de barde annuel, auquel la compagnie était représentée par Gwilen et Sigrid en compagnie des Haquebutes de Talabheim. Malgré l'absence de leurs plus grands fans retenus au combat, elles ont réussies à remporter le prix du public de leurs voies cristallines qui contrastent tant avec les braillements habituels de la compagnie, bien que leur style n'ait pas convaincu le jury qui a préféré un groupe plus adapté aux tavernes, elles n'attendent que l'an prochain pour démontrer qu'ils avaient tort.

Alors que nous prenions le temps de panser nos blessures et de réparer nos boucliers, quand nos chefs étaient dispersés, on a été embauchées pour deux missions fort similaires, qui prêtaient à confusion: il fallait que l'on aille défendre un arbre pendant un rituel. Arrivés autour de l'arbre on nous apprend que les deux missions ne concernaient pas le même arbre et donc la compagnie se scinda pour mener a bien cette protection. Protection qui d'ailleurs fut trop pacifiste aux yeux de nos soldats qui dans un cas étaient à un cheveu d'attaquer le général du camp de la magie et dans l'autre ont commencés à se taper dessus entre eux.

Pour resserrer nos liens les orcs convient nos femmes pour une soirée fort mouvementée, il est possible que les orcs rejoignent le camp de la terre l'an prochain, messieurs prenez garde à vos femmes.

Quatrième jour du mois d'août de l'an de grâce 1212

Une matinée relativement paisible qui vit tout de même le jugement de Georges de Montequeu marquis de la biscotte, de Pépin Quincampoix et du Chovalier pour leur petite rixe de la veille, la sanction est fixée à un tour au pilori et un coup de bouclier par chaque membre de la compagnie.

L'heure du vote fatidique approchant il nous fallu récupérer la seconde moitié des artefacts pour pouvoir participer à ce choix, certains ont été récupérés auprès de La Glace Noire par Gollic en échange d'une recette d'engrais pour les patates (ces écervelés ont oubliés qu'ils ne pouvaient pas ramasser de légumes sans les faire geler), d'autres ont été offertes par la Niamè de l'ouest en remerciements pour nos efforts sur les champs de bataille.

Finalement la compagnie put envoyer six personnes exprimer la volonté de la compagnie en votant en faveur de l'ouverture du sceau comme l'avais demandé Terra, pendant que le reste des troupes défendra le lieu de vote. Cette défense n'est pas inutile en effet les armées des morts vivants ne supportant pas que la balance penche en faveur de l'ouverture, décidèrent d'interrompre le vote en envahissant la plaine.

La bataille faisait rage et bien que petit à petit et malgré l'intervention des Vinshaar et de la Pestilence, notre ligne progresse toujours et nous nous retrouvons bien souvent en tête de pont, bien avancés dans les lignes adverses alors que nos alliés luttent tant bien que mal pour essayer de se maintenir a notre niveau. Les archers adverses faisant des ravages dans nos rangs, le combat n'en fut que plus difficile. Alors que les ennemis commençaient à sérieusement reculer, l'armée de la glace noire a fait irruption et a totalement inversé le rapport de force. Nos hommes commençaient à fatiguer lorsque le capitaine fut victime d'un sort de Berserk qui plongea la compagnie dans une brève confusion, mais qui redonna un élan de vigueur à la troupe. Nous tînmes jusqu'à l'arrivée de nombreuses troupes qui arrivaient une heure après le début de la bataille, en reculant pour récupérer un peu de force et se préparer à retourner au combat, nous sauvâmes Jacques de Idou au prises avec la glace noire (il remplace Haleph jusque dans ses pires habitudes). À peine reposés le capitaine fut à nouveau victime d'un sort, cette fois ci il criait sur tout le monde de retourner au combat qu'on avait pas le temps de se soigner, la tentative de capturer les sorciers responsables de cela se solda par un échec. Et alors que nous allions retourner au combat, nous vîmes l'armée de La Glace Noire battre en retraite. La victoire était acquise et le cinquième sceau pourra être ouvert.

Encore une fois notre savoir faire est admiré par nos alliés et nous nous faisons acclamer par la troupe de badauds venu admirer la bataille. De retour au camp nous recevons même les remerciements de Terra pour nos prouesses martiales et stratégiques, avant qu'elle n'harangue ses troupes et les félicite pour cette campagne rondement menée et leur demande ardemment de venir défendre le monde à l'ouverture du cinquième sceau l'an prochain.

Nous sommes conviés à un rituel étrange qui finit par consacrer un grand nombre de mariages (certains auraient dit c'est pas très bretonnien tout ca mais on s'en fiche nous c'est le plaisir qui compte), la Compagnie prend ses congés au sérieux et ne lésine pas sur l'échange sexuel. Entre dévergondages dans les bains publics, attouchements chez les orcs et bisous perdus au quatre coins de la carte (et devant les hauts gradés... oui, je sais, même que j'ai pas honte...) Bref ! Il y aura plein de petits Caradocs l'année prochaine ! Ouf ! La relève est assurée !


Cinquième jour du mois d'août de l'an de grâce 1212

La compagnie regagne ces terres pour un repos bien mérité, mais n'a qu'une hâte en vérité : retourner sur le champ de bataille l'an prochain !


Conclusion

Pour finir enfin, comment décrire ce que j'ai pu ressentir.

Être annaliste de la compagnie cette année m'a amené au devant des intrigues. J'ai appris à vous observer, à vous connaître plus que je ne l'aurais espéré. J'ai vu votre grandeur et la malice dans vos yeux pétillants lorsque vous veniez me conter vos hauts-faits. Je n'aurais pas pu trouver plus belle fin pour ces annales de 1212 qu'en disant que j'ai tout simplement trouvé l'amour de mes frères d'arme à vos côtés. Tous les gueulards, les exilés, les gros pervers, les dégueulasses, les brutes épaisses, les alcooliques, les anticonventionnalistes et pourtant ... Les plus disciplinés et les plus stratégiques. On est venu (les Allemands du camp de la terre et d'autres) en personne me voir pour féliciter la Caradoc de sa rigueur. Vous n'êtes pas seulement des gens extraordinaires, vous êtes quelqu'un ! Quelqu'un qui a du caractère, de la force ! De l'humour à revendre et aussi un don pour inspirer l'espoir et ramener le courage. Je me suis battu avec vous, j'ai reçu quelques blessures de guerre. Vous en avez reçu ! Mais nous étions toujours ensemble. Nous l'avons été durant toute cette semaine, tous en phase comme si nous n'étions qu'un. Nous avons combattu, fumé, bu, baisé, déconné, lutté, charcuté, tâté, dansé, chanté, provoqué sans vergogne comme si demain n'aurait pas lieu. Et plus nous avons été nous même, plus nous avons été aimés pour ça.

Mais ce vent d'amour qui enivre alors tous les avatars et leurs armées ... Est-il le signe d'un avenir prospère ? Ou d'une fin imminente ?

An 1212 : Soir de la victoire

Icendia, Lio, parties.
Je songeais à libérer la dernière de son ancien serment envers ma famille. Il fallait que je donne de mon sang au pendentif qu'elle m'avait remis lors de notre mariage. Ainsi j'en serai séparé, à jamais. Ma magie avait atteint un pique de puissance, assez fort pour que je puisse renoncer à partager mes talents avec elles. J'avais mal au coeur de les laisser aller sans moi. Icendia avait fini par devenir une soeur. Iio quant à elle avait été ma prisonnière trop longtemps. Je savais que c'était devenu la meilleure chose à faire. Aussi quand je me trouvais au bord du feu avec les autres, bien loin d'elles parties ailleurs, je me décidais. Elles seraient bien mieux sans moi. Je ls avais assez protégées ... Et alors que face à l'avenir je me rendais compte que j'étais en réalité plus faible que jamais, je me punissais moi même de les abandonner. Prenant le premier verre, j'acceptais enfin de dépasser la noblesse de mes principes pour me révéler à la lune dans le ciel. L'illustre inconnu dont je n'avais pas saisi le nom me parla longuement, sous l'oreille attentive de Sylenn, la faune. Gwilen à côté volait aux éclats de rire en torturant un pauvre insecte. Malar cuisinait, bien heureux de ce moment passé avec nous tous. Mais le coeur lourd, je finis par accepter de me rendre en ville, espérant ne pas croiser l'objet de ma tourmente. Ce soir nous avions eu ordre de faire la fête et de donner des enfants à la terre. Pourtant, le coeur n'y était pas.

Ils étaient là.
Grâce à eux deux, j'ai lentement laissé le vent me guider et peu à peu, défaire les chaînes de ma timidité tenace. Nous avons alors marché à 3, gaiement comme des amoureux de la vie. Et nous échangeâmes à notre tour quelques baisers, nous laissant aussi gagner par l'amour ambiant qui régnait de tous les côtés de l'ancienne porte. Je pouvais les sentir vibrer, mélangés dans l'estime et le respect des uns et des autres, caradociens comme non caradociens. Etait-ce là la vraie magie ? La force de l'unité ? Mon aventure continua longtemps ce soir là. La faune et moi dansâmes autour de l'hôtel de Terra, célébrant sa grandeur par delà le ciel ! Puis en ville je réitérais le même rituel avec deux jeunes mercenaires. Nos corps s'entremêlant, je pouvais sentir l'extase monter en moi et pourtant ...

Orcs, chats, loups, hommes tigres, hommes et femmes tout court...
Tous aveuglés par l'ordre des choses, tous perdus dans l'auto-satisfaction de leurs besoins naturels. Sur le simple ordre des éléments et là, fatalement, la vision d'une supercherie géante me frappa de plein fouet. Devant moi, derrière moi. Je venais de perdre mes affinités. Je ne ressentais plus rien. Mais je pouvais alors réfléchir. Les éléments nous demandaient de nous unir, de procréer. Mais à quelle fin ? Allions nous vers un nouvel ensevelissement ? Tous étaient alors aveugles, ne voyant plus les détails de fausseté au coin d'un feu révélateur. Cette ivresse n'avait rien de naturelle. Je cherchais la faille, sans relâche. Pour mes frères. Pour mon époux, pour mes épouses. Etait-ce ce qu'ils voulaient ? Finir dans la luxure et l'abus ? Le message final devint l'amour. Mais l'amour peut être un commencement, comme tout à la fois La fin de Toute chose .

Perdu dans le camp, j'errais seul encore une fois avant de partir.
Je regardais l'astre d'argent, cherchant la vérité dans sa claire apparition. Mais si je ne vis que nos couleurs, je compris que l'année prochaine serait plus dure que jamais. Sinon, pourquoi tout ceci ?

Je rends donc le tablier en cette année 1212.

J'espère que quelqu'un fera suite à ma mise en garde. Car je sens en moi la flamme de la magie s'éteindre peu à peu. Bon ou mauvais présage, je ne le sais pas encore. Ce que je sais, c'est que si je dois être soufflé par le vent, éteint comme une petite bougie, je veux l'être à vos côtés. Soyez prudents mes frères, mes soeurs, le monde change ...

Tendresse,
Isenden Folks,
Mage-Érudit de la Cie Caradoc
Bien bockialement (et sur la bouche !)

Éléments à ajouter à l'article

Éléments à dater et à préciser, si vous pouviez m'aider :

  • Une escarmouche à cinq et la défense du clan neutre avec une baliste (Berlegost, Ka-Hami etc. CF les annales)
  • Le décès de Durrilane le Sarradoc et l'escarmouche qui y était liée.
  • La tentative de récupérer l'otage et les duels qui s'ensuivirent par Gollic et une petite équipe.
  • Nos deux contributions à la defense du camp de l'eau en très peu de temps